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Marguerite de Foix

jeudi 20 août 2015

Marguerite de Foix (vers 1458-1486)

Duchesse consort de Bretagne

Gisant de Marguerite de Foix, Nantes.( Tombeau de François II de Bretagne et de Marguerite de Foix, dans la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes)Fille de Gaston IV de Foix-Béarn, comte de Foix, et d’Éléonore 1ère de Navarre, reine de Navarre.

Le 27 juin 1471, à Clisson [1], elle épouse le duc de Bretagne François II, fils de Richard de Bretagne, comte d’Étampes [2], et de Marguerite d’Orléans, comtesse de Vertus [3]. Il s’agissait pour François II d’un second mariage, sa première femme Marguerite de Bretagne étant morte en 1469.

Marguerite de Foix repose dans la cathédrale de Nantes, aux côtés de son mari et de Marguerite de Bretagne, dans un magnifique tombeau communément appelé « Tombeau de François II », chef-d’œuvre de la sculpture bretonne à l’aube de la Renaissance.

Marguerite de Foix possédait le spinelle Côte-de-Bretagne [4] qui, légué à sa fille Anne de Bretagne, entra dans le trésor royal de François 1er. Retaillé en forme de dragon pour constituer l’insigne de la Toison d’or [5] de Louis XV , il fait partie des joyaux de la Couronne [6] conservés au Musée du Louvre.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Marguerite de Foix (morte en 1486)/ Portail du duché de Bretagne/ Duc consort de Bretagne/

Notes

[1] Clisson est une commune de l’Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique. Clisson fait partie de la Bretagne historique, et était la clé de voûte de la défense des Marches de Bretagne face au Poitou et à l’Anjou avec son château. La ville est aussi connue comme Clisson l’italienne en raison de son architecture inspirée du modèle toscan. Clisson est située entre Nantes, Cholet et La Roche-sur-Yon, à la limite du Maine-et-Loire et de la Vendée.

[2] À l’époque carolingienne Étampes fut déjà le siège d’un comté, dont on gardait le souvenir au 10ème siècle, mais le mot reflétait alors une tout autre réalité que dans la suite : c’était une simple circonscription de l’Empire, dont l’administration ne se transmettait pas par droit d’héritage. Lorsque les Robertiens montent sur le trône et fondent la monarchie capétienne, le pays d’Étampes leur appartient en propre depuis longtemps, et sera une des pièces maîtresses du domaine royal sur lequel le roi exerce théoriquement un contrôle direct. Il y a aura bien cependant des vicomtes d’Étampes au 11ème siècle, à une époque où les premiers capétiens peinent à établir leur autorité sur leur propres terres. L’Etampois ne sera érigé en comté qu’après avoir été attribué en apanage à Louis de France, fils de Philippe le Hardi, puis en duché au 16ème siècle.

[3] Du 9ème au 13ème siècle, Vertus appartint successivement à l’archevêché de Reims puis au comté de Champagne. À ce titre, Vertus est intégré au domaine royal en 1284. En 1360, Jean le Bon l’érige en comté pour en faire la dot de sa fille Isabelle de France à l’occasion de son mariage avec Jean Galéas Visconti.

[4] Ce spinelle a appartenu à Marguerite de Foix, duchesse de Bretagne, puis à sa fille, Anne de Bretagne, reine de France. C’est la seule pierre d’origine subsistante de la liste de François 1er. Elle ne prit sa forme actuelle que sous Louis XV : la pierre fut alors taillée en forme de dragon et montée sur une décoration de l’ordre de la Toison d’Or, en diamants et pierres de couleur. Ce dernier joyau, contenant le grand diamant bleu de Louis XIV et le spinelle-dragon, fut volé lors du sac de l’Hôtel du Garde-Meuble en septembre 1792. Le spinelle fut récupérée par Louis XVIII vers 1796 et fut versé au fond reconstitué des joyaux de la Couronne en 1824.

[5] L’ordre de la Toison d’or, dit aussi la Toison d’or ou la Toison, est l’ordre de chevalerie le plus élevé et prestigieux de l’Espagne, fondé à Bruges (ville de l’État bourguignon) le 10 janvier 1430 par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, à l’occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal. Son premier chapitre se tient à Lille l’année suivante, en 1431, le port du collier devenant obligatoire le 3 décembre 1431.

[6] Les joyaux de la Couronne, appelés aussi diamants de la Couronne, sont un ensemble de bijoux de la Monarchie française puis de la République française dont l’origine remonte à François 1er. La pièce la plus célèbre est le Régent. Ils sont aujourd’hui conservés en partie au musée du Louvre.