À sa mort en 94 av. jc, le roi Nicomède III de Bithynie [1] laisse 2 fils, Nicomède IV qui lui succède et un second fils peut-être illégitime nommé Socratès, qui revendique également le trône.
Après avoir tenté d’assassiner Nicomède IV par l’intermédiaire d’un certain Alexandre, le roi Mithridate VI du Pont décide de lui opposer Socratès, qui envahit la Bithynie à la tête d’une armée pontique commandée par les généraux Archélaos et son frère Néoptolème et s’empare du royaume.
Vaincu, Nicomède III s’enfuit à Rome où il retrouve Ariobarzane 1er de Cappadoce, lui aussi dépossédé de son royaume au profit d’ Ariarathe IX , fils de Mithridate VI, afin de réclamer justice.
Le Sénat romain décide d’envoyer en 90 av. jc une commission conduite par Manius Aquilius, fils du créateur de la province d’Orient. Socratès réclame l’assistance de Mithridate VI, mais ce dernier se garde d’intervenir et, afin d’éviter d’avoir à le livrer aux Romains, le fait mettre à mort.