Notes
[1] cour créée à Yoshino par l’empereur Go-Daigo après son éviction du pouvoir en 1336
[2] L’époque Nanboku-chô aussi appelée « période des cour du Nord et cour du Sud » ou « guerre entre les deux cours » s’étend de 1333 à 1392 au début de l’époque de Muromachi de l’histoire du Japon. Il s’agit d’une guerre civile entre les partisans de l’empereur Go-Daigo dirigeant la cour du Sud basée à Yoshino et les partisans de l’empereur Komyo (1322-1380) de la Cour du Nord établie à Kyoto et soutenue par Takauji Ashikaga. Après presque 60 ans de guerre, le Nord l’emporte en 1392. C’est pourtant la cour du Sud qui est aujourd’hui considérée comme légitime au titre d’empereur du Japon, car elle est en possession du trésor impérial du Japon.
[3] commandant en chef de la défense du nord
[4] gouverneur
[5] La province de Mutsu, aussi appelée Ōshū , ou encore Woxu, dans les textes européens anciens parlant du voyage de Hasekura Tsunenaga en Europe entre 1614 et 1617, est une ancienne province du Japon qui correspond aux actuelles préfectures de Fukushima, de Miyagi, d’Iwate et d’Aomori, plus les villes de Kazuno et de Kosaka dans la préfecture d’Akita.
[6] zone qui correspond à l’actuelle région de Tohoku
[7] Chinjufu-shōgun, souvent traduit en commandant en chef de la défense du Nord était un poste militaire du Japon féodal. Ce poste consistait à gérer les relations avec les Aïnous, jusqu’à une certaine époque, du nord de Honshū et de Hokkaidō et d’organiser la défense japonaise contre eux. Ce poste a été créé au 8ème siècle pendant l’époque de Nara.
[8] e samouraï est un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.
[9] Un daimyo ou daïmio est un titre nobiliaire japonais. Ce terme désigne les principaux gouverneurs de provinces issus de la classe militaire qui régnaient sur le Japon sous les ordres du shogun, de l’époque de Muromachi (1336-1573), à celle d’Edo (1603-1868).
[10] Kyoto ou Kyōto est une ville japonaise de la région du Kansai, au centre de Honshù. Elle fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon, sous le nom de Heian-kyô (« Capitale de la paix et de la tranquillité »). Elle est aujourd’hui, avec ses palais impériaux, ses milliers de sanctuaires shinto et de temples bouddhistes, le cœur culturel et religieux du pays. La ville est aussi la capitale de la préfecture de Kyoto
[11] L’Enryaku-ji est un monastère bouddhiste situé sur le mont Hiei surplombant Kyoto, qui a été fondé entre la fin du 8ème siècle et le début du 9ème siècle par Saichō (762-822), aussi connu sous le nom de Dengyō Daishi, qui a introduit au Japon le bouddhisme Tendai, d’origine chinoise. Il est également appelé, avec le Kōfuku-ji, Nanto-Hokurei, terme désignant les deux temples les plus puissants pendant l’ère Heian : le Kōfuku-ji à Nara et l’Enryaku-ji sur le mont Hiei, au nord. C’est l’un des temples les plus importants de l’histoire du Japon qui a servi (et sert encore) de quartier général au bouddhisme Tendai. Cette école bouddhiste, très influente auprès de l’aristocratie de l’époque, a engendré un nombre important de courants plus récents comme celui de la Terre pure, le zen et le bouddhisme de Nichiren.
[12] Le Mii-dera anciennement appelé Onjō-ji, est un temple bouddhiste situé au pied du mont Hiei, à Ōtsu, dans la préfecture de Shiga. Il n’est qu’à une faible distance de Kyoto et du lac Biwa, le plus grand lac du Japon. Temple principal de la secte Tendai Jimon, et en quelque sorte un temple-sœur de l’Enryaku-ji, au sommet de la montagne. C’est l’un des quatre plus grands temples du Japon. En tout s’y trouvent quarante bâtiments.
[13] Kyūshū ou Kiou-Siou, est la plus méridionale des quatre îles principales du Japon, la troisième par sa taille. Située en mer de Chine orientale, elle est aussi baignée par la mer des Philippines à l’est, par la mer du Japon au nord-est et par la mer intérieure de Seto au nord. Elle est considérée comme le lieu de naissance de la civilisation japonaise. Le nom signifie « neuf » « provinces » et évoque les anciennes provinces existant avant la création des préfectures actuelles en 1871 : Chikuzen, Chikugo, Hizen, Higo, Buzen, Bungo, Hyūga, Satsuma et Ōsumi.
[14] La Cour du Nord est une courte dynastie de 6 empereurs du Japon, appelés prétendants du Nord ou prétendants Ashikaga, qui régnèrent sur Kyōto durant l’époque Nanboku-chō, et opposés à la lignée aujourd’hui considérée comme légitime, appelée Nanchō (« Cour du Sud »).
