Philénis de Samos est reconnue comme l’auteure d’un manuel du sexe et des pratiques courtisanes qui eut du succès en Grèce antique.
Il valut à Philénis d’être accusée de débauche par le sophiste [1] Polycrate d’Athènes.
Le poète Eschrion de Samos originaire de la même cité que Philénis prit sa défense contre Polycrate en attribuant la paternité du livre à Polycrate lui-même. Quelques vers d’Eschrion sur ce sujet ont été conservés car ils sont cités par le grammairien Tzétzès et au livre VIII du Banquet des Deipnosophistes d’Athénée. Aristote la critique comme folle furieuse.
Un fragment d’un exemplaire du livre de Philénis a été redécouvert sur un papyrus d’Oxyrhynque [2], le no 2891, qui date du 2ème siècle av. jc.
Il s’agit du tout début du livre, il indique que le père de Philénis se nomme Ocymène. On suppose que le livre était un traité sur l’art du sexe, décrivant des techniques de séduction, certaines positions sexuelles, des produits aphrodisiaques [3], abortifs et cosmétiques.