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Chélômôh dit Salomon

vendredi 5 septembre 2025, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 21 juillet 2011).

Chélômôh dit Salomon

Roi d’Israël de 970 à 931 av jc

Chélômôh dit Salomon Roi d'Israël de 970 à 931 av jc

Selon la bible [1], il était le fils de David et de Bethsabée. À son avènement, il doit faire face à de nombreuses rivalités et révoltes au sein de son royaume. Il élimine les partisans de son demi-frère Adonias. Le prêtre Abiathar est exilé, Joab exécuté. Le pharaon Siamon profite de la mort de David pour organiser une expédition en Palestine [2]. Il prend et détruit Gézer [3]. Mais devant l’armée de Salomon, il préfère une paix de compromis. Il donne sa fille en mariage à Salomon avec pour dot Gézer. Il consolida le royaume, fait construire le premier Temple de Jérusalem [4] et le palais royal et renforça l’armée. Il nomma à la tête de l’armée l’ancien chef de la garde personnelle de David. L’effort de modernisation porta sur les chars, peu utilisés dans le passé et la construction de places fortes. Il organisa une expédition militaire à Hamat [5] et Zoba [6] pour contrôler Tadmor [7] et la route des caravanes.

Il ouvrit Israël à l’influence étrangère par son mariage avec la fille du pharaon de Tanis [8], par des expéditions commerciales lointaines avec une flotte construite et équipée par Tyr qui rapporta d’immenses richesses, et par l’influence des femmes non juives de sa cour.

Au cours de son règne, il pris 700 épouses et 300 concubines. C’était le moyen d’assurer la paix avec les multiples cités états voisines. Mais cette situation entraîna des difficultés. il laissa se développer des religions païennes dans son entourage. Il accueillit à Jérusalem [9] la reine de Saba qui lui donna un fils Menelik et étendit en Afrique l’influence du judaïsme. Il crée un corps de fonctionnaires les lévites [10], dévoués au service de l’État. Il institue des écoles pour les former.

Cependant, le poids grandissant des impôts, le développement des cultes idolâtre et les querelles dynastiques provoquèrent la séparation entre les royaumes de Juda [11] et d’Israël aussitôt après sa mort en 931.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia /Portail de l’Israël antique et des Juifs dans l’Antiquité/Portail consacré à l’ancien Israël et aux Juifs de 1200 av. J.-C. jusqu’à l’an 500/ petit mourre dictionnaire d’histoire universelle édition Bordas 2004 p 1174

Notes

[1] La Bible est un ensemble de textes sacrés pour les juifs et les chrétiens. Les diverses confessions peuvent inclure des livres différents dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d’une religion à l’autre. La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le 8ème siècle av. jc et le 2ème siècle av. jc pour l’Ancien Testament, et la deuxième moitié du 1er siècle, voire le début du 2ème siècle pour le Nouveau Testament.

[2] Le nom Palestine désigne la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l’est du Jourdain et au nord du Sinaï. Si le terme « Palestine » est attesté depuis le 5ème siècle av. jc par Hérodote, il est officiellement donné à la région par l’empereur Hadrien au 2ème siècle, désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135. Elle est centrée sur les régions de la Galilée, de la Samarie et de la Judée. Ses limites sont au nord la Phénicie et le mont Liban et au sud la Philistie et l’Idumée. À l’époque des croisades, le Pérée au nord-est de la mer Morte, la Batanée et la Décapole au-delà du Jourdain y étaient attachés. La Palestine peut désigner le territoire situé uniquement à l’ouest du Jourdain. Historiquement, elle correspond à Canaan, à la Terre d’Israël et fait partie de la région de Syrie (Syrie-Palestine). Les Arabes, qui ont conquis la Palestine sur les Byzantins dans les années 630, divisent la province d’al-Sham en cinq districts (jund), dont l’un garde le nom de « Palestine » et s’étend du Sinaï jusqu’à Akko (connue par les Chrétiens sous le nom de Saint-Jean-d’Acre) ; son chef-lieu est d’abord Ludd (Lod) puis, dès 717, ar-Ramlah (Ramla) et plus tard Jérusalem. Les autres villes les plus importantes sont Rafah, Gaza, Jaffa, Césarée, Naplouse et Jéricho. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l’est par celui de « Jordanie », al-Urdunn, qui avait pour capitale Tibériade et incluait Akko et Tyr. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l’histoire. À partir du 10ème siècle, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au royaume chrétien de Jérusalem. Sous le gouvernement des Croisés, est fondé en 1099, le royaume latin de Jérusalem ; Jérusalem redevient capitale d’un État. Après la défaite et le départ des Croisés, aux 12ème et 13ème siècles, les jund (districts) arabo-musulmans sont réintroduits, mais leurs frontières sont sans cesse redéfinies.

