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Neri di Bicci

samedi 17 décembre 2022, par ljallamion

Neri di Bicci (1418-1492)

Peintre florentin de la Renaissance

Fils du peintre Bicci di Lorenzo . Son père et son grand-pêre Lorenzo di Bicci étaient tous deux peintres à Florence [1]. Neri di Bicci reste fidèle à l’esthétique byzantine [2], fonds d’or et schémas traditionnels et tente d’intégrer les nouvelles conceptions de la perspective et de l’éclairage introduites par la Renaissance. Il s’inspire de Filippo Lippi ou d’autres maîtres. Son œuvre est importante.

Entre 1453 à 1475, toutes les œuvres réalisées dans son atelier sont répertoriées dans le livre Ricordanze [3]. Ce document est un témoignage unique sur les pratiques artistiques à Florence au Quattrocento [4].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Neri di Bicci/ Portail de l’Italie/ Catégories : Peintre italien du 15ème siècle

Notes

[1] Florence est la huitième ville d’Italie par sa population, capitale de la région de Toscane et siège de la ville métropolitaine de Florence. Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du royaume d’Italie entre 1865 et 1870

[2] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[3] aujourd’hui conservé au Musée des Offices à Florence

[4] Le Quattrocento, contraction de millequattrocento en italien, est le 15ème siècle italien, succédant au Moyen Âge. C’est le siècle de la Première Renaissance, mouvement qui amorce le début de la Renaissance en Europe. Ce mouvement qui se caractérise en peinture par une rupture avec le goût byzantin régnant dans toute l’Europe, apparaît à Florence en premier lieu. À cette période a lieu un véritable bouillonnement culturel en matière d’art, dans les cités de Venise, Milan, Rome et Mantoue pour ne citer que les plus émergentes. On assiste à une véritable compétition des cités-États qui s’offrent les services d’artistes aux noms prestigieux. D’autres capitales italiennes, comme Bologne, Ferrare, Urbino, Bari, Pérouse, Padoue, Naples, Palerme et Ravenne, ont contribué aussi par leurs échanges nombreux, au renouveau artistique.