Selon la tradition chrétienne, Phocas était un jardinier vivant à Sinope [1], au bord de la mer Noire [2] en Turquie, qui nourrissait les pauvres avec ses récoltes et qui a aidé des chrétiens persécutés.
Au cours des persécutions ordonnées par l’empereur Dioclétien, il a offert l’hospitalité aux soldats chargés de l’exécuter, et proposé de les aider dans leurs recherches.
Ignorant son identité, les soldats ont accepté l’invitation. Pendant la nuit, il a creusé sa propre tombe, a prié pour lui-même, puis au réveil des soldats leur a révélé son nom.
Ceux-ci ont alors hésité, proposant de mentir à leur commandement et dire qu’ils ne l’avaient pas trouvé, mais Phocas a refusé, présenté son cou pour être décapité. Il fut enterré dans la tombe qu’il avait creusée lui-même.
Les premières traces de son nom sont présentes dans les écrits de Astérios d’Amasée vers 400.