Né à Flavia Neapolis [1] en Palestine. Il était probablement un Samaritain [2], ou peut-être un Juif.
Il est venu à Athènes à une époque où, à l’exception de Proclos, il y avait une grande pénurie d’hommes éminents à l’école néoplatonicienne [3]. C’est pour cette raison sans doute et grâce à son zèle aussi qu’il dut d’occuper la place de Proclos à sa mort dans l’École néoplatonicienne d’Athènes en 485.
Pendant cette période, les professeurs de l’ancienne religion grecque ont subi de graves persécutions de la part des chrétiens et Marinos fut contraint de chercher refuge à Épidaure [4].
Son principal ouvrage est une biographie de Proclos, la source principale d’information sur la vie de ce dernier. La parution de la biographie est attestée par des preuves antérieures à l’année de la mort de Proclos, car Marinos y mentionne une éclipse qui se produira une année après cet événement.
Marinos est également l’auteur d’un commentaire sur les données d’Euclide.
D’autres ouvrages philosophiques lui sont attribués, y compris des commentaires sur Aristote et sur le Philèbe [5].