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L’histoire pour le plaisir

Aldrien

samedi 7 mai 2022, par lucien jallamion

Aldrien (vers 373-464)

Roi de Bretagne

Petit-fils de Gradlon Mawr , qui a régné après son père le roi Salomon 1er .

En tant qu’héritier du neveu d’ Eudaf Hen , c’est auprès du jeune Aldrien que Gwithilin, l’archevêque de Londres [1], voyage avec une députation pour lui offrir le Haut Trône britannique.

Il n’y avait pas eu de monarque en Grande-Bretagne depuis la mort de l’empereur Gratien, et en 410 l’armée et l’administration romaines avaient décidé de se retirer complètement à Rome.

Aldrien était conscient de l’état chaotique du pays et des dommages causés par l’invasion des Pictes [2], des Saxons [3] et des Irlandais.

Il n’était donc pas disposé à prendre le royaume mais a envoyé son frère, Constantin, à sa place, avec 2000 hommes armés pour assurer le trône.

Après avoir épousé la sœur de Saint-Garmon, évêque de Man et avoir eu 4 fils, Aldrien mourut en 464

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire des nations celtes/ Aldrien, roi de Bretagne/ traduit par mes soins

Notes

[1] L’évêque de Londres est à la tête du diocèse anglican de Londres, dans la province de Cantorbéry. Il siège à la cathédrale Saint-Paul. Il s’agit de l’un des cinq « grands sièges », avec les deux archevêchés et les évêchés de Durham et Winchester, dont les titulaires sont systématiquement membres de la Chambre des lords. De par sa situation, l’évêque de Londres a souvent eu une influence notable sur des membres de la famille royale anglaise et sur divers politiciens. Il est le troisième ecclésiastique d’Angleterre en importance, derrière les archevêques de Cantorbéry et d’York.

[2] Les Pictes étaient un peuple établi principalement dans les Lowlands de l’Écosse. Les migrations Pictes s’installent entre les différentes vagues de migrations goïdeliques (gaëliques) et gallo-britonniques. Leurs ancêtres seraient venus du continent à la fin de la préhistoire, peut-être au cours du 1er millénaire avant jc. Leur première mention est due à l’orateur breton Eumenius, en 297, ce dernier les cite aux côtés des Hibernii (les Irlandais) comme ennemis des Bretons.

[3] Sans doute dès le 6ème siècle, les Saxons constituent quatre royaumes au sud de l’île : l’Essex, le Sussex, et le Wessex (respectivement terres saxonnes de l’Est, du Sud et de l’Ouest) ainsi que le Middlesex, plus éphémère puisqu’il fut annexé à la terre des Angles, l’Angleterre (Englalånd > England). Dans l’ensemble, les Saxons montrent également une résistance assez forte au Christianisme, alors en plein essor dans le royaume de Kent au début du 7ème siècle sous l’influence du missionnaire romain Paulinus. Si dès le 7ème siècle, la présence de Bretwaldas, sortes de « sur-rois », est attestée parmi les Anglo-Saxons de Grande-Bretagne. C’est seulement au 10ème siècle qu’une dynastie saxonne, à savoir celle de Wessex, s’impose finalement sur l’île sous le règne d’Alfred le Grand, pour une courte période jusqu’à l’invasion normande. La langue des Saxons donne naissance au vieil anglais, remplaçant dans une grande partie des îles britanniques les anciens dialectes celtiques.