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Publius Septimius Geta

mardi 3 août 2021, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 15 février 2014).

Publius Septimius Geta (143 - 203/204)

Consul suffect autour de 191-Légat de Mésie Inférieure- Consul en 203 emblème consul

Deuxième fils de Publius Septimius Geta et de Fulvia Pia. Il est né et a grandi à Leptis Magna [1] au sud-est de Carthage [2]. Il était de descendance berbère [3], libyco punique et romaine.

Plus actifs politiquement que son père, il fut nommé stlitibus iudicandis [4]. Il est devenu un Tribun de la Legion II Augusta. En 185 il devint un légat de la Legion I Italica après un proconsulat [5] de Sicile [6] autour de 187/188. En 188 ou vers 190, il devint légat de Lusitanie [7]. Il était consul suffect [8] autour de 191.

Puis il devint légat de Mésie Inférieure [9]. Quand Severus fut proclamé empereur en 193, il dirigea les légions de Carnuntu [10] , pour montrer son soutien. Lorsque son mandat en tant que légat fut terminé en Mésie Inférieure, il devint le légat pour la Dacie [11]. Il fut nommé questeur [12] et préteur [13] de Crète [14] et de Cyrène [15] et devint l’un des consuls en 203.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Publius Septimius Geta (frère de Septime Sévère)/Traduit par mes soins

Notes

[1] Leptis Magna ou Lepcis Magna, était une des villes importantes de la république de Carthage. Sous Dioclétien, en 303, lors de la partition de l’Afrique Proconsulaire, elle devient la capitale de la nouvelle province, la Tripolitaine. Ses ruines sont situées près de la ville actuelle de Khoms, à environ 120 km à l’est de Tripoli, sur l’embouchure de l’oued Lebda en Libye.

[2] Carthage est une ville tunisienne située au nord-est de la capitale Tunis. L’ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d’Afrique proconsulaire, est aujourd’hui l’une des municipalités les plus huppées du Grand Tunis, résidence officielle du président de la République, regroupant de nombreuses résidences d’ambassadeurs ou de richissimes fortunes tunisiennes et expatriées. La ville possède encore de nombreux sites archéologiques, romains pour la plupart avec quelques éléments puniques,

[3] Les Berbères sont les membres d’un groupe ethnique autochtone d’Afrique du Nord. Connus dans l’Antiquité sous le nom de Libyens, les Berbères ont porté différents noms durant l’histoire, tels que Mazices, Maures, Numides, Gétules, Garamantes et autres. Ils sont répartis dans une zone s’étendant de l’océan Atlantique à l’oasis de Siwa en Égypte, et de la mer Méditerranée au fleuve Niger en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, la majeure partie des Berbères vit en Afrique du Nord : on les retrouve au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye, au Niger, au Mali, en Mauritanie, au Burkina Faso, en Égypte, mais aussi aux Îles Canaries. De grandes diasporas vivent en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, au Canada et dans d’autres pays d’Europe

[4] chargé de régler les différents d’état civil

[5] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[6] La Sicile est la plus grande île méditerranéenne. Avec une superficie de 25 708 km², c’est la région la plus étendue de l’Italie et son territoire est constitué de neuf anciennes provinces à leur tour partagées en 390 municipalités. Elle est également la seule région italienne à compter 2 des 10 villes les plus peuplées du pays : Palerme et Catane. Son chef-lieu est Palerme.

[7] Les Lusitaniens étaient un peuple indo-européen installé dans l’ouest de la péninsule Ibérique, région qui allait devenir la province romaine de Lusitanie. Cette région recouvrait la partie de l’actuel Portugal au sud du Douro et la région de l’Extremadura de l’Espagne actuelle. Les Lusitaniens quoique fortement influencés par leurs voisins Celtibères, possédaient une langue indo-européenne différente de ceux-ci. Les Portugais d’aujourd’hui considèrent les Lusitaniens comme leurs ancêtres dont le plus notable fut Viriatus, resté célèbre pour sa résistance aux Romains.

[8] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.

[9] La Mésie est une contrée balkanique de l’Europe ancienne, entre le Danube et la Macédoine. Elle recouvre un territoire inclus dans le nord de l’actuelle Bulgarie, l’actuelle Serbie et une petite partie de la Roumanie. Initialement peuplée par les Thraces, la région accueille à partir du 8ème siècle av. jc des colons grecs qui s’installent sur le littoral. Au 1er siècle av. jc, les Romains, maîtres de la zone, y fondent la province de Mésie, qui fera partiellement partie de l’empire d’Orient par la suite.

[10] Carnuntum était un camp militaire romain sur le Danube dans la province Norique après le 1er siècle, elle fut la capitale de la province Pannonie supérieure. Ses vestiges sont situés dans la Basse-Autriche à mi-chemin entre Vienne et Bratislava sur le "parc archéologique Carnuntum", s’étendant sur la superficie de 10 km ² à proximité des villages d’aujourd’hui Petronell-Carnuntum et Bad Deutsch-Altenburg .

[11] La Dacie est, dans l’Antiquité, un territoire de la région carpato-danubiano-pontique correspondant approximativement à celui de la Roumanie actuelle. Le mot Dacie vient du nom romain de ses occupants principaux, les Daces, qui sont très proches des Thraces. La Dacie était également peuplée par les Sarmates, les Scythes, et les Bastarnes. On relève aussi quelques peuplements celtes, et probablement un certain nombre de colons grecs et commerçants romains. Les ennemis des Daces sont les Romains et parfois certains Celtes. Leurs alliés sont les Thraces et les Grecs, jusqu’à la conquête de la Grèce par l’Empire romain.

[12] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.

[13] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.

[14] La Crète, est une île grecque, autrefois appelée « île de Candie ». Cinquième île de la mer Méditerranée en superficie, elle est rattachée en 1913 à la Grèce

[15] Cyrène, l’ancienne ville grecque en actuelle Libye, est la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques dans la région et lui donne son nom de Cyrénaïque, qui est encore utilisé aujourd’hui. Ancien évêché, elle se situe dans la vallée de Djebel Akhdar.