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Antiochis III

vendredi 5 mars 2021, par lucien jallamion

Antiochis III

Princesse de l’époque Hellénistique de la dynastie Séleucide

Fille d’Antiochos III Mégas et de Laodicé III, l’épouse d’Ariarathe IV roi de Cappadoce [1] et la mère de Stratonice IV qui épousa successivement les frères Eumene II et Attale II de Pergame.

Antiochis III est par ailleurs l’héroïne d’une étrange affaire liée à la succession de son époux Ariarathe IV. Selon Diodore de Sicile la reine Antiochis aurait été stérile et désespérant d’avoir de donner un héritier au roi elle lui aurait supposé 2 enfants Ariarathe et Oropherne avant de mettre au monde deux filles et un fils, Mithridate.

Informé par les aveux de la reine, le roi Ariarathe envoie son fils aîné à Rome et le second en Ionie [2] pour y être élevés à la manière des Romains et il désigna Mithridate comme son successeur sous le nom royal d’Ariarathe V avant de mourir peu après

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Antiochis III/ Portail de la Grèce antique/ Catégories : Séleucides

Notes

[1] Bien que vassale de l’Empire perse, la Cappadoce continue à être gouvernée par ses propres dirigeants, organisés en une aristocratie de type féodal. En 330 av. jc, elle devient indépendante sous le roi Ariarathe 1er, qui reconnaît symboliquement la suzeraineté d’Alexandre le Grand et fonde une dynastie. Sous Ariarathe IV ont lieu les premiers contacts avec Rome. La Cappadoce devient alors l’alliée des Romains contre les Séleucides, mais elle est vaincue. Suit une période confuse, au terme de laquelle la dynastie d’Ariarathe disparaît dans les guerres contre le royaume du Pont. En 92 av. jc, Rome vient au secours du royaume de Cappadoce pour repousser le roi du Pont Mithridate VI, qui s’en était emparé, et rétablir le pouvoir d’Ariobarzane 1er, appelé par les Grecs Philoromaios (« ami des Romains »). La Cappadoce, avec opportunisme, soutient successivement Pompée, Jules César, Marc Antoine et enfin Octave. En 17, par suite de la disgrâce du roi Archélaos, la Cappadoce est intégrée par Tibère à l’Empire romain, dont elle devient une province impériale, à laquelle sont bientôt incorporées les régions du Pont et de l’Arménie Mineure.

[2] L’Ionie est une région du monde grec antique située à l’ouest de l’Asie mineure, entre Phocée et Milet. Elle correspond à la région située dans un rayon de 170 km autour de la ville actuelle d’Izmir. Elle emprunte son nom à Ion, ancêtre légendaire des peuples de cette région. C’est en Ionie que se sont développées les premières formes de science de la philosophie en Occident, chez les penseurs appelés Présocratiques. Les côtes ioniennes présentent beaucoup d’avantages économiques : de bons abris naturels facilitant l’établissement de ports pour le commerce avec des communications aisées vers l’arrière-pays, un climat agréable, des vallées ouvertes pour la culture des céréales et l’élevage des chevaux, des plateaux pour l’élevage des moutons, des collines pour les arbres fruitiers et les oliviers. Dans l’Antiquité, elle fédérait douze cités grecques, du continent et des îles : Chios, Éphèse, Érythrée, Clazomènes, Colophon, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Priène, Samos et Téos. Halicarnasse les rejoignit après. Brillant foyer de la civilisation hellénique aux 7ème et 6ème siècle av. jc, elle appartient à une ensemble plus vaste appelé « Grèce d’Asie » ou « Grèce de l’Est ».