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Un crime aux répercutions importante pour ce siècle

mardi 27 novembre 2012

La France en 1420

Un crime aux répercutions importante pour ce siècle

Le fait qui fera basculer l’histoire est la folie du roi, alternativement lucide, hystérique et prostré, depuis 1392. De plus en plus souvent le roi de France Charles VI s’enfonce dans ses crises où il brise tout ce qui l’entoure, sans se rappeler de ses actes lorsqu’il retrouve la raison, il se met à pleurer. Il chasse son épouse Isabeau du lit conjugal. La reine mène des activités pieuses, soutient l’Église mais n’oublie pas de se constituer une fortune personnelle, dont l’achat d’un grand hôtel particulier à Paris pour y recevoir ses amis à sa guise !

C’est en 1403 qu’une ordonnance est créée qui institue la régence et le gouvernement pendant “ les absences ” du roi, faible mot pour parler des crises de démence du souverain. Ses oncles reprennent la régence, mais devant la déficience du roi deux partis s’affrontent autour de la reine Isabeau pour une véritable bataille du pouvoir : d’un côté Louis d’Orléans, frère du roi. De l’autre côté Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Mais se sera la reine de France Isabeau qui obtient du roi son époux les pleins pouvoirs durant sa maladie.

En janvier 1404 C’est la reprise des hostilités entre la France et l’Angleterre. C’est la même année que disparaissent Louis d’Anjou et Philippe de Bourgogne, à ceux-ci succèdent Louis II d’Anjou et Jean sans Peur. Le propre frère du roi, Louis d’Orléans, participe aux intrigues. Il est allié au pape d’Avignon et ennemi des Anglais, alors que le duc de Bourgogne veut éviter toute tension avec l’Angleterre à cause de la Flandre, et est allié du pape de Rome. En Angleterre, les Lancastre déposent puis assassinent Richard II, partisan de la paix, et établissent une nouvelle dynastie, qui débute par Henri IV, puis Henri V.

En juin 1405 à lieu un débarquement anglais dans le Cotentin. Le 23 novembre 1407, le duc Louis d’Orléans est assassiné par une bande de malfrats masqués. Ses valets et ses gardes, qui l’escortent, sont impuissants à le protéger. Le crime a lieu à Paris, rue Vieille du Temple, dans le quartier du Marais où se tiennent les hôtels et les palais des Grands du royaume et du roi lui-même.

Il trouve la mort en sortant de l’hôtel Barbette où réside la reine Isabeau de Bavière, sa belle-soeur. Celle-ci, encore alerte et séduisante à 39 ans malgré une douzaine de grossesses, préside le Conseil de Régence qui gouverne le pays depuis que le roi a été frappé de folie, quinze ans plus tôt.

La victime participe à ce Conseil de même que son cousin, le duc de Bourgogne Jean sans Peur, et ses oncles, les ducs d’Anjou, de Berry et de Bourbon. Ces princes du sang profitent de la maladie du roi pour mettre le pays en coupe réglée.

Mais, comme dans un roman noir, leur connivence est troublée par la complicité de Louis d’Orléans avec la reine, qui fait craindre à certains que le frère du roi ne prenne le dessus au Conseil. Les rivaux du duc d’Orléans ne se font pas faute de répandre des rumeurs sur l’inconduite d’Isabeau et sur ses relations coupables avec le séduisant Louis.

On va découvrir sans surprise que les meurtriers du prince ont agi sur ordre du duc de Bourgogne Jean sans Peur. Il a 35 ans, comme sa victime, et doit son surnom à sa participation à la bataille de Nicopolis.

Les deux hommes se haïssaient ouvertement. Jean a ajouté une ortie au houblon qui figure sur ses armoiries. Au porc-épic qui illustre les siennes (le porc-épic a la réputation de pouvoir lancer ses épines contre ses ennemis), Louis a alors ajouté un bâton pour battre son adversaire. Jean a derechef introduit... un rabot dans ses armoiries !

La population parisienne, forte de 300.000 âmes, est secouée par le drame et le commanditaire du crime se fait d’abord discret. Puis des rumeurs circulent. La veuve du duc d’Orléans, Valentine Visconti, fille du duc de Milan, n’inspire guère de confiance aux Parisiens. Le duc de Bourgogne est d’autre part très puissant et capable de beaucoup de choses imprévisibles. C’est ainsi que la ville, peu à peu, en arrive à pardonner aux assassins par crainte de plus graves ennuis. Le 23 novembre 1407 Jean sans Peur quitte Paris. Il y reviendra le 23 octobre 1411.

