Auteur gallo-romain d’un poème de 92 lignes en vers élégiaques [1], intitulé “Ad Nympham nimis cultam”, qui contient un grand nombre d’expressions reprises aux poètes plus anciens et porte toutes les marques de ce travail artificiel qui caractérise la dernière poésie latine. Il fut inclus dans plusieurs anthologies postérieures. Son auteur, un rhéteur à Tolosa [2] en Gaule, était l’oncle maternel d’Ausone, qui parle de lui avec une grande estime et rapporte qu’il a bénéficié de l’amitié des frères de Constantin 1er quand ils vivaient à Tolosa, et qu’il a été par la suite appelé à Constantinople [3] pour diriger l’éducation d’un des Césars.