Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 5ème siècle > Brigitte d’Irlande dite Sainte Brigide d’Irlande ou Brigide de (...)

Brigitte d’Irlande dite Sainte Brigide d’Irlande ou Brigide de Kildare

lundi 27 janvier 2020, par ljallamion

Brigitte d’Irlande dite Sainte Brigide d’Irlande ou Brigide de Kildare (451-525)

Brigitte d'Irlande, (vitrail de l'église catholique St.Joseph de Macon, en Géorgie)Un roi païen écossais et ancien druide, Dubhtach, était le père de Brigide et sa mère une esclave chrétienne baptisée par saint Patrick . Son père voulut la marier mais elle préféra l’état de virginité et en fit profession entre les mains de saint Melde, disciple de saint Patrick.

Elle se construisit une cellule sous ou dans un gros chêne autour de laquelle plusieurs femmes se rassemblèrent et la prirent pour mère. Elle fonda ainsi un couvent, autour duquel se forma la ville de Kildare [1].

Elle adopta pour ce couvent la règle de saint Césaire [2] vers 513. Cette règle fut reprise par plusieurs couvents d’Irlande. Ce couvent est le premier monastère double d’Europe : il regroupait des moines et des moniales. Ce couvent était réputé pour son feu éternel et ses travaux d’orfèvrerie.

Elle mourut à Kildare au début du 6ème siècle et a été enterrée à Downpatrick* avec les saints Patrick et Columcille [3] qui sont les deux autres saints patrons de l’Irlande.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Brigitte d’Irlande/ Portail de l’Irlande/ Catégories : Saint catholique et orthodoxe/ Saint irlandais/ Religieuse irlandaise

Notes

[1] Kildare est une ville du comté de Kildare en Irlande. Bien qu’elle donne son nom au comté, Kildare n’en est pas le chef-lieu, ce privilège revenant à Naas. La ville se situe à environ 50 km à l’ouest de Dublin, suffisamment près pour être devenue une ville-dortoir de la capitale.

[2] La règle de saint Césaire est une double règle monastique composée par Saint Césaire, archevêque d’Arles, au début du 6ème siècle. La première fut écrite pour les moniales (regula ad virgines) et la seconde pour les moines (regula ad monachos). Ces œuvres monastiques de saint Césaire sont sans doute un peu antérieures à la règle de saint Benoît.

[3] saint Colomba d’Iona