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John Graham (1er vicomte de Dundee) ou John Graham de Claverhouse

dimanche 22 décembre 2024, par lucien jallamion

John Graham (1er vicomte de Dundee) ou John Graham de Claverhouse (1648-1689)

1er vicomte Dundee-Aristocrate écossais et officier d’armée jacobite

Tory [1] et membre de l’Église épiscopale écossaise. Son implication dans les persécutions des Covenantaires [2], à une époque où il était responsable du maintien de l’ordre au sud-ouest de l’Écosse, après les rébellions des années 1670 et 1680, lui a valu le surnom de Bluidy Clavers [3] de la part des historiens presbytériens [4].

D’autre part, la loyauté envers le roi Jacques VII d’Écosse après la Glorieuse Révolution de 1688 [5], et son rôle de général de l’armée écossaise lors de la bataille de Killiecrankie [6], où il fut tué, lui a valu le titre de héros de la cause jacobite [7].

Si cette première rébellion jacobite fut un échec, il n’en a pas moins été une figure marquante, et en a tiré son second surnom de Bonnie Dundee.

La famille Graham de Kincardine descendait de la princesse Marie d’Écosse, seconde fille du roi Robert III d’Écosse. John Graham est né dans une branche cadette de la famille, ayant acquis la propriété de Claverhouse [8] près de Dundee [9].

Fils aîné de Sir William Graham et de Lady Madeline Carnegie 5ème fille du John Carnegie, 1er comte de Northesk.

Son père mourut en 1653, et avec son frère, ils furent alors placés sous la tutelle de leurs oncles. En 1660, ils devinrent burgesses [10] de Dundee, sans doute à l’instigation de leur oncle paternel George Graham.

John Graham hérita du domaine de Claverhouse vers 1667, à sa majorité. En 1669, l’oncle maternel de Graham, David Carnegie, lui obtint un poste de juge de paix pour l’Angus [11]

C’est en 1672 que Graham a commencé sa carrière militaire, en tant que Lieutenant dans le régiment écossais de Sir William Lockhart, placé sous le commandement du duc de Monmouth, au service du roi de France Louis XIV. En 1674, Graham occupait le grade de cornette [12] dans la garde de Guillaume d’Orange. Il participa, cette même année, à la Bataille de Seneffe [13], où il sauva le jeune prince lorsque le cheval de celui-ci tomba dans un terrain marécageux. En récompense de ses actions, Graham reçu la promotion de capitaine de la garde.

2 ans plus tard, après l’échec du siège de Maastricht [14], Graham démissionna et retourna en Écosse. Une lettre de Guillaume d’Orange le recommandait à son oncle et beau-père, le duc d’York, futur Jacques VII d’Écosse.

Après son départ de Hollande, Graham fut nommé capitaine par Charles II d’Angleterre et envoyé au sud-ouest de l’Écosse en 1678 afin de réprimer les réunions presbytériennes tenues en plein air, que le roi estimait séditieuses.

Toutefois, les difficultés de la tâche, l’hostilité populaire et l’étendue du pays qu’il devait surveiller étaient des obstacles trop grands pour ce chef d’un petit corps de cavalerie et, malgré ses actions vigoureuses, Graham n’accomplit que peu de choses. Il mena sa mission avec volonté, appliquant toujours les ordres reçus et étant à la fois juge et exécuteur. Ainsi, en 1685, exécuta-t-il sommairement le covenantaire John Brown, qui refusait de reconnaître la suprématie du roi.

Le 1er juin 1679, les Covenantaires mirent en fuite Graham et sa compagnie de dragons à la bataille de Drumclog [15] le vicomte se retrancha à Glasgow [16], qu’il défendit avec succès jusqu’au 3 juin, où il se dérouta vers Stirling [17]. Rejoint par le duc de Monmouth, l’ensemble de la milice et deux régiments de dragons, les forces royales se heurtèrent de nouveau aux Covenantaires, qu’ils vainquirent, lors de la bataille de Bothwell Brig [18], le 22 juin de cette même année.

En 1680, Graham retourna à Londres afin de plaider auprès du roi contre la méthode indulgente adoptée par Monmouth contre les Covenantaires les plus extrêmes. Le roi semble avoir été fasciné par son partisan loyal et, à partir de cette année, Graham progressa en rang et en honneur.