Le 8 mars 1408, dans la grande salle de l’hôtel Saint-Pol, au cœur du Marais, un docteur en Sorbonne justifie hypocritement le meurtre de Louis d’Orléans, rangé au rang des tyrans et des adeptes en sorcellerie ! Jean sans Peur pourra ensuite avouer tranquillement son crime.

Par la paix de Chartres le 9 mars1409, Jean sans Peur a le pardon du roi. L’assassinat de la rue Vieille du Temple n’en a pas moins des conséquences dramatiques pour le royaume. Il transforme en guerre ouverte les rivalités entre les factions du duc de Bourgogne et du duc d’Orléans. Le fils de la victime, le poète Charles d’Orléans, demande appui au comte Bernard VII d’Armagnac, dont il a épousé la fille Bonne. Bernard VII est un seigneur brutal et redouté. Il commande à une soldatesque nombreuse, originaire des pays de l’Adour et de la Garonne. Sans trop hésiter, il se met au service de son gendre.

Pour cette raison, les partisans de Charles d’Orléans se font connaître sous le nom d’Armagnacs et pendant des décennies, le malheureux royaume résonnera de la querelle des Armagnacs et des Bourguignons. Le 18 mai 1412 est signé un traité d’alliance entre les Armagnacs et Henri IV d’Angleterre.

La première manche est gagnée par Jean sans Peur, qui s’est acquis une grande popularité auprès du petit peuple de Paris. Il impose sa domination sur la capitale en s’alliant à une faction populaire commandée par l’écorcheur Simon Caboche, d’où leur appellation de cabochiens ou écorcheurs. Les insurgés n’hésitent pas à attaquer la Bastille et à tuer le prévôt de Paris. Les universitaires en profitent pour préparer une réforme administrative connue sous le nom d’ordonnance cabochienne et qui tendait à brider le pouvoir monarchique. Le roi fut obligé de convoquer les États généraux en janvier 1413 et de signer l’ordonnance. En signe d’acceptation, il coiffa même le capuchon des cabochiens.

Mais les exactions des Bourguignons et des cabochiens entraînent bientôt les habitants à se soulever et le 27 avril 1413 débute des émeutes contre les Armagnacs à Paris. Les cabochiens sont exterminés et le duc de Bourgogne doit céder la place aux Armagnacs. Le 28 juillet 1413 la paix de Pontoise entre les Armagnacs et les Bourguignons fut signée et le 1er 1413 septembre les Armagnacs chassèrent les Bourguignons de Paris. Le comte Bernard VII se rendi maître de Paris et se fit nommer connétable par la reine Isabeau de Bavière.

Ces troubles n’avait pas échappé au nouveau roi d’Angleterre, Henri V de Lancastre. Celui-ci en profita pour reprendre la guerre contre la dynastie rivale des Valois après une interruption de plus de 35 ans. Il repris son pays, ses vassaux et les Gallois en main. Il s’allia d’abord aux Armagnacs. Mais les exigences anglaises ,restitution de la Normandie, la Flandre, la Bretagne, l’Aquitaine, et la main de la princesse royale Catherine sont inacceptables pour les Français, et les Anglais changent de bord. Le 23 mai 1414 est signé le traité de Leicester marquant l’alliance entre l’Angleterre et la Bourgogne.

Henri V débarque le 13 août 1415 près de Harfleur avec 1400 navires et un total de 30.000 hommes et obtient la neutralité bourguignonne. Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs vont à sa rencontre pour lui couper la route de Calais. Ils se font battre à Azincourt au nord de la Somme, le 25 octobre 1415. Malgré l’avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000), les Français succombent car ils se montrent indisciplinés. Ils prétendent attaquer à cheval les lignes ennemies derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.

Les chevaliers chargent les archers sans se soucier d’attendre la piétaille. Mais ils sont encombrés par des armures qui atteignent jusqu’à 20 kilos et peinent à se déplacer sur un sol détrempé par la pluie. Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval et sont faits prisonniers.

La plupart des prisonniers (1700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre du roi Henri V qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs et renforcer ses alliés bourguignons. Les Anglais ne se soucient pas de les garder vivants pour les échanger contre rançon selon l’ancienne coutume féodale .

Le maréchal Boucicaut et le duc Charles d’Orléans, neveu du roi Charles VI et chef des Armagnacs, est fait prisonnier. Il n’est pas égorgé comme ses compagnons d’armes mais devra demeurer 25 ans en Angleterre où il cultivera la poésie. Les Anglais prennent la Normandie. Henri V progresse lentement, ne voulant pas qu’une trop grande agressivité de sa part ne réunifie les Français sur son dos. Le désastre d’Azincourt relance la guerre de Cent Ans après une embellie de 35 ans consécutive aux victoires de Charles V et de son connétable Bertrand Du Guesclin. S’ajoutant aux défaites de Crécy et Poitiers, Azincourt signe la mort de la chevalerie féodale. Le vainqueur d’Azincourt est le fils d’un usurpateur, Henri de Lancastre, qui renversa, emprisonna et fit assassiner le roi Richard II.

