Louise de Savoie a pour parents Philippe, duc de Savoie et Marguerite de Bourbon. Elle épouse le comte Charles d’Angoulême alors qu’elle est à peine âgée de 12 ans. Elle s’installe alors à Cognac, chez son époux et se rend immédiatement compte que son mari a une maîtresse, la belle Jeanne de Polignac. Trop jeune pour se battre contre celle-ci, elle devient sa protégée, elles deviennent mêmes amies, Jeanne prenant plaisir à s’occuper des enfants de Louise. Elle aura 2 enfants, Marguerite, future Marguerite d’Angoulême et de Navarre et François le futur François 1er. Mère dévouée, elle se retrouve veuve très jeune, à l’âge de 19 ans. Elle aura comme but principal de préparer son fils à une éventuelle monté sur le trône. Lorsque François devient François 1er, c’est à elle qu’il confie la régence du royaume lorsqu’il s’engage dans les guerres d’Italie. Elle n’acceptera pas la favorite de son fils, Françoise de Foix. En 1522, pour lui nuire, elle détourna l’argent destiné aux hommes du vicomte de Lautrec, ce qui entraîna une désertion en masse des soldats du front du Milanais. C’est encore elle qui assume la régence après le désastre de Pavie, en 1525 ou François 1er demeure alors plus d’un an prisonnier de Charles Quint à Madrid. C’est elle qui fera condamner à mort pendant l’absence du roi Jacques de Beaune, seigneur de Semblançay, surintendant des Finances depuis 1518, qu’elle accuse de malversation, sans pourtant parvenir à porter atteinte à sa réputation. En 1530, elle participera avec Marguerite d’Autriche à la Paix des Dames pour réconcilier François 1er et Charles Quint. Lettrée, protectrice des savants et des humanistes, elle écrit elle-même des Mémoires avant de mourir. Elle s’éteint à l’âge de 55 ans, à Grez-sur-Loing, le 22 septembre 1531.