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François-Henri de Montmorency-Luxembourg ou François-Henri de Montmorency-Bouteville dit le maréchal de Luxembourg

mardi 26 décembre 2017

François-Henri de Montmorency-Luxembourg ou François-Henri de Montmorency-Bouteville dit le maréchal de Luxembourg (1628-1695)

Duc de Piney-Luxembourg-Comte de Bouteville et de Luxe-Pair de France en 1661-Maréchal de France en 1675

Un de ses ancêtres participa à la bataille de Bouvines [1] aux côtés de Philippe Auguste, c’est un cousin du duc Henri II de Montmorency, décapité pour crime de lèse-majesté le 30 octobre 1632.

Son père François de Montmorency-Bouteville comte de Bouteville, est également exécuté 6 mois avant sa naissance pour s’être battu en duel avec François d’Harcourt, marquis de Beuvron, en plein jour, place Royale à Paris.

Le nom des Montmorency n’est pas alors en odeur de sainteté. Sa tante, Charlotte de Montmorency, princesse de Condé, lui offre sa protection et l’élève avec son fils,le duc d’Enghien.

Il s’attache à son cousin, et partage ses succès et revers pendantla Fronde des Princes, tous deux s’exilent aux Pays-Bas espagnols [2]. Il est alors connu sous le nom de comte de Bouteville.

Il combattit sous le prince de Condé, à la bataille de Rocroi [3], le 19 mai 1643, et servit au siège de Thionville, le 10 avril. Il se trouva à la première attaque des retranchements des Bavarois près de Fribourg [4], le 3 avril 1644 à la seconde attaque, le 5 ; à la prise de Spire, le 27 ; de Philisbourg, le 9 septembre, et de la forteresse de Mayence [5], le 17.

Il combattit à la bataille d’Alerheim [6], le 3 août 1645, à la prise de Furnes [7], le 7 septembre 1646 ; à celle de Dunkerque [8] le 7 octobre ; à la levée du siège de Lérida [9] par les Français, le 17 juin 1647 ; à la prise d’Ypres, le 26 avril 1648, et à la bataille de Lens [10], en août.

S’étant déclaré contre la cour, après la détention du prince de Condé, il servit dans l’armée espagnole, et fut pris à la bataille de Rethel [11], le 15 décembre 1650. Réuni au même prince après que ce dernier eut recouvré la liberté, en 1651, il attaqua à Bléneau [12] les quartiers du maréchal Charles de Monchy d’Hocquincourt, le 7 avril 1652.

Il se trouva à la journée de la porte Sainte Antoine, le 2 juillet. Il suivit le prince de Condé au siège et à la prise de Rethel, le 30 octobre ; de Sainte-Menéhould, le 25 novembre, et à la levée du siège d’Arras [13] par les Espagnols, avec lesquels il fut battu, le 25 août 1654.

Il concourut à la défaite du maréchal de la Ferté devant Valenciennes, le 16 juillet 1656 ; à la prise de Condé par les Espagnols, le 18 août, et de Saint-Guilain, le 12 mars 1657. Il se trouva à la défaite des Espagnols, près des Dunes, le 14 juin 1658, et il y demeura prisonnier. Il rentra en France à la paix de Pyrénées, le 7 novembre 1659.

De retour en France, Condé et lui sont pardonnés. Condé s’attache à la duchesse de Châtillon Élisabeth-Angélique de Montmorency-Bouteville , la sœur de Montmorency, et arrange, en 1661, le mariage de son cousin avec le plus beau parti de France, Madeleine de Luxembourg-Piney, princesse de Tingry et héritière du duché de Piney [14], connu sous le nom de duché de Luxembourg. François-Henri de Montmorency épouse le 17 mars 1661 Madeleine de Clermont-Tonnerre, duchesse de Luxembourg, princesse de Tingry, comtesse de Ligny, baronne de Dangu. Ce mariage fait de lui un pair de France [15].

Au début de la guerre de Dévolution, en 1667, Condé et lui-même se retrouvent sans affectation, mais pendant la deuxième campagne, en 1668 il obtient un grade de lieutenant général [16] aux côtés de Condé dans la conquête de la Franche-Comté. Pendant les années de paix qui suivirent, Luxembourg cultive les faveurs de Louvois.

