Né à Cyrène [1] dans la Pentapole [2] de riches parents grecs qui prétendaient être des descendants des rois de Sparte.
Il est éduqué à Alexandrie avec son frère Euoptios et y suit notamment les enseignements d’ Hypatie . Il lui restera attaché jusqu’à la fin de sa vie, entretenant une correspondance assidue avec elle.
Il adopte à ce moment la philosophie néoplatonicienne [3]. Par ailleurs, il est l’ami de Théophile, patriarche d’Alexandrie et soutiendra la candidature du neveu de ce dernier, Cyrille d’Alexandrie, au patriarcat.
Il retourne dans la Pentapole où il assurera plusieurs fonctions officielles dont des fonctions militaires. En 399, il est envoyé en ambassade auprès du nouvel empereur de Constantinople, Arcadius. Il est chargé d’obtenir une diminution des charges pour la Pentapole. Son séjour dans la capitale de l’Empire et aux alentours durera 3 ou 4 ans.
À son retour, avec la bénédiction du patriarche Théophile, il épouse une chrétienne d’Alexandrie avec qui il a quatre enfants, qui tous mourront avant lui.
De retour en Libye, il est pressenti pour le siège épiscopal de Ptolémaïs [4] alors qu’il n’est semble-t-il encore que catéchumène. Malgré ses scrupules, il finit par accepter, sans toutefois renier ses convictions néoplatoniciennes, ni son mode de vie. Ses écrits témoignent de l’évolution de sa pensée.
La date de sa mort reste inconnue, elle est généralement estimée aux alentours de 414 parce qu’il ne semble pas avoir été au courant de la mort d’Hypatie, survenue en 415.