Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 10ème siècle > Théodora (femme de Romain 1er Lécapène)

Théodora (femme de Romain 1er Lécapène)

mardi 3 juin 2025, par lucien jallamion

Théodora (femme de Romain 1er Lécapène) (morte le 20 février 922)

L'Empire Byzantin en 867, à la fin du règne de Michel III.On ignore son origine et le milieu dont elle était issue. En mai ou juin 919 elle devint la belle-mère de Constantin VII quand sa fille, Hélène Lécapène, épousa le jeune empereur. Son mari, Romain, était drungarios [1] de la marine byzantine [2] et exerça la régence pour leur gendre.

Romain fut proclamé basiléopatôr [3] à l’occasion du mariage. En septembre 920 il fut investi comme césar.

Le 17 décembre 920, il fut couronné co-empereur et, dans les faits, c’est lui qui devint le plus important des 2 empereurs associés. Théodora fut couronnée Augusta en janvier 921 et elle resta impératrice jusqu’à sa mort, un an plus tard.

Elle fut inhumée en décembre 922 dans l’église du Myrelaion [4].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Theodora, wife of Romanos I »

Notes

[1] amiral

[2] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[3] c’est-à-dire père de l’empereur

[4] L’actuelle mosquée Bodrum fut au temps de l’Empire byzantin l’église du monastère du Myrelaion à Constantinople, aujourd’hui Istanbul. Elle fut transformée en mosquée vers 1500 par Mesih Paşa Camii, d’où son nom actuel. De même que la présente mosquée Fenari Isa (ancien Monastère de Lips) et l’église du Sauveur de la Porte Chalkê, elle marque la première phase de l’architecture du Moyen Empire byzantin avec l’apparition à Constantinople d’églises à plan centré reposant sur quatre piliers principaux.