Né à Paris, virtuose de la flûte, il a laissé des recueils de pièces pour cet instrument, ainsi que des traités. Fils de Martin Hotteterre et de Marie Crespy, et frère de Jean .
Il est le plus connu de la dynastie. Compositeur, bassoniste, flûtiste. Il étudie à Rome. En 1705, il succède à Jacques-Jean Hotteterre comme hautbois de la Grande Écurie [1], au moment où la flûte traversière faisait son entrée dans les orchestres, il fut accueilli comme l’un des meilleurs maîtres pour cet instrument nouvellement adopté.
La notoriété de son talent et de sa pédagogie le fit accéder au rang d’enseignant en musique, auprès du fils du duc d’Orléans notamment.
En 1717, il rachète la charge de flûtiste de la chambre à René Pignon Descoteaux pour 6000 livres.
Il épousa en 1728 à Paris Elisabeth-Geneviève Charpentier, fille d’un notaire et petite fille d’un conseiller du Roi, dont la fortune, ajoutée à l’héritage de son père Martin, lui permirent de se dispenser d’un travail manuel et de se consacrer entièrement à ses œuvres et à son enseignement. Il fonda la première école française de flûte.
La signification de son surnom "Le Romain" n’est pas connue, mais Jacques semble avoir commencé à l’employer entre 1705 et 1707. En 1708, selon la première page de son ouvrage sur la flûte traversière, il serait flûtiste à la chambre du Roi. En 1717 il a obtenu contre un prix élevé la place de René Pignon Descoteaux, joueur de flûte de musique de chambre. Il semble avoir été à cette époque un professeur très en vogue dans le milieu des aristocrates.
Cette réputation est sans doute due à sa "Methode d’apprentissage de la flûte" édité en 1707, ouvrage qui a été traduit, plagié et réimprimer dans les décennies suivantes. Son ouvrage “sur la flûte traversière en La” en 1719 est un document rare.
Il a créé deux suites pour la flûte traversière et une sonate pour deux flûtes et une basse, trois suite pour flûtes et autres instruments.
En 1743, il fut inclus dans la liste des musiciens les plus célèbres de France.
Jacques Hotteterre mourut en 1763 et son fils Jean-Baptiste lui succéda dans ses charges jusqu’à son propre décès survenu en 1770. Son unique fille Marie Geneviève se maria à Claude Balbastre le 2 janvier 1763 en présence de Jean-Philippe Rameau et de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville notamment.
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