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Iotapa (fille de Sampsiceramus II)

mardi 21 septembre 2021, par ljallamion

Iotapa (fille de Sampsiceramus II)

Princesse syrienne de la famille royale d’Emèse

Fresques de l'église Saint-Élian d'Émèse (Homs en Syrie) érigée en 432 D’origine syrienne [1], arménienne [2], grecque et méde [3]. Fille du roi Sampsigéram II d’Emèse et de la reine Iotapa qui régnait sur Emèse [4]. Elle épousa le prince hérodien Aristobule le mineur d’origine juive, nabatéenne [5] et édomite [6]. Il était un petit-fils du roi de Judée, Hérode le Grand.

Ce mariage pour Aristobule Minor était un mariage prometteur en termes dynastiques. Iotapa et Aristobule ont choisi de vivre en tant que citoyens privés au Moyen-Orient.

Iotapa et Aristobule avaient une fille appelée Iotapa, née sourde et muette. En dehors de leur fille, ils n’avaient plus de descendants.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Iotapa (daughter of Sampsiceramus II)/ Traduit par mes soins

Notes

[1] La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu’au Liban, les conditions d’une future indépendance politique.

[2] L’Arménie Mineure ou Arménie Inférieure, également appelée Petite Arménie, couvre les régions autrefois peuplées d’Arméniens situées à l’ouest et au nord-ouest du royaume d’Arménie. Cette couverture géographique a quelque peu varié avec le temps. Durant l’Antiquité, l’Arménie Mineure connaît une lignée arménienne de rois, ultérieurement remplacés par des rois désignés par Rome, dont le dernier est Aristobule ; la région est alors annexée à l’Empire romain.

[3] À l’époque hellénistique, la Médie tombe sous le contrôle des Grecs, et est incluse après les conflits opposant les Diadoques dans les territoires contrôlés par les Séleucides, après avoir été un temps dominée par Antigone le Borgne. L’ancien général Atropatès qui dirigeait le contingent mède de l’armée perse à la bataille de Gaugamèles, se rallie par la suite à Alexandre le Grand et devient satrape du nord de la Médie, qui devient la Médie Atropatène, futur Azerbaïdjan, qu’il parvient à rendre autonome du pouvoir séleucide. La capitale de ce royaume se trouvait à Gazaca. Après plusieurs décennies d’indépendance, le roi Artabanzanes doit conclure un traité de vassalité avec Antiochos III en 220 av.jc. Cette région reste peu hellénisée, à la différence du sud de la Médie, centré autour d’Ecbatane. Plusieurs villes nouvelles y sont fondées par les souverains séleucides, et l’ancienne Rhaga est renommée Europa. Un satrape local, Molon, se révolte en 220 contre Antiochos III, qui le défait. Entre 163 et 160, c’est un autre satrape de Médie, Timarque, qui se révolte contre Démétrios 1er Sôter, et réussit à prendre le pouvoir en Babylonie, avant d’être finalement soumis. Les révoltes qui secouent le royaume séleucide vers 150 profitent au roi parthe Mithridate 1er qui prend alors la Médie, ainsi que l’Atropatène. Après plusieurs décennies de luttes, le pouvoir des Arsacides est finalement assuré en Médie, en dépit des attaques des nomades orientaux, Scythes ou Tokhariens. La région est réorganisée administrativement, et la ville de Rhaga/Europa est renommée Arsacia.

[4] Homs

[5] Les Nabatéens étaient un peuple commerçant du sud de la Jordanie et de Canaan, et du nord de l’Arabie, dont les peuplements dans les oasis au temps de Flavius Josèphe ont donné le nom de Nabatène à la région frontalière entre la Syrie et l’Arabie, entre l’Euphrate et la mer Rouge. Leur capitale était la cité troglodytique de Pétra, située aujourd’hui en territoire jordanien. Leur commerce se déroulait principalement entre les oasis, où ils pratiquaient l’agriculture de manière intensive. Ces oasis étaient reliées par des routes commerçantes. Les frontières de cet ensemble n’étaient pas précisément définies. L’empereur romain Trajan soumet les Nabatéens définitivement et les incorpore à l’Empire, où leur culture se dissipe et disparaît.

[6] Édom est un petit royaume du Proche-Orient ancien situé au sud de la mer Morte, au sud de la Transjordanie et de la Judée, de part et d’autre de la vallée de l’Arabah. Le terme Édom désigne à la fois un peuple, les Édomites, et une région. Comme les royaumes israélite et moabite voisins, le royaume d’Édom apparaît à l’âge du fer. Il perdure pendant trois siècles, 8ème au 6ème siècle av. jc environ, durant lesquels il se confronte à ses voisins : Juda à l’ouest et Moab au nord. Les Édomites connaissent leur plus grande prospérité à l’époque assyrienne et babylonienne. Sous la pression des tribus nomades du désert, leur position se fragilise en Transjordanie. Alors que le royaume de Juda s’affaiblit, ils s’installent graduellement au sud de la Judée. L’invasion continue de populations arabes finit par les rendre minoritaires dans leur territoire historique. À partir de la période perse achéménide, le terme apparenté « Idumée » est utilisé pour désigner une région du nord du Néguev et s’étendant dans la Shéphélah, peuplée d’Édomites ou Iduméens.