Il participa à une ambassade auprès du calife de Cordoue [1].
Né dans une famille riche et pieuse, Jean reçoit une éducation soignée à Metz [2] puis au monastère bénédictin de Saint-Mihiel [3]. À la mort de son père, il revient assurer la gestion du domaine familial, puis le comte Ricuin lui donne en bénéfice l’église Saint-Pierre de Vandières, de la même façon, un noble du nom de Warnier lui offre l’église Saint Laurent de Fontenoy-sur-Moselle [4].
Jean de Vandières aspire à une vie d’ascèse et cherche sa voie. Il se rend en Italie et visite des monastères. De retour en Lorraine, avec quelques amis clercs comme lui, il envisage d’entrer dans un monastère italien qui serait fidèle à la discipline monastique. Mais l’évêque de Metz [5] Adalbéron, mis au courant de leur projet, leur propose de réaliser leur vœu à Gorze [6]. C’est ainsi qu’en 934, Jean de Vandières et ses amis entrent à l’abbaye de Gorze [7]. Ils vont réformer le monastère et établir la règle bénédictine, permettant bientôt à l’abbaye de devenir le fer de lance d’une réforme monastique qui s’étendra à tout le Saint Empire.
En 956, Jean accepte de conduire une ambassade au nom de l’empereur du Saint Empire Otton 1er auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n’était pas sans danger.
Il finira sa vie abbé de Gorze.