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Charles-Jean-Baptiste de Fleuriau d’Armenonville

vendredi 19 janvier 2024, par lucien jallamion

Charles-Jean-Baptiste de Fleuriau d’Armenonville (1686-1732)

Comte de Morville-Homme d’État français

Fils de Joseph Fleuriau d’Armenonville , il est ambassadeur en Hollande, puis secrétaire d’État à la Marine [1] du 28 février 1722 au 16 août 1723, année où il est reçu à l’Académie française [2].

Lorsque le cardinal Dubois entre en agonie, le duc d’Orléans envoie Fleuriau de Morville à Versailles pour mettre la main sur les papiers du mourant et, en récompense, le fait nommer à sa place secrétaire d’État aux Affaires étrangères le 16 août 1723. Il demeura en poste jusqu’au 19 août 1727.

Il épouse Charlotte Elisabeth de Vienne. De leur union naissent 2 filles, les marquises de Crussol et de Surgères.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Jean-Philippe Zanco, Dictionnaire des Ministres de la Marine 1689-1958, S.P.M. Kronos, Paris, 2011.

Notes

[1] Secrétaire d’État était la désignation officielle sous l’Ancien Régime d’officiers de la Couronne au rôle équivalent à celui des directeurs d’administration centrale ou des directeurs de cabinet des ministres actuels. Chaque secrétaire d’État était responsable initialement d’un département géographique, c’est-à-dire un ensemble de provinces et des pays étrangers dans le prolongement desdites provinces (le secrétaire d’État qui avait dans son département la Guyenne était par exemple responsable des expéditions avec l’Espagne). Les compétences furent ensuite réparties par département spécialisé, c’est-à-dire par champ de compétence fonctionnel (Maison du roi, Affaires étrangères, Guerre, Marine, etc.). La première spécialisation monothématique date de 1588 avec l’arrivée de Louis Revol au poste de secrétaire d’État des Affaires étrangères, en remplacement de Nicolas de Neufville, seigneur de Villeroy. Dans leurs différents départements, les secrétaires d’État conseillaient le souverain, contresignaient et expédiaient les décisions royales (déclarations et édits).

[2] L’Académie française, fondée en 1634 et officialisée le 29 janvier 1635, sous le règne de Louis XIII par le cardinal de Richelieu, est une institution française dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs. Intégrée à l’Institut de France lors de la création de celui-ci le 25 octobre 1795, elle est la première de ses cinq académies. La mission qui lui est assignée dès l’origine, et qui sera précisée le 29 janvier 1635 par lettres patentes de Louis XIII, est de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous, donc d’uniformiser cette dernière. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire : la première édition du Dictionnaire de l’Académie française est publiée en 1694 et la neuvième est en cours d’élaboration. L’Académie française rassemble des personnalités marquantes de la vie culturelle : poètes, romanciers, dramaturges, critiques littéraires, philosophes, historiens et des scientifiques qui ont illustré la langue française, et, par tradition, des militaires de haut rang, des hommes d’État et des dignitaires religieux.