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Echauffourée de Lexington

jeudi 26 décembre 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 13 janvier 2020).

Echauffourée de Lexington

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Journée de Lexington, gravure sur la bataille de Lexington par Nicolas Ponce

Après la Tea Party de Boston en 1773, 56 délégués des colonies anglaises d’Amérique se réunissent en congrès à Philadelphie [1]. Mécontents de la tutelle de Londres, ils rédigent un cahier de doléances “Declaration of Rights and Grievances” [2].

Mais leur souhait d’une plus grande autonomie est brutalement rejeté par le roi Georges III , qui déclare les colonies en état de rébellion.

Les modérés américains font alors cause commune avec les radicaux et tous se préparent à la lutte armée. Ils commencent à réunir des armes.

Le 19 avril 1775, un détachement anglais tombe dans une embuscade à Lexington [3], au Massachusetts [4], en allant détruire un dépôt d’armes. 200 soldats trouvent la mort dans l’échauffourée. Ce fait d’armes marque le début de la guerre d’Indépendance. L’armée anglaise de Boston est bientôt assiégée par 20.000 Patriotes.

Après la proclamation unilatérale d’indépendance de1776 il faudra encore de longs combats avant la victoire définitive des insurgés, consacrée par le traité de Versailles du 3 septembre 1783 [5].

Depuis l’échauffourée de Lexington et la déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776, les indépendantistes des Treize Colonies anglaises d’Amérique n’avaient remporté qu’une médiocrevictoire, à Saratoga, sur l’armée du roi Georges III et les Loyalistes américains fidèles à la couronne. Mais ils avaient pu convaincre le roi de France Louis XVI et son ministre, le comte Charles de Vergennes , de reconnaître leur indépendance et de signer avec eux une alliance en bonne et due forme. Ils avaient obtenu aussi le soutien de l’Espagne et de la Hollande.

C’est ainsi que les 8.000 Anglais de Yorktown, commandés par lord Charles Cornwallis , se retrouvent assiégés par les 6.000 insurgés américains, les volontaires de La Fayette et les 5.000 soldats du corps expéditionnaire français du comte Jean-Baptiste de Rochambeau .

Dans la baie de Chesapeake [6], la flotte de l’amiral François de Grasse empêche toute fuite. Le général Charles O’Hara , adjoint de Cornwallis, tend son épée au comte de Rochambeau. Mais celui-ci refuse et c’est à George Washington , le chef des rebelles américains, que le vaincu doit remettre son épée et se rendre.

L’Angleterre conserve de solides positions au nord du pays et au Canada. Mais à Londres, les partisans de la négociation prennent le pas sur les jusqu’auboutismes. Pour les États-Unis, l’heure de l’indépendance est proche.

Le 23 Avril, le congrès provincial du Massachusetts mobilise13.600 soldats américains. Les volontaires se réunissent et se dirigent vers Boston [7], puis établissent des camps autour de la ville et commencent un long siège.

Le 10 Mai 1775, les forces américaines menées par Ethan Allen et Benedict Arnold capturent le fort Ticonderoga [8] à New York. Ce même jour ce tient le 2ème congrès continental à Philadelphie, ou John Hancock est élu président. Le 15 Mai, le congrès place les colonies dans un état de défense. Le 15 Juin, le congrès vote à l’unanimité pour la nomination de George Washington comme général et commandant en chef de la nouvelle armée continentale. Le 17 Juin 1775, le premier combat entre les troupes britanniques et américaines se produit à Boston.

Après plusieurs tentative les troupes réussissent à prendre une colline, mais perde la moitié de leur force, les Américains perdant environ 400 hommes. Le 3 Juillet 1775 à Cambridge [9] dans le Massachusetts, George Washington prend le commandement de l’armée continentale qui est composée environ de 17.000 hommes.

