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Marie de Lorraine ou de Guise (1615-1688)

dimanche 13 mai 2018

Marie de Lorraine ou de Guise (1615-1688)

Duchesse de Guise, de Joyeuse-Princesse de Joinville de 1675 à 1688

Fille de Charles 1er duc de Guise, et d’ Henriette Catherine de Joyeuse .

Tous les projets de mariage la concernant échouent et elle reste célibataire. Elle est la dernière représentante de la branche aînée de la maison de Guise.

Elle teste le 8 janvier 1688 et lègue ses biens à Charles François de Stainville.

Sur la requête de ses héritiers, le Parlement de Paris [1] casse son testament le 26 avril 1689 et ses biens sont dispersés entre plusieurs héritiers.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Georges Poull, La maison ducale de Lorraine, Nancy, Presses Universitaires de Nancy,‎ 1991,

Notes

[1] Le Parlement de Paris est une institution française de l’Ancien Régime. Il fait partie des cours souveraines, rebaptisées cours supérieures à partir de 1661 (début du règne personnel de Louis XIV). Il s’agit d’une des institutions les plus importantes et les moins bien connues de l’ancienne monarchie. Issue de la Curia regis médiévale, la Curia in Parlamento s’en détache au milieu du 13ème siècle et prend progressivement son autonomie pour juger le contentieux sous forme d’un organe spécialisé aux sessions régulières, le Parlement, que Saint Louis établit dans l’île de la Cité, à côté du palais de la Cité, et qui reçoit sa première réglementation générale avec une ordonnance de Philippe III le Hardi en 1278. À partir du 15ème siècle, treize autres parlements furent érigés à partir d’institutions locales parfois beaucoup plus prestigieuses, comme l’Échiquier de Normandie, ou beaucoup plus anciennes, comme les États de Provence, ou même créées ex nihilo ; néanmoins, celui de Paris, cour de justice du Roi, ultime suzerain, et donc d’ultime recours, devint ainsi prééminent. On le mentionnait souvent simplement comme « le Parlement »