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Lucius Junius Caesennius Paetus (consul suffect)

samedi 20 août 2022, par ljallamion

Lucius Junius Caesennius Paetus (consul suffect)

Homme politique de l’Empire romain

emblème consul Fils de Lucius Junius Caesennius Paetus et de sa femme Flavia.Il est le père de Lucius Junius Caesennius Paetus, marié avec Arria Antonina, fille de Gnaeus Arrius Antoninus et de sa femme Plotia Isaurica.

Leur fils est peut-être Lucius Caesennius Antoninus.   Il est consul suffect [1] en 79 et proconsul [2] d’Asie [3] en 93/94.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », 2000, 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)

Notes

[1] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.

[2] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[3] La province romaine d’Asie comprenait la Carie, la Lydie, la Mysie, la Phrygie et la Troade.