Sourmak semble être d’origine arménienne et appartient probablement à la deuxième lignée d’hommes d’église du pays, issue d’Albanios de Manazkert [1].
Lorsqu’en 428, le catholicos Sahak 1er refuse de suivre les nakharark [2] en plaidant contre le dernier roi arsacide, Artaxias IV , auprès du suzerain sassanide, Vahram V , celui-ci le dépose en 428 et remplacé par Sourmak.
Sourmak s’attire cependant très vite l’inimitié des nakharark et, à leur demande, est à son tour déposé en 429 par le marzpan [3] perse Veh Mihr Chapour , tout en recevant néanmoins la charge d’évêque du Bznounik [4].
Un prélat perse de langue syrienne, Berkicho, lui succède jusqu’en 432, date de son remplacement par un autre prélat perse de langue syrienne, Samuel, exerçant les fonctions temporelles de la charge, alors que Sahak 1er reprend les fonctions spirituelles notamment la consécration des évêques.
Sourmak revient sur le devant de la scène en 437, à la mort de Samuel, qu’il a soutenu, et dont il reprend les fonctions. Dans le même temps, les fonctions spirituelles passent à Hovsep 1er de Holotsim . Sourmak les conserves jusqu’à sa mort en 444, date à laquelle une tentative de réunification des fonctions catholicossales se produit en la personne de Hovsep 1er.