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Agathe (femme d’Édouard l’Exilé)

samedi 10 avril 2021, par ljallamion

Agathe (femme d’Édouard l’Exilé)

Mère de la reine Marguerite d’Écosse

Ses origines sont obscures et font l’objet de plusieurs théories. Les deux plus populaires font d’elle la fille du margrave [1] allemand Liudolf de Brunswick ou du grand-prince de Kiev [2] Iaroslav le Sage.

On ne sait rien de l’enfance d’Agathe, et les spéculations à ce sujet sont inextricablement liées au problème de l’identité de son père. La naissance de ses enfants étant généralement placée dans les années 1040-1050, sa propre date naissance est probablement antérieure à 1030. Elle se rend en Angleterre avec son mari et ses enfants en 1057, mais devient veuve peu de temps après son arrivée.

Après la conquête normande de l’Angleterre, elle s’enfuit avec ses enfants en Écosse en 1067 pour se réfugier auprès de Malcolm III, qui épouse quelques années plus tard sa fille Marguerite.

Siméon de Durham la mentionne dans son Historia Regum [3] sous l’année 1070 comme étant encore vivante, mais il s’agit de sa dernière mention dans les sources.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Agathe (femme d’Édouard l’Exilé)/ Portail des Anglo-Saxons/ Catégories : Princesse du Moyen Âge

Notes

[1] Le titre de margrave était donné aux chefs militaires des marches (ou mark), dans l’empire carolingien, puis à certains princes du Saint Empire romain germanique. Le titre équivalent en français est marquis. Le margraviat est la juridiction sur laquelle il a autorité.

[2] Le grand-prince de Kiev (parfois appelé grand-duc de Kiev) était le titre donné aux dirigeants de la ville de Kiev, dans la Rus’ de Kiev (Russie médiévale) entre le 9ème et le 13ème siècle.

[3] La Historia regum (« Histoire des rois ») est une compilation historique réalisée dans le Nord de l’Angleterre au 12ème siècle. Elle est généralement attribuée à Siméon de Durham, un moine de la cathédrale de Durham dont le floruit se situe entre 1090 et 1128 environ. La seule copie connue de la Historia regum figure dans un manuscrit conservé à la bibliothèque du Corpus Christi College de l’université de Cambridge. Ce manuscrit, compilé dans la deuxième moitié du 12ème siècle, rassemble d’autres textes attribués à Siméon, parmi lesquels une lettre adressée au doyen d’York Hugues et une version du Libellus de exordio.