Né près d’Autun [1], il étudia à Avallon [2] et aussi à Luzy [3], avec son cousin Scapilion.
Ordonné prêtre à 34 ans par Saint Agrippinus, évêque d’Autun, il devint abbé de la proche abbaye de Saint-Symphorien [4].
Alors qu’il se trouvait à Paris en 555, l’évêque Eusèbe mourût. Le roi Childebert garda Germain près de lui, et avec le consentement unanime du peuple et du clergé, il fut consacré pour le siège devenu vacant.
Dans son nouvel état, l’évêque continua à pratiquer les vertus et austérités de sa vie monastique, et travailla avec ardeur pour réduire les maux causés par les incessantes guerres et la débauche des nobles. Il participa aux 3ème et 4ème Conciles de Paris en 556 et 573 et aussi au 2ème Concile de Tours le 18 novembre 567.
Il persuada le roi d’éradiquer les pratiques païennes qui existaient encore en Gaule et d’interdire les débordements qui accompagnaient encore la célébration de la plupart des fêtes Chrétiennes.
Le 13 décembre 558, l’église Saint-Vincent fut achevée et consacrée par Germain, le jour même où le roi Childebert mourrait. Un monastère fut élevé à proximité de l’église. Caribert devint roi de Paris. Germain fut obligé de l’excommunier pour immoralité en 568.
Caribert mourut vers 570. Paris tomba entre les mains du roi Sigebert. Germain écrivit à la reine Brunehaut une lettre, lui demandant d’user de son influence pour empêcher la poursuite de la guerre. Germain mourut l’année suivante, sans avoir vu la paix rétablie.