Né à Caen, introduit par Faret dans la Société des amis de Conrart, il fut l’intermédiaire entre Richelieu, dont il était le favori et l’Académie française, où il joua un rôle important jusqu’à la mort du Cardinal.
Il prit une part active à la fondation de l’Académie qui tint longtemps ses séances chez lui. Il s’employa à solliciter des adhésions pour la compagnie naissante, notamment celle de Balzac, fit partie de la délégation qui remercia les magistrats après l’arrêt de vérification et prononça le 4ème discours pour la défense du Théâtre.
Il collabora aux pièces des 5 auteurs. Il a laissé des lettres en prose, des poésies, des poèmes dramatiques, 8 tragédies, 10 comédies dont 2 tirées de Lope de Vega.
Sa faveur auprès de Richelieu lui permit de rendre de grands services à ses confrères, qui eurent l’occasion de lui prouver leur reconnaissance.
Quelque temps avant la mort du cardinal, Boisrobert, ayant encouru sa disgrâce fut exilé pendant plusieurs mois.
L’Académie députa plusieurs de ses membres auprès du Cardinal pour demander le rappel de leur collègue dont ils obtinrent la grâce.