Notes
[1] L’archidiocèse de Carthage (en latin : Archidioecesis Carthaginensis) est un siège épiscopal de l’Église catholique, anciennement territorial et aujourd’hui titulaire (in partibus), situé à Carthage en Afrique du Nord (aujourd’hui en Tunisie).
[2] Les Vandales sont un peuple germanique oriental. Ils conquirent successivement la Gaule, la Galice et la Bétique (sud de l’Espagne), l’Afrique du Nord et les îles de la Méditerranée occidentale lors des Grandes invasions, au 5ème siècle. Ils fondèrent également le « royaume vandale d’Afrique » (439–534) dont la capitale fut Carthage.
[3] Rodez est une commune française du Midi de la France, au nord-est de Toulouse. Elle est la préfecture du département de l’Aveyron. Ancienne capitale du Rouergue, la ville est siège du diocèse de Rodez et Vabres. Rodez a été successivement occupée par les Wisigoths, les Francs, les armées des ducs d’Aquitaine et des comtes de Toulouse, ainsi que par les Maures, qui l’investirent en 725 et mirent à bas l’église antique. Quelques siècles plus tard, ce seront les Anglais qui l’investiront lors de la guerre de Cent Ans. L’histoire de la ville resta marquée durant longtemps par une intense rivalité entre les comtes de Rodez, maîtres du Bourg, et les évêques de Rodez, maîtres de la Cité. Une muraille délimitait les deux secteurs. Chaque communauté avait un hôtel de ville, ses consuls, une administration propre ; chacune rivalisant de puissance, de rayonnement. Au bourg, la célèbre dynastie des comtes d’Armagnac et de Rodez, finit par acquérir des privilèges régaliens : battre monnaie à la tour Martelenque, porter la couronne comtale et persister à reconnaître un temps l’antipape Benoît XIII et ses héritiers Bernard Garnier et Jean Carrier. Cela amena inévitablement l’affrontement avec le roi de France en 1443. Le dauphin, futur Louis XI, vint occuper Rodez et soumettre le comte Jean IV. Plus tard, son fils aura une idée séditieuse en essayant de trahir Louis XI. Cela lui vaudra d’être massacré à Lectoure, avec sa famille, lors de sa fuite
[4] Le diocèse de Rodez et Vabres (en latin : Dioecesis Ruthenensis-Vabrensis) est un diocèse de l’Église catholique en France dont le siège est à la cathédrale Notre-Dame de Rodez.
[5] L’arianisme est un courant de pensée théologique des débuts du christianisme, due à Arius, théologien alexandrin au début du 4ème siècle. La pensée de l’arianisme affirme que si Dieu est divin, son Fils, lui, est d’abord humain, mais un humain disposant d’une part de divinité. Le premier concile de Nicée, convoqué par Constantin en 325, rejeta l’arianisme. Il fut dès lors qualifié d’hérésie par les chrétiens trinitaires, mais les controverses sur la double nature, divine et humaine, du Christ (Dieu fait homme), se prolongèrent pendant plus d’un demi-siècle. Les empereurs succédant à Constantin revinrent à l’arianisme et c’est à cette foi que se convertirent la plupart des peuples germaniques qui rejoignirent l’empire en tant que peuples fédérés. Les wisigoths d’Hispanie restèrent ariens jusqu’à la fin du 6ème siècle et les Lombards jusqu’à la moitié du 7ème siècle.
[6] La bataille de Vouillé, qui s’est déroulée au printemps 507, est une bataille qui opposa les Wisigoths, au sud, aux Francs, au nord. Cette bataille vit la victoire des Francs, les Wisigoths perdant leur roi Alaric II au combat, et étant contraint de laisser un vaste territoire (midi de la France) aux vainqueurs.
[7] Peuple gaulois du Massif central. Ils furent un des peuples les plus puissants de la Gaule centrale, s’opposant à plusieurs reprises à la puissance romaine. Les Arvernes ont légué leur nom à l’Auvergne. Leur capitale, lors de la guerre des Gaules, Gergovie, se trouvait sur un plateau qui domine l’actuelle ville de Clermont-Ferrand.
[8] Le diocèse d’Auvergne est établi à Arvernis, l’ancien chef-lieu de la cité des Arvernes. Ses évêques ne sont appelés évêques de Clairmont ou Clermont (aujourd’hui Clermont-Ferrand) qu’en 1160. À partir de 1317, le diocèse est démembré et un diocèse particulier est créé pour la Haute Auvergne : le diocèse de Saint-Flour.
[9] Le diocèse de Tours a été érigé dès le 3ème siècle. Celui-ci correspondait à la province romaine Lugdunensis Tertia (Lyonnaise III), province créée apparemment sous Maxime (Clemens Maximus augustus), vers 385, par subdivision de la province dioclétienne de Rotomagus / Rouen (Lyonnaise IIe). Il a été élevé au rang d’archidiocèse au 5ème siècle. Au 4ème siècle, le diocèse a été marqué par la figure emblématique de Martin de Tours qui le dirige entre 371 et 397, et qui en est devenu le saint patron.