Le 1er août 1417 Henri V débarque à Trouville et le 4 septembre 1417 il s’empare de Caen. A Paris, cependant, le mécontentement gronde contre les gens de Bernard VII qui font régner la terreur. Le 29 mai 1418, une violente émeute chasse les Armagnacs de Paris.

Des milliers d’Armagnacs sont massacrés et le comte lui-même est découpé en rondelles. Le dauphin Charles trouve moyen de s’enfuir grâce au prévôt de la capitale. Prenant le titre de régent, il va poursuivre la lutte contre les Anglais à la tête de ce qui reste du parti armagnac. Le 21 septembre 1418 il créé un pouvoir à Bourges pour contrer celui de Paris.

Paris n’en a cure et se soumet une nouvelle fois aux Bourguignons. C’est le triomphe de Jean sans Peur et de ses amis anglais. Le duc manœuvre à sa guise le pitoyable roi de France, Charles VI le Fou, et sa femme, la reine Isabeau de Bavière. Le 19 janvier 1419 la capitulation de Rouen marque la fin de la conquête de la Normandie par Henri V et le 13 juillet 1419 est signé la paix de Pouilly le Fort entre Jean sans Peur et le dauphin.

En effet, après de sanglantes querelles, le duc de Bourgogne Jean sans Peur, et l’héritier du trône de France le dauphin Charles, semblent disposer à mettre fin à leur rivalité qui ruine la France et ne sert que les intérêts du roi d’Angleterre. Ils se donnent rendez-vous sur le pont qui traverse l’Yonne à Montereau pour sceller leur réconciliation, le 10 septembre 1419.

Imprudent ou téméraire, Jean sans Peur se rend sans protection armée au rendez-vous. L’atmosphère est tendue. Les compagnons du dauphin gardent rancune au duc pour l’assassinat de Louis d’Orléans, douze ans auparavant.

Le duc s’agenouille avec respect devant le dauphin. Se relevant, il cherche un appui en posant la main sur le pommeau de son épée. Robert de Loire lance au duc : “ Mettez-vous la main à votre épée en la présence de monseigneur le Dauphin ?”. A cause de cette offense, Tanneguy du Chastel frappe le duc d’un coup de hache. Les chevaliers qui entourent le Dauphin l’achèvent. Le dauphin reste impassible. L’assassinat horrifie le pays et ravive la querelle des Armagnacs et des Bourguignons, au grand dam des Français loyalistes.

Le nouveau duc de Bourgogne Philippe le Bon verse définitivement du côté anglais. Le 2 décembre 1419 une alliance est signé entre Philippe le Bon, duc de Bourgogne et Henri V d’Angleterre. Henri V n’en profite pas immédiatement. Il attend que le dauphin soit fini : celui-ci n’a plus de troupes, et sa mère la reine Isabeau déclare qu’il n’est pas le fils du roi. Les Bourguignons mènent le jeu en France. Par le traité de Troyes en 1420, les deux alliés dénient tout droit à la couronne de France au « soi-disant » dauphin. Ils poussent Charles VI et Isabeau de Bavière à renier et déshériter leur propre fils.

Ils conviennent par ailleurs qu’Henri V épousera Catherine, la fille de Charles VI de Valois et d’Isabeau de Bavière. Il sera à ce titre le seul héritier de la couronne.

Le 1er décembre 1420, Henri V fait une entrée triomphale à Paris en compagnie du roi Charles VI. L’université et les états généraux de langue d’oïl lui apportent leur soutien en enregistrant le traité de Troyes. C’est le 3 janvier 1421 que le dauphin est banni du royaume, mais celui-ci remporte la victoire de Baugé sur les Écossais et sur les Anglais le 22 mars 1421. Le 8 mai 1421 Charles et le duc Jean V de Bretagne scellent une alliance. L’empereur d’Allemagne, Sigismond, arbitre aussi en faveur de l’Anglais dans la rivalité dynastique qui partage la France.

