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Guy II de Namur

samedi 25 décembre 2021, par ljallamion

Guy II de Namur (vers 1312-1336)

Marquis de Namur de 1335 à 1336

Second fils de Jean 1er, marquis de Namur [1], et de Marie d’Artois .

Il prend part en 1332 à la guerre que le comte de Flandre [2] déclare au duc de Brabant [3], à propos de la seigneurie de Malines [4].

Il succède à son frère le 2 avril 1335 et en échange d’une pension, se reconnaît vassal d’Édouard III, roi d’Angleterre.

Il participe avec lui à une campagne contre l’Écosse. Au retour, l’arrière garde, où se trouve Guy, est surprise à Boroughmuir [5] par des troupes écossaises et Guy est emprisonné quelque temps.

À sa libération, revenant vers Namur, il s’arrête en Flandre pour participer à un tournoi. Il est tué au cours d’une joute.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Guy II de Namur/ Portail des Flandres/ Catégories : Maison de Dampierre/ Comte de Namur

Notes

[1] Le comté de Namur est un ancien comté qui relevait du Saint Empire romain germanique, qui se trouvait entre l’évêché de Liège, le duché de Brabant et le comté de Hainaut. Il comprenait les villes de Namur, Charleroi, Givet, Bouvignes, Mariembourg et Fleurus.

[2] Le comté de Flandre a été un pagus carolingien, puis l’une des principautés du royaume de France, particulièrement impliquée dans les conflits franco-anglais, aux frontières et à l’influence durement disputées depuis sa création au 9ème siècle jusqu’en 1384, date de la mort du comte Louis de Male. Le comté, possédé par la Maison de Flandre de 863 jusqu’à la mort de la dernière comtesse, Marguerite de Constantinople, en 1280, puis par la Maison de Dampierre-Flandre, puis devenu l’une des possessions de la Maison capétienne de Bourgogne en 1385, devint alors l’un des principaux centres des États bourguignons. Après la Guerre de succession de Bourgogne il fut ensuite progressivement intégré aux Pays-Bas bourguignons et fut finalement détaché du royaume de France par le Traité de Madrid en 1526 en faveur des Habsbourg d’Espagne. Louis XIV en reconquit une partie sur les Espagnols. Le comté cessa d’exister en 1795 après la conquête des Pays-Bas autrichiens par les Français. Le territoire de ce comté correspond approximativement aux provinces belges actuelles de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale, à l’ouest de la province de Hainaut (arrondissements de Tournai et Mouscron), plus la partie de la province d’Anvers située à l’ouest de l’Escaut, la Flandre zélandaise et la région historique de Flandre française (région de Lille, Dunkerque, Hazebrouck, Douai,…).

[3] Le Brabant est une région géographique à cheval sur la Belgique et les Pays-Bas. Il couvre une surface de 11 308 km². Le titre de duc de Brabant a été créé lorsque l’empereur Frédéric Barberousse éleva en 1183/1184 le landgraviat de Brabant en duché en faveur de Henri 1er de Brabant. En 1190, Henri 1er succède à son père Godefroid III de Louvain comme duc de Basse-Lotharingie (Lothier), mais sans autorité territoriale ou judiciaire en dehors de ses propres comtés. À partir de 1288, les ducs de Brabant deviennent aussi ducs de Limbourg.

[4] La seigneurie de Malines fut longtemps une enclave de la principauté de Liège à l’intérieur du Duché de Brabant. Jusqu’au début du 14ème siècle, la seigneurie de Malines fut dominée par une puissante famille de propriétaires terriens, les Berthout, qui furent fréquemment en conflit avec les princes évêques de Liège. Le dernier représentant de cette influente lignée fut Florent Berthout. En 1333, le comte de Flandre Louis de Nevers acheta la seigneurie de Malines au prince évêque de Liège Elle fut ensuite cédée au duc de Brabant. Par la Paix d’Ath, qui mit fin à la guerre de Succession de Brabant, Louis de Male la récupéra en 1357. À la mort de Louis en 1384, Malines revint finalement au duc de Bourgogne Philippe le Hardi qui avait épousé sa fille Marguerite.

[5] La bataille de Boroughmuir eut lieu le 30 juillet 1335, durant la Seconde Guerre d’indépendance de l’Écosse. Ce fut une victoire pour les Écossais menés par John Randolph et Patrick Dunbar, qui défirent une armée d’invasion d’Édouard III d’Angleterre.