Fils aîné de Godefroy 1er le captif, comte de Verdun [1], et de Mathilde de Saxe.
Il succéda à son père à Verdun. En 1012, à la mort d’ Otton , duc de Basse Lotharingie [2], l’empereur Henri II le Saint le nomma à la tête de ce duché sur la recommandation de l’évêque de Cambrai Gérard de Cambrai . Ce choix était aussi conduit par diverses considérations. Il s’agissait de renforcer la frontière occidentale du Saint Empire face au royaume de France, tout en pacifiant le duché.
Godefroy, originaire de la Haute Lotharingie [3], n’avait pas pris part aux luttes de l’aristocratie de la Basse Lotharingie et s’était toujours montré un fidèle des empereurs ottoniens. Il bénéficiait en outre du soutien de ses frères Gothelon, marquis d’Anvers, et d’Hermann, marquis d’Ename.
Il confia le comté de Verdun en 1012 à son frère Frédéric. Sa nomination en Basse Lotharingie suscita des jalousies, et il dut combattre Lambert 1er comte de Louvain, beau-frère de l’ancien duc, et Régnier V, comte de Mons, neveu de Lambert. Godefroy les battit à Florennes [4] le 12 septembre 1015.
Lambert fut tué, et Régnier dut faire la paix et épousa Mathilde, une nièce de Godefroy, et reçut en dot le Comté de Hainaut [5].
Il dut ensuite combattre le comte de Metz Gérard et lui infligea le 27 août 1017 une défaite, malgré une infériorité numérique. L’année suivante, à la suite de la diète de Nimègue, l’empereur Henri II le chargea de châtier le comte félon Thierry III de Frise occidentale , mais il fut vaincu à la bataille de Vlaardingen [6], fait prisonnier puis bientôt libéré. Godefroy mourut sans enfant en 1023, et son plus jeune frère Gothelon 1er lui succéda.