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L’histoire pour le plaisir

Gaius ou Cneus Hosidius Geta

dimanche 14 février 2016, par lucien jallamion

Gaius ou Cneus Hosidius Geta (20-vers 95)

Sénateur romain et général-Préteur avant 42

Gaius ou Cneus Hosidius Geta Sénateur romain et général-Préteur avant 42En 42, commandant une légion, probablement la Legio IX Hispana dans la Province de l’Afrique [1], il faisait partie de l’armée de Caius Suétone Paulin dans les campagnes de la Mauritanie [2].

Il vaincu Sabalus , un chef de la Mauritanie et le poursuivi dans le désert. Les forces de Sabalus étaient plus habituées à des conditions et l’eau de la légion a commencé à s’épuiser. Heureusement la pluie commença à tomber.

Geta et sa légion firent partie de la conquête romaine de la Grande-Bretagne [3], dirigée par Aulus Plautius , l’année suivante. Geta a été presque capturé dans la bataille de la Medway [4] au début de la campagne, mais il se récupéra et transforma la bataille qu’il reçu le triomphe, ce qui était inhabituel car il n’avait pas encore été consul. Il fut Legatus [5] en Britannia [6] vers 45. Une inscription trouvée dans Rome révèle qu’il est devenu consul suffect en 49.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Cn. Hosidius Geta/Traduit par mes soins

Notes

[1] L’Afrique ou Afrique proconsulaire, est une ancienne province romaine qui correspond à l’actuelle Tunsie, plus une partie de l’Algérie et la Libye actuelle. Cette province, qui est issue de la réunion de l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, est divisée par Dioclétien en trois : la Tripolitaine, la Byzacène et l’Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.

[2] La Maurétanie désigne le territoire des « Maures », peuple berbère, dans l’Antiquité. Ce terme couvre des réalités juridiques différentes selon les époques. Le Royaume de Maurétanie, est un état vassal de Rome de 108 av. jc à 25 av. jc. Il correspond à ses débuts au nord de l’actuel Maroc. Sous la dynastie des Boccus en livrant son allié Jugurtha (roi du royaume de Numidie à l’est) à Rome, il met fin à la guerre de Jugurtha (105 av. jc) et s’empare de son domaine à l’est pour inclure une bonne partie de l’actuelle Algérie, jusqu’à l’oued Ampsaga. Il prend alors pour capitale « Iol » (ou « Jol », Cherchell). Faute d’héritier des Boccus, après un interrègne romain, il finit par tomber sous le règne des rois de Numidie originaires de Cirta avec le règne de Juba II en 25 av. jc. S’enfonçant de plus en plus dans une posture de vassalité vis à vis de Rome cet état est couramment désigné comme « Maurétanie ». Sous l’occupation romaine, proprement dite, le territoire fut divisé en provinces

[3] La conquête romaine de la Bretagne débute en 43 à l’initiative de l ’ empereur Claude . Cependant, l’activité militaire romaine Dans les Iles Britanniques avaient déjà commencer au siècle précédent, puisqu’en 55 et 54 av. jc l’armée de Jules César avait déjà tenté 2 expéditions , restées sans lendemain Mais qui permirent toutefois d’inclure le sud de l’île dans la sphère d’influence économique et culturelle de Rome . De là proviendront les relations commerciales et diplomatiques qui ouvriront la voie aux expéditions militaires de Claude et de ses successeurs. La conquête de l’île s’arrêtera en 83.

[4] La bataille de Medway est le nom qui est souvent donné à une bataille qui se déroula en 43, peut-être près du fleuve Medway dans les territoires de la tribu de l’âge du fer des Cantiaci, c’est-à-dire dans le comté anglais actuel du Kent. Ce fut l’un des premiers affrontements qui caractérisèrent l’invasion romaine de la Bretagne, commandée par Aulus Plautius. Sa localisation n’est pas cependant certaine et d’autres hypothèses ont été avancées. La bataille nous est connue par le récit de Dion Cassius.

[5] légat

[6] La Britannia désignait la province romaine qui couvrait l’Angleterre, le pays de Galles et le sud de l’Écosse du 1er au début du 5ème siècle. Pour les Romains, la Britannia constituait « la terre la plus écartée et le dernier boulevard de la liberté » ; d’après l’écrivain Tacite