Notes
[1] Le château d’Ussel est l’un des plus gros châteaux médiévaux de la Vallée d’Aoste. Il se trouve au sommet d’une colline rocheuse près de Châtillon, dans une position stratégique à l’embouchure du Valtournenche.
[2] Fénis est une commune italienne de la Vallée d’Aoste.
[3] La Vallée d’Aoste, communément appelée Val d’Aoste, est une région à statut spécial d’Italie située dans le Nord-Ouest du pays, exerçant également les prérogatives d’une province. Elle tire son nom de son chef-lieu, Aoste. Ses habitants sont appelés les Valdôtains. La superficie du Val d’Aoste est de 3 263,25 km².
[4] Les Provana étaient l’une des familles féodales les plus anciennes et les plus importantes du Piémont.
[5] L’abbaye Saint Michel de la Cluse est une abbaye catholique située à seulement 10 km à l’ouest de Turin, sur le mont Pirchiriano (962 m), à l’entrée du val de Suse, sur les communes de Sant’Ambrogio di Torino et de Chiusa di San Michele. Elle se trouve sur l’un des itinéraires historiques de la via Francigena. Son indépendance territoriale, protégée par les papes successifs, de 987 à 1379, lui a permis d’avoir un très grand rayonnement culturel, très proche de la dynamique de la réforme bénédictine Clunisienne. Elle entretint donc tout ce temps des relations subtiles avec ce territoire. L’ensemble architectural, très remarquable, est resté deux cents ans inoccupé, avant que le pape Grégoire XVI, sur proposition du roi Charles-Albert de Savoie, nomme en 1836 les Rosminiens administrateurs de la Sacra.
[6] Le duché de Savoie est un ancien duché indépendant, noyau des États de Savoie, devenu Royaume de Sardaigne en 1713, et divisé entre la France et l’Italie en 1860. Le 19 février 1416, l’empereur Sigismond 1er érige le comté de Savoie en duché de Savoie, lui offrant une autonomie politique sans précédent. Les successeurs d’Amédée VIII de Savoie portent désormais le titre de duc jusqu’à ce qu’ils deviennent rois de Sicile, puis de Sardaigne au début du 18ème siècle.
[7] L’abbaye Saint-Just est une ancienne abbaye fondée en 1027, située sur le territoire communal de Suse dans le Piémont. Aujourd’hui, l’abbaye correspond au siège de l’évêché et à la cathédrale.
[8] Lausanne est une ville suisse située sur la rive nord du lac Léman. Elle est la capitale et ville principale du canton de Vaud et le chef-lieu du district de Lausanne. En 1476, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, mis en déroute à Grandson par les troupes de la Confédération des VIII cantons, vint à Lausanne pour y surveiller les préparatifs de l’expédition de revanche qu’il allait lancer contre eux. Mais les conséquences de la défaite des Bourguignons à Morat, le 22 juin 1476, furent des plus désastreuses pour Lausanne. Dès le 26 juin, croyant avoir affaire aux troupes confédérées, elle ouvrit sans résistance ses portes aux gens du comte de Gruyère, alliés des Suisses, qui pillèrent la ville durant toute une journée. Après cela, les vainqueurs du duc de Bourgogne, des Bernois, des Fribourgeois et des Bâlois furieux d’avoir été devancés, mirent la ville à sac pendant trois jours et trois nuits, n’épargnant ni les églises, ni les couvents, ni même la cathédrale. Ces épreuves affectèrent sans distinction les Lausannois, si bien que, dès 1478, un principe d’union politique entre tous les quartiers de Lausanne fut discuté. La fusion et la création d’un conseil communal seraient les seules chances de faire de Lausanne une égale de Berne, de Fribourg ou de Soleure. L’acte d’union fut finalement signé le 6 juillet 1481 dans le cloître attenant à la cathédrale, en présence des délégués des deux communautés et de l’église. Le 2 septembre suivant, monsieur Bagnyon devint le premier syndic de Lausanne pour la ville basse et Pierre Ravier pour la Cité.
[9] Un consistoire est une assemblée de cardinaux convoquée librement par le pape pour le conseiller, débattre de sujets concernant divers aspects de la vie de l’Église ou de l’organisation de la curie. Progressivement, les consistoires ont perdu leur dimension consultative pour se ritualiser et devenir l’occasion de l’annonce de décisions importantes ou de la création de nouveaux cardinaux.
[10] Le canton de Vaud est l’un des 26 cantons de la Suisse. Il est divisé en dix districts et son chef-lieu est Lausanne. Le canton est le troisième du pays par sa population et le quatrième par sa superficie. Le français est la seule langue officielle. Après Lausanne, ses plus grandes villes sont Yverdon-les-Bains et Montreux. Il est situé en Suisse romande ; il est limitrophe du canton de Neuchâtel au nord, des cantons de Fribourg et de Berne à l’est, du canton du Valais au sud-est, du canton de Genève au sud-ouest et de la France à l’ouest par les départements du Doubs et du Jura et au sud par le département de Haute-Savoie
[11] Avenches est une localité et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully.
[12] Lavaux est une région viticole du canton de Vaud (Suisse), connue pour ses vignobles en terrasses au bord du Léman.
[13] Bulle est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, chef-lieu du district de la Gruyère. Elle est la deuxième ville la plus peuplée du canton après Fribourg.
[14] Lucens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully.
[15] Curtilles est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Citée dès 865, elle fait partie du district de Moudon entre 1803 et 2007. Son territoire, d’une surface de 498 hectares, se situe sur la rive droite de la Broye.
[16] Villarzel est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Elle est le résultat de la fusion des anciennes communes de Rossens, Sédeilles et Villarzel le 1er juillet 2006. Son territoire, d’une surface de 768 hectares, se situe entre les vallées de la Broye et de la Glâne.
[17] Au cours du Moyen Âge, se constitue autour de Turin la principauté de Piémont, gouvernée par une branche de la maison de Savoie, la lignée de Savoie-Achaïe. En 1418, à la mort de Louis de Savoie-Achaïe, la principauté du Piémont revient au duc de Savoie, qui a la faveur de l’empereur en tant que membre du parti gibelin. À partir de 1494, le Piémont est embrasé par les guerres d’Italie : dans la première moitié du 16ème siècle, le pays devient un théâtre d’opérations d’armées étrangères, ce qui bloque la vie culturelle. En 1563, le duc de Savoie et prince de Piémont décide de faire de Turin sa principale capitale, au détriment de Chambéry.
[18] Le Montferrat est une région historique du Piémont, dans le nord-ouest de l’Italie. Il s’étend essentiellement sur les actuelles provinces d’Asti et d’Alexandrie. Comté à l’origine, puis marquisat en 967 et enfin duché en 1574, le Montferrat a connu, au cours des siècles plusieurs phases : le règne des Alérame, descendants d’Alérame, le premier marquis ; le règne des Paléologue à partir de 1305 par carence de descendant mâle de la famille précédente ; l’occupation impériale de 1533 à 1536 en raison de la même carence ; le règne des Gonzague, déjà ducs de Mantoue, à compter de 1536 ; la guerre de Succession de Montferrat de 1613 à 1617 en raison d’un problème de descendance
[19] Perpignan est une commune du sud de la France, préfecture du département des Pyrénées-Orientales et quatrième ville la plus peuplée de la région Occitanie. Ancienne capitale continentale du Royaume de Majorque, la ville est annexée par le Royaume de France en 1659. Dernière ville française méditerranéenne importante avant l’Espagne, elle est marquée par une forte identité catalane. En 1344, Perpignan perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon. Dès 1346 elle est durement touchée par la peste noire. La ville ne s’en remet pas pendant longtemps. Du 15 novembre 1408 au 26 mars 1409, Benoît XIII tient un concile à Perpignan. À la mi-septembre 1415, l’empereur Sigismond 1er se rend à Perpignan pour un pseudo-concile avec le roi d’Aragon Ferdinand 1er et l’antipape Benoît XIII. Il en repart le 5 novembre 1415 sans avoir convaincu ce dernier d’abdiquer. En 1463, Louis XI occupe Perpignan en confirmant leurs anciens droits, mais la ville se soulève contre les Français en 1473. Après un siège terrible, qui se termina le 2 février 1475, le titre de « Fidelíssima vila de Perpinyà » (Très fidèle ville de Perpignan) fut décerné par les rois d’Aragon. Plus tard, en 1493, Charles VIII restitua le Roussillon et la Cerdagne aux Rois catholiques, qui venaient de fonder l’unité d’Espagne, par le mariage entre la Castille et l’Aragon. Malheureusement, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui suivirent devaient faire chuter l’économie de Perpignan, dotée par Philippe II, à cet égard, de puissantes fortifications. Devenue place avancée de la monarchie espagnole face à la France depuis 1479, Perpignan entre dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques (Vauban notamment), elle n’est plus qu’un enjeu entre les deux grandes puissances. Prise par les armées de Louis XIII en 1642, elle est annexée avec le reste du Roussillon au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659.
[20] Le concile de Constance (quarante-cinq sessions du 5 novembre 1414 au 22 avril 1418) est, pour l’Église catholique romaine, le 16ème concile œcuménique. Il est convoqué par l’empereur Sigismond 1er et l’antipape Jean XXIII, et présidé par le cardinal Jean Allarmet de Brogny. S’il met fin au grand schisme d’Occident, il déclare hérétiques les réformateurs John Wyclif, Jan Hus et Jérôme de Prague et condamne ces deux derniers à être livrés au bras séculier. Ils ont été brûlés vifs par ordre de l’empereur Sigismond.
[21] L’archidiocèse de Besançon est une église particulière de l’Église catholique en France. Son siège est la cathédrale Saint-Jean de Besançon. Érigé au 3ème siècle, le diocèse de Besançon est élevé au rang d’archidiocèse métropolitain au 4ème siècle. En 1032, comme tout le Comté de Bourgogne, Besançon est donc rattachée au Saint Empire romain. L’archevêque de Besançon, Hugues de Salins, grâce à l’appui de l’empereur germanique, devient le seigneur de la ville, qui prospère sous son impulsion. Après la mort de celui-ci en 1066, une lutte pour sa succession plonge Besançon dans une longue période de crise. Aussi, pendant tout le Moyen Âge, Besançon restera une « ville libre » directement soumise à l’autorité impériale et indépendante du Comté de Bourgogne, dont Dole est la capitale.
[22] Cossonay est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
[23] Le comté de Genevois désignait autrefois l’une des principautés du Saint Empire. Son territoire s’étendait aux terres autour de la cité de Genève, correspondant approximativement au canton homonyme et à la province actuelle du Genevois. Le comté est acheté, en 1401, par le comte voisin, Amédée VIII de Savoie.
[24] La principauté d’Orange est une ancienne principauté souveraine créée en 1181, date à laquelle Bertrand 1er des Baux fait reconnaître son titre de prince par l’empereur Frédéric 1er Barberousse. Elle est presque entièrement enclavée dans le Comtat Venaissin et a sa capitale dans la ville d’Orange, dans l’actuel département de Vaucluse, en France.
[25] Le marquisat du Montferrat est une ancienne marche italienne du Piémont. D’abord comté, elle devient en 967 un marquisat, puis un duché à partir de 1574. C’est un fief impérial.
[26] Le château de Ripaille est un ancien manoir de la fin du 13ème siècle ou du début du 14ème siècle qui se dresse sur la commune de Thonon-les-Bains dans le département de la Haute-Savoie
[27] La cathédrale de Lausanne, anciennement cathédrale Notre-Dame de Lausanne, est l’un des principaux monuments gothiques en Suisse. Vouée au culte protestant depuis 1536, elle domine la ville vaudoise de Lausanne, en Suisse. La paroisse abrite le siège de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud.