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André de Hongrie ou André 1er de Naples

vendredi 18 février 2022, par ljallamion (Date de rédaction antérieure : 5 août 2012).

André de Hongrie ou André 1er de Naples (1327-1345)

Roi de Naples de 1343 à 1345

André de Hongrie Roi de Naples de 1343 à 1345

Fils de Charles Robert, roi de Hongrie, et d’ Elisabeth de Pologne , il épousa en 1333 Jeanne de Naples, fille de Charles de Calabre et de Marie de Valois, et petite-fille et héritière de Robert le Sage, roi de Naples [1]. Lorsque Jeanne hérita du royaume de Naples en 1343 à la mort de son grand-père, une rivalité déchira les époux.

Dans les faits, Jeanne tenait le royaume de son grand-père mais Robert le Sage avait spolié le père d’André et celui-ci estimait être le tenant légitime du trône.

Les partisans de Jeanne rétorquaient que la succession avait été tranchée par le pape en 1309 et qu’il n’y avait pas à la contester.

La discorde éclata, et Jeanne fit assassiner son mari et épousa son amant Louis de Tarente.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Pál Engel, Gyula Kristó et András Kubinyi ’Histoire de la Hongrie Médiévale, Tome II « Des Angevins aux Habsbourgs » P.U.R Rennes (2008) (ISBN 9782753500945).

Notes

[1] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.