Les deux rois meurent en 1422 Henri V à Vincennes le 31 août, puis Charles VI le 21 octobre. On ne sait quelle affection emporte le roi Charles VI, qui meurt à cinquante-quatre ans. Alors qu’il a perdu la raison des années plus tôt, le roi est lucide au moment de mourir. Peu avant de rendre l’âme, il dit à sa fille Marguerite : “Ma fille, je te donne… Mais j’oublie que le roi de France ne possède plus rien !… Il ne peut plus donner que sa bénédiction”. Ce même jour, le fils d’Henri et Catherine, à peine âgé de dix mois, est comme prévu proclamé roi de France et d’Angleterre sous le nom d’Henri VI. Son oncle le duc de Bedford assure la régence en France. Humphrey, duc de Gloucester est nommé régent d’Angleterre. Le 30 octobre 1422 le dauphin Charles se proclame roi à Bourges et le 11 novembre 1422 Henri VI est proclamé roi de France et d’Angleterre

La France est désormais divisée entre les possessions anglaises (dont Paris), les possessions bourguignonnes et les provinces du Midi restées fidèles au « petit roi de Bourges ».

Ce dernier, qui s’est auto proclamé Charles VII, ne croit guère en ses chances de survie. Il se remet mal de l’accusation de lèse-majesté et de parricide dans le crime de Montereau et doute même de sa filiation. La situation de Charles VII est presque désespérée. Les Anglais, auxquels Isabeau de Bavière, mère du Dauphin, a donné le royaume de France lors du traité de Troyes, sont à Paris.

En janvier 1423 Charles VII prend Meulan. Mais le 30 juillet 1423 les Bourguignons et les Anglais remporte une victoire sur Charles VII à Cravan.

Puis le 26 septembre 1423 Charles VII est vainqueur à La Gravelle et en novembre 1423 il envahit Compiègne. Le 17 août 1424 à Verneuil-sur-Avre ce sont des troupes disparates qui au nom du Dauphin font face à celles du duc de Bedford. Auprès des bandes d’Etienne de Vignolles, qu’on appelle La Hire, du comte d’Aumale, il y a là des Lombards, des Piémontais et qui plus est quelques Écossais, des Anglais même et des Normands. A peine la bataille s’engage-t-elle que les Lombards et les Piémontais se débandent.

Les flèches des archers anglais pleuvent. Les Écossais sont massacrés.

Aumale est tué. En quelques heures, l’armée du roi de France n’est plus rien. Fort du grenier à grain qu’est la Normandie, Jean de Lancastre, duc de Bedford, encouragé par deux récentes victoires sur l’armée de Charles, à Cravant et Verneuil conscient de sa supériorité de combat pousse son avantage en Beauce et vient mettre le siège devant la ville stratégique d’Orléans afin de s’ouvrir la route vers Bourges.

Au bout de six mois de siège héroïque, Orléans sera investie par les anglais, tandis que le dauphin Charles préférera transférer sa cour à Chinon.

Seuls résistent le Mont Saint-Michel à l’ouest et la châtellenie de Vaucouleurs à l’est. Le 28 septembre 1424 Charles VII signe une trêve avec le duc de Bourgogne.

Mais le 7 octobre 1425 par le traité de Saumur, quoiqu’il ne soit encore que Dauphin et que son royaume soit dérisoirement appelé le royaume de Bourges, Charles VII, reçoit l’hommage du duc de Bretagne Jean V. Il reste au jeune Dauphin d’autres cartes : les seigneurs du Sud haïssent les Anglais ; les comtes de Foix et d’Armagnac, le Languedoc, le Lyonnais, les bandes des Gascons qui effraient tant les Parisiens lui sont fidèles, ainsi que Dunois, fils illégitime de Louis d’Orléans. Par haine des Anglais, les États Généraux locaux votent des fonds. Parallèlement, la population de la zone occupée rejette à nouveau les Anglais, qui continuent la guerre et maintiennent les impôts. Des troubles éclatent. Les Anglais sont trop peu nombreux pour tenir très longtemps, et décident d’éliminer définitivement le royaume de Bourges.

Ce n’est pas suffisant ; bien d’autres puissants seigneurs sont alliés aux Anglais ou prisonniers en Angleterre dont le fils de Louis d’Orléans, le duc poète Charles d’Orléans, père du futur Louis XII. On peut penser que la France et l’Angleterre n’auront bientôt plus qu’un seul roi... Mais le destin en décidera autrement par la grâce d’une bergère lorraine, Jeanne d’Arc. La guerre entre les Anglais et le roi Charles VII va désormais prendre le pas sur le reste. Elle se terminera avec la bataille de Castillon, près de Bordeaux, le 17 juillet 1453. La querelle des Armagnacs et des Bourguignons trouvera son épilogue en 1435 avec le traité d’Arras. La lutte reprendra une génération plus tard entre le roi de France Louis XI et la Bourgogne riche et puissante du duc Charles le Téméraire, fils de Philippe le Bon.

La mort pitoyable du duc en 1477 et l’annexion de son duché au royaume y mettront un terme définitif.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire du 15ème siècle/ Un crime aux répercutions importante pour ce siècle (archives Ljallamion, petit mourre, encyclopédie imago mundi, l’histoire, ect....)