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L’histoire pour le plaisir

Caecilia Paulina

samedi 14 novembre 2020, par ljallamion

Caecilia Paulina (morte en 235/236)

Impératrice romaine

Epouse de l’empereur Maximin 1er le Thrace. On ne connaît presque rien sur sa vie, car les auteurs de cette époque ne la mentionnent que très rarement. Hérodien et l’Histoire Auguste [1], l’ignorent complètement. Elle est essentiellement connue grâce à des inscriptions et des monnaies retrouvées à son effigie.

Son mari n’a jamais mis les pieds à Rome donc il est probable qu’elle n’y soit pas non plus allée, du moins durant son mariage avec l’empereur.

Elle a vécu pendant une période de crise marquée par des invasions, une guerre civile et une crise économique.

Ammien Marcellin, historien du 4ème siècle, a écrit sur Paulina dans son livre sur les empereurs Gordien [2]. Malheureusement, cette partie est perdue.

Une monnaie grecque frappée à Anazarbe [3] en Cilicie [4] la nomme Thea Paulina, équivalent de Diva Paulina, titre accordé à une impératrice après sa mort.

Paulina avait un fils Gaius Julius Verus Maximus, qui fut fait César en 236 par son père mais les deux hommes furent assassinés par les soldats en mai 238.

P.-S.

Sources : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Caecilia Paulina »

Notes

[1] L’Histoire Auguste (en latin Historia Augusta) est le nom que l’on donne couramment depuis le début du 17ème siècle à un recueil de biographies d’empereurs romains composé en latin au cours de l’Antiquité tardive, à la fin du 4ème siècle.

[2] Trois empereurs romains de la période dite de l’Anarchie militaire ont porté ce nom :

[3] Anazarbe est une ancienne ville et forteresse de Cilicie, sur le fleuve Pyrame, aujourd’hui en Turquie. Nommée aussi Caesarea ad Anazarbus par les Romains, Justinianopolis sous le règne de l’empereur Justinien (527–565), puis en turc Çeçenanavarza et actuellement Aǧaçli. Comptoir économique important gagné par Pompée sur Tigrane II le Grand en même temps que l’ensemble de la Cilicie et de la Syrie du Nord, elle fut florissante sous les empereurs, et devint au 5ème siècle capitale de la Cilicie. Le médecin antique, pharmacologe et botaniste Dioscoride y naquit vers 25. Prise en 638 par les Arabes, elle fut reprise par Nicéphore II Phocas en 962. Mais la victoire des Seldjoukides sur les Byzantins à la bataille de Manzikert en 1071 permit l’installation d’Arméniens dans la région, quand l’Arménien Thoros Ier prit Anazarbe.

[4] La Cilicie est une région historique d’Anatolie méridionale et une ancienne province romaine située aujourd’hui en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’ouest par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la mer Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province turque d’Adana, une région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée.