Il fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques dont la sainteté n’est pas reconnue officiellement par l’église catholique romaine.
Théleau ou Teilo est né dans le pays de Galles [1]. Son père s’appelle Ensic et sa mère s’appelle Guenhaff. Théleau vient au monde vers l’année 485 dans la partie méridionale de la Grande-Bretagne, près de la ville de Monmouth [2]. Lorsque la peste jaune désole son pays, il se réfugia auprès de saint Samson, à Dol [3].
Il devient si proche de saint Samson que celui-ci lui confie la gestion de son monastère de Dol-de-Bretagne [4] pendant ses absences fréquentes et prolongées notamment à la cour du roi Childebert 1er. Il serait resté 7 ans en Bretagne.
De retour en Cambrie [5] avec son neveu Oudocée , il fonde le monastère de Llandeilo-Fawr [6] dans le Dyfed [7] et aurait occupé le siège épiscopal de Llandaf [8], succédant à saint Dubrice. Il est mort vers 560 dans son monastère de Llandeilo.
Selon une autre tradition, il aurait construit un ermitage dans le centre de la Bretagne en un lieu devenu par la suite Landeleau [9].
Deux vies de Saint Théleau nous sont parvenues. Une écrite en latin au 12ème siècle, c’est le livre de Llandaf, l’un des 4 principaux évêchés du pays de Galles, actuellement dans la banlieue de Cardiff, et une autre écrite en français au début du 14ème siècle et traduite du latin.
Saint Théleau a surtout laissé des traces au Pays de Galles où 25 lieux portent son nom, et 8 en Bretagne également. Théleau n’a apparemment jamais vécu en Basse-Bretagne ; il y est toutefois vénéré.