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Phocas de Sinope ou Phocas le jardinier

dimanche 15 novembre 2020, par ljallamion

Phocas de Sinope ou Phocas le jardinier

Martyr

Selon la tradition chrétienne, Phocas était un jardinier vivant à Sinope [1], au bord de la mer Noire [2] en Turquie, qui nourrissait les pauvres avec ses récoltes et qui a aidé des chrétiens persécutés.

Au cours des persécutions ordonnées par l’empereur Dioclétien, il a offert l’hospitalité aux soldats chargés de l’exécuter, et proposé de les aider dans leurs recherches.

Ignorant son identité, les soldats ont accepté l’invitation. Pendant la nuit, il a creusé sa propre tombe, a prié pour lui-même, puis au réveil des soldats leur a révélé son nom.

Ceux-ci ont alors hésité, proposant de mentir à leur commandement et dire qu’ils ne l’avaient pas trouvé, mais Phocas a refusé, présenté son cou pour être décapité. Il fut enterré dans la tombe qu’il avait creusée lui-même.

Les premières traces de son nom sont présentes dans les écrits de Astérios d’Amasée vers 400.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Saint Phocas »

Notes

[1] Sinop (anciennement Sinope) est une ville de Turquie, préfecture de la province du même nom, située au bord de la mer Noire. Dans l’Antiquité, elle était considérée comme une des plus importantes villes de la région de la mer Noire. La ville est située sur une presqu’île.

[2] La mer Noire est une mer située entre l’Europe et l’Anatolie. Large d’environ 1 150 km d’ouest en est et de 600 km du nord au sud, elle s’étend sur une superficie de 413 000 km². Elle communique au nord avec la mer d’Azov par le détroit de Kertch, et au sud-ouest avec la Méditerranée par le Bosphore, la mer de Marmara et le détroit des Dardanelles. Dans l’Antiquité, les Grecs la désignèrent d’abord par Skythikos Pontos. Les Scythes, peuple de langue iranienne, la désignèrent comme Axaïna, c’est-à-dire « indigo ». Les Grecs quand ses courants et ses vents leur devinrent familiers, la désignèrente comme Pontos Euxeinos, traduit en français par Pont-Euxin.Les Romains l’appelèrent Mare Caecili, terme qui fut traduit par la suite par les bulgares en « mer Cécile ».Au 13ème siècle, elle apparaît sur les portulans génois, dans les chroniques de Wavrin et de Villehardouin sous les noms de mer Majoure c’est-à-dire « grande mer ». Le terme de Noire apparu dans les textes et les cartes à partir du 15ème siècle.