Le 5 Juillet 1775 le congrès adopte une pétition qui exprime l’espoir pour une réconciliation avec la Grande-Bretagne, lançant un appel directement au roi pour de l’aide. En août, le Roi George III refuse et publie à la place une proclamation déclarant les Américains en état de rébellion ouverte. Le 6 Juillet, le congrès publie une déclaration sur les causes et la nécessité de la lutte détaillant les raisons des colons de combattre les Anglais.

Le 26 Juillet, 1775 une poste américaine est crée avec Benjamin Franklin comme responsable. Le 28 Novembre 1775 la marine américaine est crée par le Congrès, le jour suivant, il nomme un comité secret de recherche d’aides des nations européennes. Le 23 Décembre 1775 le Roi George III publie une proclamation royale fermant les colonies américaines à tous commerces, avec entré en vigueur en mars 1776. Le 5 Janvier 1776 l’assemblée du New Hampshire [10] adopte la première constitution américaine d’état.

Du 4 au 17 Mars 1776, les forces américaines capturent l’artillerie britannique du fort Ticonderoga, celle-ci servira pour imposer le siège contre les Anglais à Boston. Les Anglais évacuent Boston et font voile vers Halifax. George Washington se précipite alors à New York pour installer la défense, prévoyant le plan britannique pour envahir New York. Le 6 Avril, le congrès déclare les ports américains ouverts à tout trafic excepté Anglais. Le 12 Avril, la Caroline du Nord [11] est la première à voter pour l’indépendance. Le 2 Mai les révolutionnaires américains obtiennent de l’appui de l’étranger. Le roi Louis XVI affecte un million de dollars en armes et munitions. L’Espagne promet son soutien. Le 10 Mai le congrès autorise chacune des 13 colonies à former des gouvernements provinciaux. Le 28 Juin, en Caroline du Sud [12], les forces américaines au fort Moultrie [13] défendent avec succès Charleston [14] contre une attaque navale britannique et infligent des lourds dommages à la flotte.

En Juin Juillet 1776 une flotte britannique de guerre arrive dans le port de New York se composant de 30 cuirassés, 30.000 soldats, 10.000 marins, et 300 bateaux d’approvisionnement, sous le commandement du Général William Howe et de l’amiral Richard Howe son frère. Le 7 juin, un délégué de la Virginie [15] au congrès, présente une résolution réclamant que l’Amérique se déclare indépendance de Grande-Bretagne.

Le congrès décide de remettre sa décision à plus tard en juillet. Le 11 Juin, le congrès nomme un comité pour rédiger une déclaration d’indépendance. Les membres du Comité sont Thomas Jefferson , Benjamin Franklin, John Adams , Roger Livingston et Roger Sherman . Jefferson est choisi par le comité pour préparer la première ébauche de la déclaration.

Le 28 juin, la déclaration d’indépendance est présentée au congrès.

P.-S.

Source : Monique Hermite Historia mensuel - 01/01/2006 - N° 709, Hérodote, Dictionnaire le Petit mourre, encyclopédie Imago Mundi, Wikipédia, Louis XV de François Bluche, les hommes de la liberté tome 1 à 5 de Claude Manceron édition Laffont, Alain Frerejean, Olivier Coquart, Anne Bernet, Etienne Taillemitte, Yves Bruley, Jean-Christian Petitfils, L’Histoire du 18ème siècle Source : Imago mundi Texte de Léonardon/

Notes

[1] Philadelphie, surnommée Philly, est une ville du Commonwealth de Pennsylvanie, située dans le Nord-Est des États-Unis, entre New York et Washington D.C. Le nom de la ville, choisi par William Penn, signifie « amitié fraternelle » en grec, car elle devait être un îlot de tolérance religieuse. Fondée en 1682, elle fut, jusqu’en 1790, la ville la plus peuplée d’Amérique du Nord. Entre 1774 et 1800, le Congrès des États-Unis s’est réuni en plusieurs endroits, le plus souvent à Philadelphie, faisant de celle-ci la capitale de facto provisoire du pays, jusqu’à ce que Washington devienne la capitale définitive. Par ailleurs, Philadelphie entretint pendant quelques décennies une rivalité financière et politique avec New York, avant d’être supplantée par sa rivale.