Dès 1680, il obtint en effet par permission royale la baronnie écossaise Macdougal de Freuch. En janvier 1681, Graham devint sheriff [19] de Wigtown [20], Dumfries [21], Kirkcudbright [22] et Annandale [23]. En 1682, il reçut la promotion de colonel d’un nouveau régiment levé en Écosse.

En janvier 1683, le cas du comte de Lauderdale fut débattu à la chambre des Lords [24]. Lauderdale était propriétaire des terres et des seigneurs de Dundee et Dudhope ; un décret des Lords le condamna en mars 1683 à payer la somme de 72 000 livres. Graham vit une partie des domaines de Lauderdale lui revenir par décret royal, et il fut nommé en mai au conseil privé [25] de la couronne d’Écosse.

De manière surprenante, Graham épousa en 1674 Lady Jean Cochrane, fille d’une famille fortement Covenantaire.

Peu après la mort de Charles II en 1685, Graham subit une disgrâce temporaire. Renvoyé du conseil privé, il y retourna toutefois dès le mois de mai 1685, bien que sa charge de justice, arrivée à expiration, ne fut pas renouvelée.

En 1686, il fut promu au grade de major-général [26] et également nommé Lord Provost de la ville de Dundee [27]. En 1688, il était commandant en second de l’armée du général Douglas, dont l’objectif était d’aider la dynastie déclinante des Stuarts en Angleterre.

C’est en 1688 que le titre de vicomte de Dundee fut créé pour Graham par Jacques VII, alors que l’armée écossaise était en Angleterre.

Le nouveau vicomte de Dundee retourna en Écosse, anticipant la rencontre de la convention ; il s’efforça aussitôt de raffermir l’allégeance de George Gordon 1er duc de Gordon , qui tenait le château d’Édimbourg [28] pour le roi. La convention se montrant hostile, Graham envisagea de former une autre convention à Stirling, destinée à siéger au nom de Jacques II, mais le projet fut abandonné devant l’hésitation de ses alliés.

Auparavant, le 18 mars, Graham avait quitté Édimbourg [29] à la tête d’une compagnie de 50 dragons dont la loyauté était sûre ; peu après son départ, les nouvelles de sa rencontre avec le duc de Gordon se répandirent dans la convention. Non sans une certaine confusion, de nombreux ordres furent aussitôt donnés ; le 30 mars, Graham fut publiquement dénoncé comme traître. Ses adversaires consacrèrent la moitié du mois d’avril à tenter de l’arrêter, d’abord à sa résidence de Dudhope, où il s’était retiré à son départ d’Édimbourg, puis à Glen Ogilvy. Graham échappa toutefois à ses poursuivants et se réfugia plus au nord.

En 1689, après que le roi Jacques fut renversé, Graham devint un fervent support de la cause des Stuart. Le nouveau vicomte de Dundee éleva d’ailleurs leur étendard sur le Dundee Law en marque de son support à la cause jacobite. Il rallia des supporters à la cause durant 4 mois, dans l’espoir que le roi Jacques revienne d’Irlande.

La plus grande victoire militaire de Dundee fut la bataille de Killiecrankie, livrée le 27 juillet 1689 contre les forces de Guillaume III, menées par le général Hugh Mackay .

John Graham, vicomte de Dundee, mourut sur le champ de bataille, mais son corps fut transporté à l’église Saint-Bride pour y être enterré, à quelques kilomètres de là.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Graham, 1st Viscount Dundee »

Notes

[1] Le terme Tories désigne les partisans d’une philosophie politique traditionaliste anglo-saxonne. Au Royaume-Uni, les Tories constituaient l’un des deux groupes parlementaires britanniques à partir du 17ème siècle, ancêtres du Parti conservateur. Réputés proches de la dynastie Stuart, ils étaient favorables à un pouvoir royal fort et défendaient les intérêts de l’aristocratie foncière. Inspirant la méfiance de la Maison de Hanovre, qui les suspectait de collusion avec la dynastie précédente, les rois du 18ème siècle leur préféraient les Whigs.

