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L’histoire pour le plaisir

Pleistarchos

vendredi 30 août 2013, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 25 juillet 2011).

Pleistarchos (Macédoine)

Général macédonien de la fin du 4ème siècle av. jc

carte de la macédoine 4ème siècle av. jc

Fils d’Antipater et frère de Cassandre. Il est au service de ce dernier lors des Guerres des diadoques. En 302, il dirige une expédition de secours envoyée par Cassandre à Lysimaque en Asie mineure, car ce dernier est en difficulté face à Antigone le Borgne et Démétrios 1er Poliorcète. Mais il est vaincu par Démétrios et rejoint Lysimaque avec les débris de son armée. Il accompagne alors Lysimaque à Héraclée du Pont [1] lors de l’hiver 302-301, et participe à la bataille d’Ipsos [2]. Lors du partage de l’empire d’Antigone, une principauté est créée en Cilicie [3] et lui est confiée.

En 299, Démétrios envahit la Cilicie et il se réfugie auprès de Cassandre. Sa sœur Phila 1ère, est envoyée par son mari, Démétrios, auprès de ses frères afin de soutenir ses prétentions. Il semble que Démétrios fasse la promesse de ne plus rien entreprendre en Grèce contre Cassandre et que celui-ci en échange ne porte pas secours à son frère qui effectivement ne joue plus de rôle important par la suite.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Portail de la Grèce antique/ Macédoine antique

Notes

[1] Héraclée du Pont ou Héraclée Pontique était une ville grecque de Bithynie située sur le Pont-Euxin. Elle a fait place à l’actuelle ville de Karadeniz Ereğli dans la province de Zonguldak en Turquie. Située à environ 200 km à l’est du Bosphore, la ville fut fondée vers 560-558 av. jc par des colons de Mégare et de Béotie et fut nommée d’après Héraclès, dont les Grecs pensaient qu’il pénétra dans les Enfers via une grotte par laquelle l’Achéron les rejoignait. La ville devint rapidement prospère et établit ses propres colonies (Callatis, Chersonèse et Kidros), suscitant la convoitise de la Bithynie et de la Galatie voisines. Alliée de Rome en 185 av.jc, elle souffrit grandement des guerres de Mithridate. Prise et détruite par le proconsul Marcus Aurelius Cotta en 73 av. jc, puis reconstruite, elle ne recouvra jamais sa prospérité d’antan.

[2] La bataille d’Ipsos se déroule en Phrygie (Turquie actuelle) en 301av.jc et s’inscrit dans la troisième guerre des Diadoques. Elle est remportée par les forces coalisées de Séleucos (roi de Syrie, de Babylonie et des satrapies orientales) et de Lysimaque (roi de Thrace) face à Antigone le Borgne et son fils Démétrios Poliorcète qui regroupent l’Asie Mineure, la Syrie, le Levant et la Grèce (la ligue de Corinthe est reconstituée en 302). La bataille d’Ipsos peut être considérée, avec la bataille de Raphia (217 av.jc), comme l’une des plus grandes batailles de la période hellénistique et comme la plus grande bataille d’éléphants de l’histoire « occidentale ».

[3] La Cilicie est une ancienne province romaine située dans la moitié orientale du sud de l’Asie Mineure en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’est par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province d’Adana : région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée. Vers 27, sous l’empereur Tibère, la Cilicie est rattachée à la province de Syrie. Certaines parties de la région restent néanmoins dirigée par des souverains locaux jusqu’à l’annexion complète par Vespasien en 74. La province est suffisamment importante pour qu’un proconsul y soit nommé.