[2] la Déclaration des droits et des griefs était un document rédigé par le Congrès et adopté le 14 octobre 1765. Les colons américains se sont opposés aux lois parce qu’elles avaient été adoptées sans tenir compte de l’opinion des colons, violant ainsi leur croyance qu’il ne devrait y avoir « aucune taxation sans représentation ». La Déclaration des droits soulevait quatorze points de protestation coloniale, mais ne visait pas exclusivement le Stamp Act de 1765, qui exigeait que les documents, les journaux et les cartes à jouer soient imprimés sur du papier spécial timbré et taxé.

[3] Lexington est une ville du comté de Middlesex dans le Massachusetts aux États-Unis. La ville est célèbre pour avoir été l’endroit où sont partis les premiers tirs de la Révolution américaine, à la bataille de Lexington le 19 avril 1775. Une avenue de Manhattan, à New York, doit son nom à cette bataille : Lexington Avenue.

[4] Le Massachusetts, officiellement le Commonwealth du Massachusetts, est un État des États-Unis qui fait partie de la région de la Nouvelle-Angleterre, au nord-est des États-Unis. Le Massachusetts partage ses frontières avec le New Hampshire et le Vermont au nord, l’État de New York à l’ouest, le Connecticut et le Rhode Island au sud, et l’océan Atlantique à l’est. La capitale et la métropole de l’État est Boston. Il s’agit de l’un des quatre États des États-Unis à porter le titre de Commonwealth.

[5] Le traité de Versailles de 1783, appelé aussi la paix de Versailles ou paix de Paris, est un traité signé à Versailles le 3 septembre 1783, en même temps qu’un autre traité était signé le même jour à Paris (traité de Paris). Le traité de Versailles est « composé » de trois traités bilatéraux définitifs de paix et d’amitié signés par la Grande-Bretagne avec respectivement un traité avec la France qui met fin à la guerre franco-anglaise, un second traité avec l’Espagne qui met fin à la guerre anglo-espagnole, et enfin, en 1784, un troisième traité avec les Provinces-Unies, qui met fin à la quatrième guerre anglo-néerlandaise.

[6] La baie de Chesapeake est le plus grand estuaire des États-Unis qui s’étend entre les États de la Virginie et du Maryland. La baie se trouve sur la côte Est et donne dans l’océan Atlantique. Elle fut le théâtre, le 5 septembre 1781, d’une bataille navale décisive lors de la guerre d’indépendance des États-Unis.

[7] Boston est la capitale et la plus grande ville de l’État du Massachusetts et de la région de Nouvelle-Angleterre, dans le nord-est des États-Unis. Boston est l’une des plus anciennes villes des États-Unis. Fondée en 1630 sur la péninsule de Shawmut, au fond du Boston Harbor, par des puritains anglais fuyant les persécutions religieuses de leur pays, elle s’est rapidement développée dès le 17ème siècle : l’université Harvard est notamment fondée en 1636. La ville reprend le nom d’une petite ville de l’est de l’Angleterre, et les Français l’appellent Baston pendant le 17ème siècle. Vers 1750, elle compte 15 000 habitants et est alors la troisième ville la plus peuplée des Treize Colonies. Elle joue un rôle central durant la guerre d’indépendance américaine et est le témoin d’événements majeurs, tels que le massacre de Boston, le siège de Boston et la Boston Tea Party en 1773.

[8] Le Fort Ticonderoga, appelé Fort Carillon de 1755 à 1759 est un important fort construit par les Français au 18ème siècle à l’extrémité sud du lac Champlain en Nouvelle-France, dans l’État actuel de New York, aux États-Unis. Il a été bâti par Michel Chartier de Lotbinière, lieutenant et ingénieur ordinaire du roi, de 1755 à 1757. Le nom « Ticonderoga » provient de l’iroquois « tekontaró:ken », signifiant « à la jonction de deux cours d’eau ». Le fort contrôle un point de portage sur la rivière La Chute, longue de 6 km entre le lac George (anciennement lac Saint Sacrement) et le lac Champlain, sur laquelle se succèdent plusieurs rapides. Il s’agissait, dans la première moitié du 18ème siècle, d’un point de portage stratégique sur les routes commerciales entre le bassin de l’Hudson, contrôlé par les Britanniques, et le bassin du Saint-Laurent, contrôlé par les Français.