[2] Les Covenantaires formèrent un important mouvement religieux et politique en Écosse au 17ème siècle. Du point de vue religieux, ce mouvement s’attacha surtout à promouvoir et à développer le presbytérianisme, et à en faire une forme de gouvernement souhaitée par le peuple, en opposition avec l’Épiscopalisme, qui avait les faveurs de la couronne. Du point de vue politique, ce mouvement vit d’importantes évolutions du caractère et du fonctionnement du Parlement écossais, qui commença à se démarquer progressivement de ses origines médiévales. Dans son ensemble, ce mouvement était essentiellement conservateur dans le ton, mais il amorça une révolution qui embrasa l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande, et qui fut appelée les guerres des Trois Royaumes.

[3] Clavers le sanglant

[4] Le presbytérianisme est une forme du protestantisme calviniste qui s’est développée en Écosse puis, notamment, en Irlande du Nord et aux États-Unis. Les bases théologiques et ecclésiales en sont communes avec les églises réformées, mais l’usage a consacré le terme presbytérien pour désigner les églises, essentiellement anglophones, qui se situent dans une tradition héritée de l’Église d’Écosse. Les calvinistes anglais, qui sont généralement appelés puritains, sont pour la plupart restés au sein de l’Église d’Angleterre, qui conserve une confession de foi calviniste, la Confession de foi de Westminster, exceptés ceux qui ont voulu rendre l’Église totalement indépendante de l’État, qui sont devenus les congrégationalistes (aussi appelés independents ou non-conformistes). Les efforts missionnaires très importants des presbytériens ont conduit à la création de nombreuses Églises presbytériennes dans le monde.

[5] La Glorieuse Révolution d’Angleterre, aussi appelée Seconde Révolution anglaise, fut une révolution faussement décrite dans un premier temps comme « pacifique » (1688-1689). Terme à nuancer tout d’abord en raison des combats sévères qui opposèrent les partisans catholiques à l’armée néerlandaise de Guillaume III, ainsi qu’à cause de la sanglante contre-révolution qui s’ensuivit en Irlande peu de temps après. Elle eut pour conséquence de renverser le roi Jacques II (Jacques VII d’Écosse) et provoqua l’avènement de la fille de celui-ci, Marie II, et de son époux, Guillaume III prince d’Orange, à la suite de l’invasion néerlandaise de l’Angleterre menée par ce dernier. La révolution renforça la monarchie mixte et réaffirma le rôle du parlement face à la couronne.

[6] La bataille de Killiecrankie est un épisode de la seconde révolution anglaise. Elle eut lieu le 27 juillet 1689 dans le défilé montagneux de Killiecrankie, et opposa les clans des Highlands soutenant le roi Jacques VII d’Écosse aux troupes gouvernementales partisanes de Guillaume d’Orange commandées par le major-général Hugh Mackay. Elle se conclut par une victoire des jacobites. Mais ceux-ci ayant perdu leur chef, le vicomte Dundee, au cours des combats, ils furent défaits le mois suivant lors de la bataille de Dunkeld.

[7] Le jacobitisme historique est un mouvement politique proche des Tories entre 1688 et 1807, composé de ceux qui soutenaient la dynastie détrônée des Stuarts et considéraient comme usurpateurs tous les rois et les reines britanniques ayant régné pendant cette période. Soutenu par les monarchies catholiques françaises et espagnoles, il était surtout implanté en Irlande et dans les Highlands d’Écosse qui furent le théâtre de plusieurs révoltes soutenues par la France. Plus marginalement, le jacobitisme disposait également d’un certain nombre de partisans dans le nord de l’Angleterre et au Pays de Galles.

[8] Claverhouse est un quartier résidentiel situé à la périphérie nord de Dundee, en Écosse, avec le centre-ville situé à 2 miles (3,2 km) de la région.

[9] Dundee, anciennement Alectum, est une ville du nord-est de l’Écosse à environ 100 km au nord d’Édimbourg, sur la rive nord de l’estuaire du fleuve Tay, près de la côte est de la mer du Nord. C’est la quatrième plus grande ville d’Écosse. Elle est connue en Grande-Bretagne sous le nom de City of Discovery (ville de la découverte) en raison des activités scientifiques qui s’y déroulèrent, ainsi qu’en référence au RRS Discovery, le navire de l’expédition de Robert Falcon Scott vers l’Antarctique, qui y fut construit et qui est aujourd’hui à quai à Dundee.

