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Rabbel II dit le Sauveur

mercredi 25 septembre 2019

Rabbel II dit le Sauveur (mort en 106)

Dernier roi nabatéen de 70 à 106

Pétra, la capitale de la Nabatène.Fils de Malichos II et de la reine Shaqilat qui assure la régence du règne de son fils de 70 à 76.

Son épitropos [1] Inayshu, semble être son oncle maternel. Il était, comme ses prédécesseurs, roi prêtre, et servait lui-même en pagne pourpre ses pairs et dignitaires lors de banquets et autres repas sacrés.

Continuant l’œuvre de Malichos II, il fit de Bosra [2] la deuxième capitale du royaume . Sans doute après la mort de Rabbel II, le royaume est annexé par Cornelius Palma, gouverneur de Syrie [3] sur ordre de Trajan. Il fit de Bosra la capitale de la nouvelle province d’Arabie [4] gouvernée par une hipparchie [5], où entreront de nombreux Nabatéens [6]. Pétra [7] reçut le titre honorifique de métropole [8] au même moment.

Marâ’nâ Rabbel II, comme l’appelaient ses fils, dernier roi de Nabatène, fut inhumé par ses fils, dans l’un des tombeaux qu’il avait creusé dans le roc d’Arquem [9]

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Rabbel II/ Portail du Proche-Orient ancien/ Roi nabatéen

Notes

[1] tuteur

[2] Bosra est une ville du sud de la Syrie, capitale de la région du Hauran. Située dans une région très fertile, au débouché des caravanes venant d’Arabie, Bosra connut la prospérité et joua un important rôle commercial, comptant jusqu’à 50 000 habitants. Jadis capitale de la province romaine d’Arabie et importante étape sur l’ancienne route caravanière de La Mecque, Bosra conserve, enserrés dans ses épaisses murailles, un théâtre romain du 2ème siècle, des ruines paléochrétiennes et plusieurs mosquées. La ville actuelle s’est développée sur les vestiges de la cité ancienne qui était à peu près dépeuplée il y a un siècle.

[3] La Syrie est l’une des provinces les plus importantes de l’Empire romain, tant par sa richesse que sur le plan militaire. Étendue de la Méditerranée à l’Euphrate, elle constitue un riche creuset de civilisations, composées entre autres de Juifs, de Phéniciens, ou de Nabatéens, hellénisés pour la plupart d’entre eux. La Syrie est conquise par Pompée en 64 av. jc. En 63 av. jc, après avoir vaincu le roi Mithridate VI, il transforme le royaume de Syrie en province romaine, mettant ainsi fin à la dynastie séleucide. L’acquisition du territoire n’est cependant pas sa mission originelle. Le gouvernement de cette riche région constitue rapidement un enjeu majeur à Rome. Crassus, qui l’a obtenu, y trouve la mort en tentant une expédition militaire contre les Parthes en 53 av. jc, à Carrhes. Sous Auguste, la province est placée sous l’autorité d’un légat d’Auguste propréteur de rang consulaire, résidant à Antioche, la capitale. Les frontières de la province connaissent à plusieurs reprises des modifications. Le royaume de Judée, devenu province de Judée, est renommé Syrie-Palestine durant le règne de l’empereur Hadrien, mais n’appartient pas à la province de Syrie proprement dite. Les frontières varient aussi avec l’Arabie nabatéenne. La Syrie englobe l’Iturée et le territoire de Palmyre. Si les conquêtes de Trajan sont éphémères, la frontière sur l’Euphrate est durablement déplacée jusqu’à Doura Europos, lors de la guerre parthique de Lucius Verus, entre 161 et 166. À partir de la seconde moitié du 2ème siècle, le sénat romain comprend un nombre important de Syriens, comme Claudius Pompeianus ou Avidius Cassius sous Marc Aurèle. Dans la première moitié du 3ème siècle, des Syriens accèdent au pouvoir impérial, avec la dynastie des Sévères.

[4] provincia Arabia

[5] Une division de cavalerie dans la Grèce et la Macédoine antique, le plus souvent formée de 500 cavaliers.

[6] Les Nabatéens étaient un peuple commerçant du sud de la Jordanie et de Canaan, et du nord de l’Arabie, dont les peuplements dans les oasis au temps de Flavius Josèphe ont donné le nom de Nabatène à la région frontalière entre la Syrie et l’Arabie, entre l’Euphrate et la mer Rouge. Leur capitale était la cité troglodytique de Pétra, située aujourd’hui en territoire jordanien. Leur commerce se déroulait principalement entre les oasis, où ils pratiquaient l’agriculture de manière intensive. Ces oasis étaient reliées par des routes commerçantes. Les frontières de cet ensemble n’étaient pas précisément définies. L’empereur romain Trajan soumet les Nabatéens définitivement et les incorpore à l’Empire, où leur culture se dissipe et disparaît.

[7] Pétra, est une ancienne cité cananéenne de l’actuelle Jordanie située dans le Wadi Rum. Créée dans l’Antiquité vers la fin du 8ème siècle av. jc par les Édomites, elle est ensuite occupée vers le 6ème siècle av. jc par les Nabatéens qui la font prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l’encens, les épices et d’autres produits précieux entre l’Égypte, la Syrie, l’Arabie du Sud et la Méditerranée.

[8] metropolis

[9] Pétra