Elle est entreprise sur un prétexte : les Helvètes [1] prétendent traverser la Province romaine pour aller en Saintonge [2]. César leur barre la route et en 2 ans, marqués par des victoires retentissantes, notamment sur le chef germain Arioviste, il semble avoir conquis la Gaule entière. Sa célébrité à Rome est alors immense, on lui vote 15 jours d’actions de grâces.
De 56 à 52,César consolide l’autorité de Rome en Gaule, en multipliant les actions militaires mais aussi en jouant sur les rivalités entre les différents peuples gaulois.
Il passe au-delà du Rhin, débarque même en Bretagne [3], frappant de plus en plus ses concitoyens d’étonnement et d’admiration, même si un Caton ose signaler ses actes de cruauté.
Cependant peu à peu la révolte s’organise en Gaule et Vercingétorix, chef arverne [4] unifie la résistance nationale.
César s’empare d’Avaricum [5], mais subit un échec à Gergovie [6]. La lutte décisive se livre autour d’Alésia [7], où la résistance gauloise est abattue mais non sans mal et après un très long siège qui a exigé d’importants travaux d’investissement.
Les dernières résistances sont brisées à Uxellodunum [8].