[10] citoyens libres

[11] L’Angus est une région de lieutenance de l’est de l’Écosse située entre Dundee et Aberdeen sur la côte de la mer du Nord. L’Angus a pour origine l’antique royaume Picte de Circhenn ou Cirig fondé par le mythique roi picte éponyme Cirig ou Circin. La région est également associée avec le roi Uurdech ou Feradach Uclea dont la fille Mongfind est réputée être épouse de l’Eóganachta de Munster Conall Corc mac Lugaid et mère de Lughid et de Cairpre Cruithechan (le petit Picte) ce dernier étant l’ancêtre des Eóganachta de Magh Geirginn.

[12] Le grade militaire de cornette, désignait, dans la cavalerie légère française de l’ancien Régime, l’officier le moins gradé de chaque cornette, et alternativement une petite troupe d’hommes à cheval.

[13] La bataille de Seneffe eut lieu dans le cadre de la guerre de Hollande le 11 août 1674 et opposa l’armée française commandée par le prince Louis II de Bourbon-Condé à l’armée austro-hispano-néerlandaise dirigée par Guillaume d’Orange.

[14] Maastricht est une ville des Pays-Bas, située dans le sud de la province du Limbourg dont elle est le chef-lieu. Anciennement, en français, la ville était appelée Maëstricht ou Maestricht. Au 16ème siècle Maastricht est une des plus grandes villes des Pays-Bas. En 1521, Charles Quint, qui entend défendre la religion catholique contre le Protestantisme, interdit la diffusion de la nouvelle doctrine dans tous les Pays-Bas, et en 1535 15 anabaptistes sont brûlés sur un bûcher place du Vrijthof. Lors de la Furie iconoclaste de 1566, les icônes et mobiliers des églises et chapelles de Maastricht furent en partie détruits. Dans ces années l’économie de la ville se ralentit, et la pauvreté s’étendit. En 1579, l’armée espagnole, commandée par Alexandre Farnese, duc de Parme, assiégea la ville et la prit le 1er juillet de cette année, après quoi la re-catholisation de la ville commença. En 1632, Frédéric-Henri d’Orange-Nassau conquit la ville après l’avoir assiégée durant 74 jours. Le gouverneur de la ville, Frédéric-Henri, permit alors à Maastricht de s’intégrer aux Provinces-Unies protestantes. Le condominium entre le duc de Brabant et Liège fut rétabli. Les conditions de la paix furent de donner aux protestants et aux catholiques les mêmes droits et la liberté religieuse. En 1673, la ville est prise par Vauban sur l’ordre de Louis XIV. Lors de ce siège mourut d’Artagnan, tué d’une balle de mousquet reçue dans la gorge, le 25 juin. La ville reste sous domination française jusqu’en 1678

[15] La bataille de Drumclog a eu lieu le 1er juin 1679, entre un groupe de Covenanters et les forces de John Graham de Claverhouse, à Drumclog, dans le South Lanarkshire, en Écosse.

[16] Glasgow est la ville la plus grande et la plus peuplée d’Écosse et la troisième ville du Royaume-Uni. Elle est située dans l’ouest de la partie centrale des lowlands écossaises. Le gentilé Glaswégien désigne aussi, au singulier, le dialecte local. La naissance de la ville est basée sur deux fondations médiévales, l’ancien archidiocèse de Glasgow et l’université de Glasgow en 1451. L’essor décisif surgit toutefois après les Lumières écossaises, imposant un précoce taux d’alphabétisation et une rapide transition de la maîtrise de l’outil au machinisme. À partir du 18ème siècle, Glasgow est un centre considérable du commerce transatlantique

[17] Stirling est une cité écossaise, située dans le council area de du même nom dont elle constitue le siège et dans la région de lieutenance de Stirling and Falkirk. Elle est bordée par le Forth, en amont d’Édimbourg. Autrefois capitale du royaume d’Écosse, Stirling porta le titre de « burgh royal » (« bourg royal ») jusqu’en 2002

[18] La bataille de Bothwell Bridge, ou de Bothwell Brigg, ou de Bothwell Brig, oppose en Écosse, non loin de Hamilton, le 22 juin 1679, les troupes royalistes du duc de Monmouth aux rebelles covenantaires, qui sont mis en déroute.