En 1672, pendant la guerre de Hollande [17] il est nommé gouverneur de Hollande. Il défait le prince d’Orange à Woerden [18] et ravage la Hollande, et en 1673 il protège la retraite de Utrecht [19] jusqu’à Maastricht [20] avec seulement 20 000 hommes face à une armée de 70 000 hommes. Cet exploit le place au premier rang des généraux.

En 1674 il est fait capitaine des gardes du roi, et en 1675, maréchal de France. En 1676 il est placé à la tête de l’armée du Rhin, mais en 1677, il ne parvient pas à empêcher Charles V de Lorraine duc de Lorraine de prendre Philippsburg [21]. En 1678 il a défait le prince d’Orange à Saint-Denis le 14 août 1678, combat inutile puisque gagné au lendemain de la signature du traité de Nimègue [22] le 10 août 1678.

Sa réputation est au plus haut, au point de faire des envieux. Lorsque survient l’affaire des poisons [23].

Louvois prétexte les anciennes expériences d’alchimiste de Montmorency pour l’accuser d’assassinat et de pacte avec le diable. Il est emprisonné à la Bastille en janvier 1680. Rapidement libéré, il est condamné à l’exil sur ses terres pendant un an.

Il ne retrouve grâce aux yeux de Louis XIV qu’en 1688, quand la guerre de la Ligue d’Augsbourg [24] éclate.

Le roi et Louvois estiment que Luxembourg est le seul à pouvoir faire face au prince d’Orange, et lui donne le commandement de l’armée de Flandre. Le 1er juillet 1690 il remporte une grande victoire sur le prince Georges Frédéric de Waldeck à la bataille de Fleurus [25].

L’année suivante, le 18 septembre 1691, il commande l’armée victorieuse à la bataille de Leuze [26]. Puis il défait une nouvelle fois le prince d’Orange à la bataille de Steinkerque [27] en 1692, et à la bataille de Neerwinden [28] en 1693. Il est surnommé le tapissier de Notre-Dame en raison du grand nombre de drapeaux ennemis, qu’il prend sur les champs de bataille et que l’on suspend dans le chœur de la cathédrale. Il est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par le roi, qui ne voit en lui qu’un parent et disciple de Condé.

Dans la campagne de 1694, Luxembourg a peu d’occasion de s’illustrer en Flandre, sauf quand il conduit la fameuse marche de Vignamont à Tournai face à l’ennemi. À son retour à Versailles pendant l’hiver, il tombe malade et meurt le 4 janvier 1695 à l’âge de 66 ans.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Bertrand Fonck, Le maréchal de Luxembourg et le commandement des armées sous Louis XIV, Seyssel : Champ Vallon, 2014

Notes

[1] La bataille de Bouvines est une bataille qui se déroula le dimanche 27 juillet 1214 près de Bouvines, dans le comté de Flandre (aujourd’hui dans le département du Nord), en France, et opposant les troupes royales françaises de Philippe Auguste, renforcées par quelques milices communales et soutenues par Frédéric II de Hohenstaufen, à une coalition constituée de princes et seigneurs français, menée par Jean sans Terre, duc d’Aquitaine, de Normandie et roi d’Angleterre, et soutenue par l’empereur du Saint Empire Otton IV. La victoire est emportée

[2] Les Pays-Bas espagnols étaient les États du Saint Empire romain rattachés par union personnelle à la couronne espagnole sous le règne des Habsbourgs, entre 1556 et 1714. Cette région comprenait les actuels Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, ainsi que des territoires situés en France et en Allemagne. La capitale était Bruxelles.

[3] La bataille de Rocroi a lieu le 19 mai 1643 pendant la guerre de Trente Ans. Elle est la rencontre entre l’armée des Flandres, armée espagnole commandée par Francisco de Melo qui assiégeait Rocroi, et l’armée de Picardie, armée française menée par Louis de Bourbon, duc d’Enghien (le futur Grand Condé).

[4] Fribourg est une commune française située dans le département de la Moselle. Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

[5] Mayence fut, de 1619 à 1918, une forteresse et une ville de garnison. La présence des militaires et les fortifications étendues ont fortement marqué la vie des citoyens mayençais. En raison de sa position stratégiquement favorable, Mayence a joué un grand rôle dans le passé : d’un côté à l’autre de la frontière, on l’appelait le boulevard de la France ou das Bollwerk Deutschlands. La citadelle, une place forte érigée vers l’an 1619, fut transformée au cours des siècles en une véritable forteresse par les archevêques de Mayence. En particulier, Mayence fut successivement forteresse fédérale puis forteresse impériale. Plusieurs casernes et ouvrages de fortification subsistent encore aujourd’hui en ville. De nombreux noms de rue renvoient au passé de ville-forteresse. La citadelle de Mayence, principal vestige de la forteresse, est considérée comme un des édifices historiques importants de la métropole rhénane.

