Notes
[1] Le cursus honorum est l’ordre d’accès aux magistratures publiques sous la Rome antique. Défini très tôt à une époque mal déterminée, il n’est formalisé que par la lex Villia Annalis en 180 av. jc. Cet ordre est obligatoire et permet de gagner des compétences et d’avoir pour magistrats suprêmes des hommes mûrs et expérimentés.
[2] Lambèse, officiellement Lambèse-Tazoult (latin : Lambaesis), est une ville militaire d’Afrique romaine se situant au nord-est de l’Algérie sur le territoire de la commune de Tazoult dans la région des Aurès, à 10 km à l’est de Batna, sur la route de Timgad et de Khenchela.
[3] Les chevaliers sont un groupe de citoyens de la Rome antique appartenant à l’ordre équestre, sous la Royauté, la République et l’Empire. Choisis par les censeurs, ce sont les plus fortunés (au moins 400 000 sesterces du 2ème siècle av. jc jusqu’au début de l’Empire) et les plus honorables des citoyens (en dehors des sénateurs). Cette appartenance pouvait être théoriquement remise en cause à chaque censure. En pratique elle était héréditaire.
[4] Le vigintisexvirat est, durant la République romaine, un collège de vingt-six magistrats mineurs (magistratus minores) répartis en six sous-collèges. Auguste réduit le nombre de magistrats à vingt en supprimant les duoviri viis extra urbem purgandis et les praefecti Capuam Cumas. Le collège est alors appelé vigintivirat sous l’Empire.
[5] La Bretagne ou Britannie (Britannia en latin) est la province romaine qui, du 1er au 5ème siècle, couvrait une partie de l’île de Grande-Bretagne correspondant à des territoires qui devinrent par la suite ceux de l’Angleterre, du pays de Galles et du sud de l’Écosse. Pour les Romains, la Bretagne constituait « la terre la plus écartée et le dernier boulevard de la liberté » ; d’après l’écrivain Tacite : « Il n’y a plus de peuples au-delà, rien que des flots et des rochers ».
[6] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.
[7] La province romaine de Macédoine fut officiellement créé en 146 av. jc, après que le général romain Quintus Caecilius Metellus eu vaincu Andriscus de Macedon, le dernier roi de l’ancien royaume de Macédoine en 148 av. jc et après la dissolution des quatre républiques clientes (la "tétrarchie") établies par Rome dans la région. La province a incorporé l’ancienne Macédoine, avec l’ajout de l’ Épire et de la Thessalie et des parties de l’Illyrie, de Paeonia et de Thrace.
[8] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.
[9] Péninsule Ibérique