[19] Shérif (en anglais sheriff) est le nom donné à une fonction politique et publique (en vigueur au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Irlande et en Inde), de même qu’à la personne chargée de cette fonction.

[20] Le comté de Wigtown ou Wigtownshire et parfois West Galloway est un ancien comté dans le Sud-Ouest de l’Écosse. En tant que Wigtown, c’était une des régions de lieutenance d’Écosse avec pour chef-lieu historique la ville de Wigtown.

[21] Dumfries est une ville (et ancien burgh royal) d’Écosse, capitale administrative du council area (après avoir été celle de la région) de Dumfries and Galloway et appartenant à la région de lieutenance du Dumfriesshire, au sud-ouest de l’Écosse. Dumfries fut fondée en 1186. En 1306, le futur roi d’Écosse, Robert 1er d’Écosse y assassina son rival pour le trône, John III Comyn.

[22] Kirkcudbright, est une ville et paroisse civile, située dans le council area de Dumfries and Galloway, dans la région de lieutenance du Stewartry of Kirkcudbright. Elle se trouve au sud de l’Écosse, à l’embouchure de la Dee, à 10 kilomètres de la mer.

[23] Annandale est une vallée de Dumfries et Galloway, en Écosse, qui tient son nom de la rivière Annan. Elle s’étend du nord au sud des Southern Uplands à Annanhead (au nord de Moffat) à Annan dans le Solway Firth. Annandale est également un ancien district d’Écosse, situé en bordure du Liddesdale à l’est, du Nithsdale à l’ouest, du Clydesdale et du Tweeddale au nord et du Solway Firth au sud.

[24] La Chambre des Lords est la chambre haute du Parlement du Royaume-Uni. Le Parlement comprend également la reine et la chambre basse, la Chambre des communes du Royaume-Uni. La Chambre des Lords se compose de membres nommés à vie par la reine sur proposition du Premier ministre, de 92 lords héréditaires élus parmi les membres des différentes pairies du Royaume-Uni et de 26 lords clercs de l’Église d’Angleterre, membres de droit.

[25] Le Très Honorable Conseil privé de Sa Majesté (His Majesty’s Most Honourable Privy Council en anglais et Tra Anrhydeddus Gyfrin Gyngor Ei Fawrhydi en gallois) ou, plus généralement, le Conseil privé (Privy Council en anglais et Cyfrin Gyngor en gallois), est l’organe légalement chargé de conseiller le monarque du Royaume-Uni.

[26] Le major général, est un grade deux étoiles dans l’armée britannique et les Royal Marines. Le grade a également été brièvement utilisé par la Royal Air Force pendant un an et demi, de sa création à août 1919. Dans l’armée britannique, un major général est le grade habituel pour la nomination de commandant de division. Dans les Royal Marines, ce grade est détenu par le commandant général. Un général de division est supérieur à un brigadier mais subordonné à un lieutenant général.

[27] Le lord-prévôt de Dundee est le président et le responsable municipal de la City of Dundee local authority en Écosse. Ils sont élus par le conseil municipal et servent non seulement comme président de ce corps, mais comme une figure de proue et aussi lord-lieutenant pour la cité. Ils sont équivalents à bien des égards à l’institution de maire qui existe dans d’autres pays. Chacune des 32 local authorities d’Écosse élit un Provost, mais ce ne sont que les quatre principales villes, Glasgow, Édimbourg, Aberdeen et Dundee qui ont un Lord Provost, qui sert aussi de Lord Lieutenant pour la ville

[28] Le château d’Édimbourg est une ancienne forteresse sur un rocher d’origine volcanique dans le centre de la ville d’Édimbourg. Il a été utilisé dans un but militaire depuis près de 300 ans et n’a été transféré à un usage civil que récemment.

[29] Édimbourg est une ville de la côte d’Écosse au Royaume-Uni, et est sa capitale depuis 1532. Elle est le siège du Parlement écossais, qui a été rétabli en 1999.