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Charles 1er de Lorraine

lundi 25 février 2013

Charles 1er de Lorraine (1571-1640)

Duc de Guise-Prince de Joinville de 1588 à 1640-Comte d’Eu de 1633 à 1640

Charles 1er de Lorraine Duc de Guise-Prince de Joinville de 1588 à 1640-Comte d'Eu de 1633 à 1640

Fils aîné d’Henri 1er de Lorraine, duc de Guise, dit le balafré et de Catherine de Clèves, comtesse d’Eu.

Il est d’abord chevalier de Guise et prince de Joinville, du vivant de son père. Après l’assassinat de ce dernier le 23 décembre 1588, au château de Blois, sur l’ordre du roi de France Henri III, il est arrêté avec le reste de la famille, mais s’évade de sa prison de Tours et se rend à Paris où il est reconnu chef de la Ligue. Il combat Henri de Navarre, qui devient roi de France en 1589, et ne fait sa soumission qu’à l’automne 1594, et échange le gouvernement de Champagne, qu’il détenait, contre celui de Provence. Il est également grand maître de France et amiral du Levant.

En 1610, il se brouille avec son oncle Charles de Mayenne. Le 6 janvier 1611, il épousa Henriette Catherine, duchesse de Joyeuse, veuve de Henri de Bourbon, duc de Montpensier dont elle avait une fille Marie de Bourbon Montpensier laquelle épousera Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII et sera la mère de la "grande Mademoiselle".

Pendant la régence et le gouvernement de Marie de Médicis et de Concino Concini, Charles de Guise demeure fidèle à la royauté, prenant la tête de troupes contre les princes révoltés qu’il bat à plusieurs reprises en 1616-1617. L’arrestation du prince de Condé, revenu à la cour sur l’assurance du duc de Guise de ne pas être inquiété, amène ce dernier à se retirer un temps sur ses terres.

Partisan d’une monarchie très modérée qui aurait laissé une large place aux Grands, le duc de Guise fait preuve d’une fidélité moindre après la prise du pouvoir par Louis XIII et l’assassinat de Concini le 24 avril 1617. Il cautionne ainsi l’évasion de Marie de Médicis alors exilée à Blois en 1618, mais participe aux guerres contre les huguenots en commandant une armée royale en Provence en 1622 puis commande un temps la flotte lors du siège de La Rochelle. Il en abandonne cependant le commandement, ne lui trouvant pas assez d’importance.

La politique navale de Louis XIII et de Richelieu le contraint à abandonner sa charge d’Amiral du Levant, ce qui le fait lentement basculer dans l’opposition au cardinal contre lequel il complote. Au lendemain de la Journée des dupes, il est disgracié, il demande la permission de partir en pèlerinage à Notre Dame de Lorette pour n’en jamais revenir.