[9] Cambridge est une ville située dans l’État du Massachusetts, aux États-Unis, dans le comté de Middlesex. La ville de Cambridge se trouve dans l’agglomération de Boston, dont elle n’est séparée que par la rivière Charles. Cambridge apparaît sous le nom de Newtowne en 1630. Newtowne faisait partie des villes (dont Boston, Dorchester, Watertown et Weymouth) fondées par les 700 premiers colons puritains de la colonie de la baie du Massachusetts. Le site original de la ville était le cœur de ce qui est aujourd’hui devenu Harvard Square. La cité était bien plus grande qu’aujourd’hui et comprenait les villes maintenant indépendantes de Newton, Lexington (Cambridge Farms), Arlington (West Cambridge) et Brighton (West Cambridge). Lors de la guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique la plupart des habitants résidaient près de l’université, les fermes et les propriétés constituant le reste de la ville. Ils étaient en majorité des descendants des premiers colons puritains mais quelques-uns représentaient une petite élite d’anglicans qui résidaient dans les demeures du long de la « Route vers Watertown » (Brattle Street). Ces propriétés furent confisquées après la révolution et vendues aux loyalistes. Entre 1790 et 1840, Cambridge commença à évoluer rapidement avec la construction du West Boston Bridge en 1792 qui reliait directement Cambridge à Boston, raccourcissant le trajet entre les deux villes. Un deuxième pont, Canal Bridge, fut ouvert en 1809 le long du Canal de Middlesex. Les nouveaux ponts et routes permirent l’apparition des premiers quartiers industriels et résidentiels de Cambridge.

[10] Le New Hampshire est un État des États-Unis situé dans la région de la Nouvelle-Angleterre, au nord-est du pays. Il est bordé à l’ouest par le Vermont, au nord par le Québec, à l’est par le Maine et l’océan Atlantique et au sud par le Massachusetts. Le nom « New Hampshire » provient de celui du comté du Hampshire, dans le Sud de l’Angleterre. En janvier 1776, la province du New Hampshire devint la première colonie de l’Amérique du Nord britannique à former un gouvernement indépendant de l’autorité de la Grande-Bretagne, sans pour autant avoir déclaré son indépendance à ce moment-là. 6 mois plus tard, le 4 juillet, elle devint une des Treize Colonies qui firent sécession ensemble. En juin 1788, il devint le neuvième État à ratifier la Constitution des États-Unis et permit ainsi au document de prendre effet. Le New Hampshire fut le premier État américain à avoir sa propre constitution.

[11] La Caroline du Nord est un État du Sud des États-Unis. Sa capitale est Raleigh, et sa plus grande ville est Charlotte. elle est bordée par la Caroline du Sud et la Géorgie au sud, le Tennessee à l’ouest, et la Virginie au nord. Territoire colonisé et occupé par les Européens dès le 16ème siècle, la Caroline du Nord est l’une des Treize Colonies qui fondèrent les États-Unis d’Amérique. Elle est divisée en 100 comtés. Le territoire est peuplé depuis plus de 12 000 ans par des tribus amérindiennes, dont les Cherokees et les Tuscaroras. Visitée en 1512 par Juan Ponce de León, la Caroline du Nord est colonisée par des Espagnols, des Français et des Anglais durant le16ème siècle et le 17ème siècle. Dans les années 1730, de nombreux immigrants écossais s’installent au pied des Appalaches, et se révoltent contre la domination britannique lors de la guerre d’Indépendance. Le 21 novembre 1789, la Caroline du Nord devient le 12ème État de l’Union

