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Henri-Emmanuel de Roquette

samedi 3 août 2024, par lucien jallamion

Henri-Emmanuel de Roquette (vers 1655-1725)

Homme d’Église français

Docteur en Sorbonne [1] et prédicateur, il est abbé de l’abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys [2] en 1681 et fréquente à Paris le salon de la marquise de Lambert Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles .

Il prononce en 1702 l’oraison funèbre de Jacques II d’Angleterre et il est secrétaire de l’Assemblée générale du clergé de France tenue à Paris en 1705.

Il est élu membre de l’Académie française [3] en 1720.

P.-S.

Source : Notice biographique de l’Académie française

Notes

[1] La Sorbonne est un bâtiment du Quartier latin dans le 5e arrondissement, c’est une propriété de la ville de Paris. Il tire son nom du théologien et chapelain de Saint Louis, du 13ème siècle, Robert de Sorbon, le fondateur du collège de Sorbonne de l’Université de Paris, collège consacré à la théologie dont il définit ainsi le projet : « Vivre en bonne société, collégialement, moralement et studieusement ». Ce terme de Sorbonne est aussi utilisé par métonymie pour désigner l’ancienne Université de Paris, sous l’Ancien Régime de 1200 à 1793, puis de 1896 à 1971, ainsi que les anciennes facultés des sciences (1811) et des lettres de Paris (1808) au cours du 19ème siècle.

[2] L’abbaye Saint-Gildas de Rhuys est une ancienne abbaye bénédictine dont la fondation légendaire est liée à la deuxième vague migratoire en Armorique avec l’arrivée sur le continent de saint Gildas. Mais son histoire est mal connue. De la fin du 15ème siècle à la Révolution, les archives de l’abbaye ont été presque intégralement conservées. Au début du 16ème siècle, la commende touche l’abbaye qui se retrouve assez vite mal entretenue et tombe en ruine. Le 11 septembre 1629, des lettres patentes enregistrent les avoirs des abbayes de Déols, Saint-Gildas de Rhuys et du prieuré de Grammont qui sont rattachés au domaine du duché-pairie de Châteauroux. L’abbaye est reprise en main par la Congrégation de Saint-Maur en 1649. En 1668, la foudre frappe le clocher qui, dans sa chute, provoque l’effondrement de la nef de l’abbatiale. La reconstruction est entreprise, à partir de 1699, par l’architecte vannetais Olivier Delourme. La nef est réalisée dans le style néo-classique, la tour transférée sur la façade occidentale est achevée en 1705. À la Révolution, les moines sont chassés et les bâtiments sont vendus comme bien national en 1796.

[3] L’Académie française, fondée en 1634 et officialisée le 29 janvier 1635, sous le règne de Louis XIII par le cardinal de Richelieu, est une institution française dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs. Intégrée à l’Institut de France lors de la création de celui-ci le 25 octobre 1795, elle est la première de ses cinq académies. La mission qui lui est assignée dès l’origine, et qui sera précisée le 29 janvier 1635 par lettres patentes de Louis XIII, est de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous, donc d’uniformiser cette dernière. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire : la première édition du Dictionnaire de l’Académie française est publiée en 1694 et la neuvième est en cours d’élaboration. L’Académie française rassemble des personnalités marquantes de la vie culturelle : poètes, romanciers, dramaturges, critiques littéraires, philosophes, historiens et des scientifiques qui ont illustré la langue française, et, par tradition, des militaires de haut rang, des hommes d’État et des dignitaires religieux.