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Phartamaspatès

vendredi 5 avril 2019, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 8 août 2011).

Phartamaspatès

Roi arsacide des Parthes-Roi d’Osroène

Fils autoproclamé du roi Chosroès 1er de Parthie qui s’est exilé chez les Romains. Lors de la grande offensive de l’empereur Trajan en Orient contre les Parthes [1]de 116 à 117, il suit l’armée romaine et, après la prise de la capitale Ctésiphon [2], il est placé par l’empereur comme roi vassal de Rome sur le trône de son supposé père.

Rejeté par la population, il est facilement vaincu par Chosroès 1er qui reprend le trône l’année suivante.

Après le reflux de l’offensive romaine qui suit la mort de Trajan, il est installé en 118 en compensation comme roi de Osrhoène [3], un petit royaume vassal de Rome situé entre la Syrie [4] et l’Asie Mineure [5]. Il y règne jusqu’en 123 et disparaît ensuite de l’histoire.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Portail de l’Iran/ Roi parthe

Notes

[1] La Parthie est une région située au nord-est du plateau iranien, ancienne satrapie de l’empire des Achéménides, berceau de l’Empire parthe qui contrôle le plateau iranien et par intermittence la Mésopotamie entre 190 av.jc et 224 de notre ère. Les frontières de la Parthie sont la chaîne montagneuse du Kopet-Dag au nord, aujourd’hui la frontière entre Iran et Turkménistan, et le désert du Dasht-e Kavir au sud. À l’ouest se trouve la Médie, au nord-ouest l’Hyrcanie, au nord-est la Margiane et au sud-est l’Arie. Cette région est fertile et bien irriguée pendant l’antiquité, et compte aussi de grandes forêts à cette époque.

[2] Ctésiphon est une ancienne ville parthe, située face à Séleucie du Tigre, sur la rive gauche du Tigre, à 30 km au sud-est de la ville actuelle de Bagdad, en Irak. La ville s’étendait sur 30 km². Son seul vestige resté visible est la grande arche Taq-i Kisra au sud-est de la ville actuelle de Salman Pak. Elle fut la capitale des Perses sous les Sassanides.

[3] L’Osroène est une région du sud-est de l’Asie Mineure (nord-ouest de la Mésopotamie), bornée au nord par les Monts Taurus, au sud et à l’est par le Chaboras (rivière Khabur), à l’ouest par l’Euphrate, et qui eut pour capitale Édesse. L’Osroène a acquis son indépendance à la suite de l’effondrement de l’Empire séleucide. Elle fut de 132 av. jc à 216 apr. jc un petit royaume indépendant, dont les souverains portaient le plus souvent le nom d’Abgar ou de Manu. Il servit de tampon entre l’Empire romain et celui des Parthes. La région fut conquise par l’empereur romain Trajan. Sous Hadrien elle retrouve une certaine autonomie, mais est à partir de ce moment un royaume client de l’Empire romain. En 163, elle s’allie avec l’Empire parthe contre les Romains. Elle devient une province romaine en 216.

[4] La Syrie est l’une des provinces les plus importantes de l’Empire romain, tant par sa richesse que sur le plan militaire. Étendue de la Méditerranée à l’Euphrate, elle constitue un riche creuset de civilisations, composées entre autres de Juifs, de Phéniciens, ou de Nabatéens, hellénisés pour la plupart d’entre eux. La Syrie est conquise par Pompée en 64 av. jc. En 63 av. jc, après avoir vaincu le roi Mithridate VI, il transforme le royaume de Syrie en province romaine, mettant ainsi fin à la dynastie séleucide. L’acquisition du territoire n’est cependant pas sa mission originelle. Le gouvernement de cette riche région constitue rapidement un enjeu majeur à Rome. Crassus, qui l’a obtenu, y trouve la mort en tentant une expédition militaire contre les Parthes en 53 av. jc, à Carrhes. Sous Auguste, la province est placée sous l’autorité d’un légat d’Auguste propréteur de rang consulaire, résidant à Antioche, la capitale. Les frontières de la province connaissent à plusieurs reprises des modifications. Le royaume de Judée, devenu province de Judée, est renommé Syrie-Palestine durant le règne de l’empereur Hadrien, mais n’appartient pas à la province de Syrie proprement dite. Les frontières varient aussi avec l’Arabie nabatéenne. La Syrie englobe l’Iturée et le territoire de Palmyre. Si les conquêtes de Trajan sont éphémères, la frontière sur l’Euphrate est durablement déplacée jusqu’à Doura Europos, lors de la guerre parthique de Lucius Verus, entre 161 et 166. À partir de la seconde moitié du 2ème siècle, le sénat romain comprend un nombre important de Syriens, comme Claudius Pompeianus ou Avidius Cassius sous Marc Aurèle. Dans la première moitié du 3ème siècle, des Syriens accèdent au pouvoir impérial, avec la dynastie des Sévères.

[5] L’Anatolie ou Asie Mineure est la péninsule située à l’extrémité occidentale de l’Asie. Dans le sens géographique strict, elle regroupe les terres situées à l’ouest d’une ligne Çoruh-Oronte, entre la Méditerranée, la mer de Marmara et la mer Noire, mais aujourd’hui elle désigne couramment toute la partie asiatique de la Turquie