Né près d’Aquilée [1], à Concordia. Il étudia à Rome avec Saint Jérôme.
Lors d’un voyage et pèlerinage à Alexandrie et à Jérusalem, il pris publiquement parti pour Origène, dont il traduisit le “De Principiis” et en modifie certains passages, qu’il considère comme des falsifications introduites par les ennemis d’Origène. Saint Jérôme conteste cette manière de faire et les 2 hommes se brouillent. Finalement, Rufin se retire dans un monastère, à Aquilée. Là, il traduit d’autres ouvrages du grec vers le latin.
Il écrit lui-même une suite à l’Histoire ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée, qu’il prolonge jusqu’à la mort de Théodose 1er en 395.