[3] Gezer est une ville de l’Israël antique. Les chercheurs estiment que Gezer doit être identifiée à Tel Guezer en Israël, à mi-chemin environ sur la route entre Jérusalem et Jaffa.

[4] Le Temple de Salomon, également connu comme le premier temple de Jérusalem est selon la Bible hébraïque (I Rois 6-8 & II Chroniques 3-5), un lieu de culte édifié par le roi Salomon sur le mont Moria et détruit lors du siège de Jérusalem par l’armée babylonienne de Nabuchodonosor II.

[5] Hama Hamah et parfois Hamath, est une ville se trouvant en Syrie, chef-lieu du gouvernorat de Hama. C’est la cinquième plus grande ville du pays en nombre d’habitants. Elle occupe l’emplacement de l’antique Épiphanie de Syrie. De la forteresse au centre de la ville il ne reste guère que la colline sur laquelle elle était construite en bordure de l’Oronte.

[6] Zobah ou Aram-Zobah était un État araméen primitif et un ancien royaume vassal d’Israël mentionné dans la Bible hébraïque qui s’étendait au nord-est du royaume de David selon la Bible hébraïque

[7] Palmyre

[8] Tanis est le nom grec de l’antique cité de Djanet (Djâni en copte), et aujourd’hui un important site archéologique du nord-est de l’Égypte, sur la branche tanitique du Nil. La ville a longtemps été considérée comme la capitale de l’Égypte sous Ramsès II. Il n’en est rien, même si certaines traces le laissent paraître, notamment les innombrables blocs inscrits aux noms du célèbre pharaon. Mais Tanis est surtout connue pour les trésors funéraires issus de la nécropole royale des rois tanites de la XXIème dynastie (tombes de Psousennès Ier, d’Amenemopet, du général Oundjebaoundjed) et de la XXIIème dynastie (sarcophage intact de Sheshonq II, caveaux violés de Takélot Ier, Osorkon II, Sheshonq III et Pami).

[9] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif

[10] Les lévites avaient la responsabilité de chanter et jouer de la musique dans le temple. Les Lévites étaient préposés pour veiller sur les trésors de la maison de Dieu et les trésors des choses saintes. Pour qu’il soit pourvu à leurs besoins matériels et financiers, les Israélites devaient leur donner la dîme des récoltes. Ils étaient également chargés de les distribuer tant aux ouvriers du Seigneur qu’à ceux qui sont dans le besoin. Au sein du temple de Jérusalem, les Levites exerçaient de hautes fonctions, notamment dans l’enceinte même du temple où ils assuraient un service voué à Dieu, à la purification (les Lévites étaient soumis à des règles très strictes d’hygiène et devaient se présenter au peuple d’Israël avec des vêtements parfaitement soignés afin de parvenir à la pureté tant sur le plan matériel que spirituel).

[11] Le royaume de Juda est un petit royaume du Proche-Orient ancien établi par les Israélites à l’âge du fer. Selon la Bible, il existe de 931 à 586 av. jc, concomitamment avec le royaume d’Israël et en rivalité avec lui. L’archéologie permet de tracer l’existence de Juda en tant que royaume à partir du 8ème siècle av. jc. N Selon la Bible, sa création serait le résultat d’un schisme après la mort du roi Salomon. Après une période d’essor sous la domination de l’empire néo-assyrien, il est détruit par les Babyloniens sous le règne de Nabuchodonosor II dans un contexte de guerre entre Égyptiens et Babyloniens.