[12] La Caroline du Sud est un État du Sud des États-Unis, dont la capitale est Columbia et la plus grande ville est Charleston. Divisé en 46 comtés, il est bordé à l’ouest et au sud par la Géorgie, au nord par la Caroline du Nord et à l’est par l’océan Atlantique. La Caroline du Sud fait partie des Treize Colonies qui fondèrent les États-Unis à la suite de la guerre d’indépendance. En raison de son climat subtropical humide, l’État est fréquemment touché par des tornades et des cyclones tropicaux durant les mois d’été. Le territoire est longtemps peuplé par de nombreuses tribus amérindiennes, dont les plus grandes sont les Cherokees et les Catobas. En 1562, une trentaine de huguenots établit un fort sur la côte qui sera détruit l’année suivante. Les Espagnols fondent en 1566 sur le même site une colonie, nommée Mission Santa Elena, qui sera abandonnée en 1587. Les Britanniques s’approprient la région en 1663 et créent la province de Caroline. En 1723, elle devient une province autonome, qui inclut la future Géorgie. Comme les États voisins, la Caroline du Sud prospéra au cours du 18ème siècle et du 19ème siècle grâce à une économie de plantation esclavagiste (tabac, coton). Fer de lance de la lutte des colonies contre les Britanniques, elle se révolte lors de la révolution américaine et établit son propre gouvernement en 1776. En 1777, elle est le premier État à signer les Articles de la Confédération et devient le huitième État de l’Union le 23 mai 1788. Fortement ségrégationniste, la Caroline du Sud est également le premier État à faire sécession en décembre 1860.

[13] Le fort Moultrie est le nom d’une série de forts construits sur la Sullivan’s Island en Caroline du Sud (États-Unis) destinés à protéger la ville de Charleston des attaques britanniques. Il est situé dans le Fort Sumter and Fort Moultrie National Historical Park. Il est situé en Face du Fort Wagner

[14] Charleston est une ville des États-Unis, siège du comté de Charleston en Caroline du Sud. Fondée en 1670 par les Anglais, Charles Towne, au début simple colonie de Charleston, est devenue au siècle suivant une ville commerciale importante et un grand centre de la traite des Noirs dans les années 1730. Sullivan’s Island, aujourd’hui municipalité autonome et située à l’entrée du port de Charleston, était en effet une porte d’entrée comparable à Ellis Island à New York, puisque par elle transitaient 40 % des esclaves amenés en Amérique du Nord. La ville et sa région accueillirent aussi un demi-siècle plus tôt, de nombreux Huguenots chassés par la révocation de l’édit de Nantes, qui s’installèrent dans le centre-ville de Charleston, et formèrent le quartier français ainsi que le long de la rivière Santee. Le 15 mars 1670, William Sayle, âgé de 80 ans et gouverneur de la communauté anglaise des Bermudes, devient le premier gouverneur officiel de la Caroline du Sud. L’arrivée de nombreuses familles des Bermudes pour fonder Charleston est enregistrée.

[15] La colonie de Virginie est une colonie britannique d’Amérique du Nord qui existe du 16ème siècle jusqu’à la révolution américaine. La colonie de Virginie est ainsi baptisée en l’honneur de la reine Élisabeth 1ère d’Angleterre (surnommée « La reine vierge »). Après la première révolution anglaise, au milieu du 17ème siècle, la colonie de Virginie est surnommée The Old Dominion (« l’ancien dominion ») par le roi Charles II en raison de son apparente loyauté à la couronne lors de la période dite du Commonwealth d’Angleterre. Après son indépendance du royaume de Grande-Bretagne, à la fin du 18ème siècle, la partie sud-est de la colonie de Virginie devient le Commonwealth de Virginie, l’un des 13 États originels des États-Unis, adoptant officiellement le surnom de Old Dominion. Après la formation des États-Unis, le territoire de la colonie de Virginie donne naissance aux États de Virginie-Occidentale, Kentucky, Indiana et Illinois, ainsi qu’à une partie de l’Ohio.