Faustin succède au milieu du 3ème siècle à Hélie comme évêque de Lyon. Il est cité dans une lettre écrite en 254 par saint Cyprien, évêque de Carthage et Père de l’Église au pape Etienne 1er. Cyprien écrit avoir reçu de Faustin deux lettres sur l’état de l’Église en Gaule et demande au pape, à qui Faustin avait également écrit, d’intervenir. Faustin dénonce les excès de Marcien, premier évêque d’Arles, qui suivait l’hérésie de Novatien, en refusant de pardonner aux chrétiens qui s’étaient repentis après avoir rejeté l’Église lors de la persécution de Dèce [1]]].
À cette époque, Faustin n’est plus le seul évêque de Gaule, d’autres évêchés ayant été créé au moins à Vienne et à Arles et peut-être dans d’autres villes de Gaule. Néanmoins, dans l’affaire de Marcien, Faustin se fait le porte-parole des évêques de Gaule.