[15] Le fleuve Tone, surnommé Bando Taro, est un fleuve du Japon prenant sa source dans les Alpes japonaises sur l’île de Honshū, traversant la plaine de Kantō en direction de l’est et se jetant dans l’océan Pacifique au nord du cap Inubō.
[16] Kamakura est une ville de la préfecture de Kanagawa, au Japon. Elle est située au bord de l’océan Pacifique, à 50 km au sud-ouest de Tokyo (environ une heure de train) et un peu moins de Yokohama, sur la péninsule de Miura. Kamakura s’étend sur 39,60 km². En 1192, le shogun Minamoto no Yoritomo décida d’installer sa nouvelle capitale à Kamakura, qui n’est alors qu’un simple bourg, y déplaçant du même coup le centre politique du Japon. C’était l’époque où les shoguns prenaient le dessus sur l’empereur (Mikado). Le gouvernement de Kamakura domina le Japon pendant plus d’un siècle, jusqu’en 1333. À cette date la ville compte environ 50 000 habitants.
[17] Le clan Ashikaga est un important clan japonais de samouraïs qui a établi le shogunat Ashikaga et dirigé le Japon pendant plus de deux siècles, de 1336 à 1573. Les Ashikaga descendent d’une branche du clan Minamoto, originaires de la ville de Ashikaga dans la province de Shimotsuke, de nos jours la préfecture de Tochigi. Pendant près d’un siècle, le clan est divisé en deux branches rivales, les Kantō kubō Ashikaga qui gouvernent depuis Kamakura, et les Ashikaga de Kyoto, les maîtres du Japon. La rivalité se termine avec la défaite des premiers en 1439. Le clan compte de nombreuses branches, dont les clans Hosokawa, Imagawa, Hatakeyama (après 1205), Kira, Shiba et Hachisuka. Après que le chef de famille du clan Minamoto s’est éteint au début de l’époque de Kamakura, les Ashikaga se présentent comme les chefs du clan Minamoto, s’assurant du prestige lié à ce nom. Il a existé un autre clan Ashikaga sans relation de sang mais issu du clan Fujiwara.
[18] Nara est une ville du Japon, capitale de la préfecture du même nom située dans la région du Kansai, proche de Kyōto. Elle fut la capitale du pays entre 710 et 784 et les monuments historiques de l’ancienne ville ont été inscrits au patrimoine mondial de l’humanité en 1998. La ville compte une université privée, l’université de Nara.
[19] La province de Kawachi ou Kashū, est une ancienne province du Japon qui fait aujourd’hui partie de la préfecture d’Osaka. On pense que l’ancienne capitale provinciale se trouvait près de Fujiidera, mais rien n’est certain. Kawachi était une petite province, c’est pourquoi elle était souvent dominée par les seigneurs de la province de Settsu, où se trouvait le château d’Osaka.
[20] près de l’actuelle Osaka
[21] Le Taiheiki est une œuvre japonaise sur l’histoire du Japon. C’est un grand récit sur les 50 années de guerre, de 1318 à 1368, composé de 40 rouleaux. Il commence par le couronnement de l’empereur Go-Daigo, aborde la destruction du shogunat de Kamakura, la restauration de Kemmu puis sa fin, la mort de Yoshiakira Ashikaga jusqu’à l’entrée en fonction de Yoriyuki Hosokawa.
[22] Le Jinnō shōtōki est une œuvre sur l’histoire du Japon, composée par Kitabatake Chikafusa, un prêtre bouddhiste. L’écrivain poursuivit dans cette œuvre les principes shintoïstes. Le livre, cette Histoire de la succession légitime des divins empereurs ou Le Pays des dieux, était un traité politique et historique sur le shinto et la nécessité du Trésor impérial du Japon comme la condition de la succession légitime impériale, et il a servi de référence jusqu’à l’ère Meiji (1868-1912).
[23] Un kami est une divinité ou un esprit vénéré dans la religion shintoïste. Leur équivalent chinois est shen. Les kamis sont la plupart du temps des éléments de la nature, des animaux ou des forces créatrices de l’univers, mais peuvent aussi être des esprits de personnes décédées. Beaucoup de kamis sont considérés comme les ancêtres des clans, et il arrivait que certains de leurs membres ayant incarné de leur vivant les valeurs et vertus d’un kami deviennent eux-mêmes des kamis après leur mort. Traditionnellement, seuls les grands et puissants chefs pouvaient devenir kamis, les empereurs en sont un exemple.
[24] L’Abeno-jinja est un sanctuaire shinto situé dans l’arrondissement Abeno-ku d’Osaka au Japon. Son principal festival se tient tous les 24 janvier. Il est fondé en 1882 et héberge les kamis de Kitabatake Chikafusa et Kitabatake Akiie. C’est l’un des quinze sanctuaires de la restauration de Kenmu.
[25] Osaka ou Ōsaka est la troisième plus grande municipalité du Japon. La ville est également le chef-lieu de la préfecture du même nom. Elle est située sur l’île de Honshū , l’île principale du Japon sur laquelle se trouve également Tokyo, sur les rives de la mer intérieure de Seto, plus précisément dans la baie d’Osaka.