Né à Olynthe [1], il est le neveu d’Aristote qui le forme en même temps qu’Alexandre le Grand dont il devient l’ami. Il accompagne celui-ci lors de sa campagne d’Asie en tant qu’historiographe et nous lui devons un Récit de la campagne d’Alexandre.
Il est aussi l’auteur d’une Histoire de la Grèce de 387 à 357 av.jc et d’une Chronique de la guerre de Phocide. Vers 335, il suivit Alexandre dans ses expéditions et envoya à Aristote des observations astronomiques trouvées à Babylone [2] et remontant à plus de 2000 ans. Il explore, lors du passage de l’expédition en Égypte, la région de haut-Nil et en fait un compte rendu à Alexandre.
De mœurs sévères, il blâma les excès auxquels se livrait Alexandre, refusa de reconnaître sa divinité, et même eut le malheur de lui déplaire par quelques railleries.
En 327, il adresse une protestation officielle au roi quand celui-ci cherche à imposer à ses officiers grecs et macédoniens de se prosterner devant lui selon les règles de l’étiquette perse. Si Alexandre comprend qu’il doit renoncer à ce cérémonial, il ne le pardonne pas à Callisthène qui est jeté en prison puis accusé de complicité dans la conspiration des Pages et exécuté.