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L’histoire pour le plaisir

Hugues II du Maine

mardi 8 mars 2016, par lucien jallamion

Hugues II du Maine (vers 920-mort avant 992)

Comte du Maine

Blason comte du MaineFils d’Hugues 1er du Maine, et probablement d’une fille de Gauzlin II, comte du Maine [1].

Il devint comte du Maine à la mort de son père, survenue entre 939 et 955 et fut, comme son père, l’un des premiers vassaux de son oncle Hugues le Grand.

Ce dernier mourut en 956, laissant un fils mineur, le futur Hugues Capet, et Hugues II profita pour s’émanciper de cette suzeraineté, à l’instar de Foulque II le Bon, comte d’Anjou, et de Thibaut le tricheur, comte de Blois.

Par la suite, il s’alliera au fils de Thibaut le tricheur, Eudes 1er, dans une coalition contre le capétien. Sigefroy, évêque du Mans, fidèle à Hugues Capet devra fuir la ville et se réfugier auprès du comte de Vendôme Bouchard 1er le Vénérable à qui il donnera des domaines qui formeront le Bas-Vendômois [2]. Encore en vie vers 980, il meurt avant 992.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Les Comtes du Maine, d’Étienne Patou, 2007

Notes

[1] Après 748 Le Maine et le Mans disparaissent des documents et chartes pour ne réapparaître qu’avec les Rorgonides qui sont probablement descendants de Roger et d’Hervé. À la mort de Gauzfrid en 878, son fils étant trop jeune pour lui succéder, le comté du Maine est donné à Ragenold, un rorgonide d’une branche cadette, puis Roger du Maine, marié à une carolingienne. Les Rorgonides se tournent alors vers les Robertiens et le comté est disputé entre les deux familles. Gauzlin II fils de Gauzfrid du Maine. Il est le dernier comte du Maine de sa famille, qui se le fait confisquer par le roi Charles III le Simple, au bénéfice de Robert le Fort, ancêtre des Capétiens. Sans enfant, Herbert II mort en 1062 désigne dans son testament Guillaume le Conquérant comme son successeur, mais les seigneurs du Maine se révoltent et appellent un oncle par alliance d’Herbert II.

[2] le Bas-Vendômois à Montoire pour chef-lieu. Cette division a été reconnue par les administrations de l’Ancien Régime. Le Bas-Vendômois est également dit "Pays de Ronsard", en souvenir du poète qui y est né et l’a chanté dans son œuvre.