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Abū ibrāhīm musā ben Ja`far al-kāẓim dit Musa al-Kazim

vendredi 12 avril 2019, par lucien jallamion

Abū ibrāhīm musā ben Ja`far al-kāẓim dit Musa al-Kazim (745-799)

Septième imâm chiite

En succédant à son père Ja’far as-Sâdiq en 765, il devient le septième imâm chiite contesté par les Ismaéliens [1].

Né à "Ab’va", un lieu entre la Mecque [2] et Médine [3]. Il est surnommé "Kazim" car il a bien contrôlé sa colère, et il avait la patience et la tolérance contre les ennemis. Il est réputé comme étant très intelligent, gentil et gracieux.

À l’âge de 20 ans, après l’empoisonnement de son père, il devient imam. Il le reste pendant 35 ans. La période de son imamat a coïncidé avec les califats de Al-Mansur, Al-Mahdi, Al-Hadi et Hâroun ar-Rachîd. Ce dernier l’a emprisonné plusieurs années. En prison, Musa al-Kazim prie tout le temps. Il est si gentil, calme et dévot qu’il a pu influencer les geôliers qu’ils sont devenus croyants.

L’un des sujets importants durant l’imamat de Musa al-kazim est l’apparition de schismes comme l’ismaélisme, les Mubarakia, les Navoussia, etc.

Le pouvoir abbasside [4] voulait savoir qui serait le successeur de Ja`far as-Sadiq. Cet héritier désigné était Ismaïl, ce qui l’obligeait à se protéger, tandis que son frère Mûsâ pouvait vivre de manière plus publique à Médine. La disparition d’Ismaël avant son père rendit cette succession encore plus confuse.

À la mort de Ja`far as-Sadiq, pour la majorité, Mûsâ est devenu l’héritier, mais certains pensaient que la succession revenait aux enfants d’Ismaël, ce qui créa les ismaéliens. Cette branche ne reconnaît pas l’imam al-Kazim.

En 799, Musa al-Kazim, à l’âge de 55 ans, est empoisonné dans sa prison à Bagdad, sur ordre de Hâroun ar-Rachîd. Il est enterré en Irak dans un quartier de Bagdad, al-Kadhimiya.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Musa al-Kazim/ Portail de l’islam/Catégories : Imam chiite assassiné

Notes

[1] L’ismaélisme est un courant minoritaire de l’islam chiite. Ses membres sont appelés ismaéliens. Son nom provient d’Ismaïl ben Jafar. L’ismaélisme n’est pas spécifiquement persan, ni arabe, ni indien ; il a une longue histoire qui est complexe et, loin d’être unifié, l’ismaélisme se subdivise en plusieurs rameaux (Mubârakiyya, Khattâbiyya, Qarmates, Druzes, Mustaliens, Nizârites, Septimain). Les adeptes de l’ismaélisme sont appelés ismaéliens ou ismaīlis ; il ne faut pas les confondre avec les ismaélites descendants d’Ismaël, prophète de l’islam et patriarche biblique.

[2] La Mecque est une ville de l’ouest de l’Arabie saoudite, non loin de la charnière séparant le Hedjaz de l’Asir, à 80 km de la mer Rouge, et capitale de la province de la Mecque. Lieu de naissance, selon la tradition islamique, du prophète de l’islam Mahomet à la fin du 6ème siècle, elle abrite la Kaaba au cœur de la mosquée Masjid Al-Haram (« La Mosquée sacrée ») et la tradition musulmane a lié sa fondation à Ibrahim (Abraham), ce qui en fait la ville sainte la plus sacrée de l’islam. L’accès est interdit aux personnes qui ne sont pas de confession musulmane ainsi qu’aux femmes seules, même musulmanes

[3] Médine est une ville d’Arabie saoudite, capitale de la province de Médine, située dans le Hedjaz. C’est là que vint s’installer en 622 à l’hégire le prophète de l’islam, Mahomet, après qu’il eut, selon le Coran, reçu l’ordre de Dieu de quitter La Mecque, ville distante de plus de 430 km. C’est aussi là qu’il mourut et fut enterré en 632. La ville abrite son tombeau dans la Masjid An Nabawi (mosquée du Prophète) ainsi que les premiers califes Abou Bakr et Omar, les autres personnes importantes de l’islam restant au cimetière Al-Baqi.

[4] Les Abbassides sont une dynastie arabe musulmane qui règne sur le califat abbasside de 750 à 1258. Le fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, est un descendant d’un oncle de Mahomet, Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib. Proclamé calife en 749, il met un terme au règne des Omeyyades en remportant une victoire décisive sur Marwan II à la bataille du Grand Zab, le 25 janvier 750. Après avoir atteint son apogée sous Hâroun ar-Rachîd, la puissance politique des Abbassides diminue, et ils finissent par n’exercer qu’un rôle purement religieux sous la tutelle des Bouyides au 10ème siècle, puis des Seldjoukides au 11ème siècle. Après la prise de Bagdad par les Mongols en 1258, une branche de la famille s’installe au Caire, où elle conserve le titre de calife sous la tutelle des sultans mamelouks jusqu’à la conquête de l’Égypte par l’Empire ottoman, en 1517.