[6] La bataille d’Alerheim, aussi appelée seconde bataille de Nördlingen (ou Norlingue), épisode de la guerre de Trente Ans, a eu lieu le jeudi 3 août 1645 entre les forces du Saint Empire et la France. Elle est gagnée par les Français.

[7] Furnes est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale.

[8] Le principal siège de Dunkerque eut lieu du 7 septembre au 11 octobre 1646 pendant la guerre de Trente Ans. Dunkerque est alors espagnole depuis 1559, lorsque fort de ses récents succès militaires, Louis II de Bourbon-Condé fait le siège de la ville.

[9] Lleida (nom officiel en catalan) ou Lérida (en castillan), est une ville située dans le nord-est de l’Espagne, dans la communauté autonome de Catalogne. Elle est la capitale de la province du même nom. Les Maures s’emparèrent de la ville. Le comte Raimond-Bérenger IV de Barcelone parvint à la reconquérir en 1149. Elle devint le siège d’une grande université, la plus ancienne de la couronne d’Aragon jusqu’en 1717 quand Philippe V la déplaça vers la ville de Cervera. L’université de la ville est aujourd’hui de nouveau active. Lérida fut également le théâtre de plusieurs batailles durant la Guerre de Trente Ans.

[10] La bataille de Lens est la dernière des batailles de la guerre de Trente Ans, une victoire française sur les troupes espagnoles du Comté de Flandre, après la prise de Lens par l’archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg le 17 août 1648. La rencontre a lieu dans une plaine à l’ouest de Lens, entre Grenay et Liévin, le 20 août 1648.

[11] La bataille de Rethel, est une bataille qui a eu lieu pendant la Fronde et que l’on peut placer en marge de la guerre franco-espagnole. Elle se déroula le 15 décembre 1650, non pas à Rethel, mais entre Sommepy, Saint-Étienne-à-Arnes et Semide. Elle impliqua les Espagnols et les Frondeurs contre les troupes royales

[12] La Bataille de Bléneau est une bataille de la Fronde qui opposa le 7 avril 1652 les armées de Louis II de Bourbon, prince de Condé aux armées royales de Turenne à Bléneau (France).

[13] Le secours d’Arras est la contre-attaque menée par Turenne en Artois pendant l’été 1654 contre l’armée espagnole commandée par le prince de Condé. Cette manœuvre met provisoirement un terme aux espoirs de Madrid de reprendre Arras (tombée en 1640 au cours de la guerre de Trente Ans) à une France affaiblie par cinq années de guerre civile. Condé évite un massacre en couvrant la retraite de ses alliés.

[14] Piney est une commune française située dans le département de l’Aube à 21 kilomètres à l’Est de Troyes sur la route de Saint-Dizier et Nancy. Elle est traversée sur sa partie est par l’Auzon. Piney se situe sur le territoire du parc naturel régional de la forêt d’Orient. Le duc François-Henri de Montmorency-Luxembourg y passait son année d’exil de 1681 au château.

[15] La pairie de France est composée des grands officiers, vassaux directs de la couronne de France, ayant le titre de pair de France. Ils représentent les électeurs primitifs à la royauté à l’époque où la primogéniture n’est pas de règle, et assurent la dévolution de la couronne selon les lois fondamentales du royaume, ainsi que le choix de la régence en cas de minorité. Le nombre de pairs de France est un temps fixé à douze : six pairs ecclésiastiques et six pairs laïcs. Depuis 1180, on les voit chargés d’assurer la succession et être associés à la cérémonie du sacre où ils représentent chacun une fonction symbolique de l’investiture. À partir de la fin du 13ème siècle, les six pairies laïques, dont les terres sont revenues à la couronne, sont des apanages princiers, et les nouveaux pairs qui sont créés ne jouent qu’un rôle cérémoniel. La pairie, qui est un office de la couronne et non un titre de noblesse, devient un moyen pour les rois de distinguer et de s’attacher les nobles les plus importants du royaume. Le mouvement s’accélère au 16ème siècle : le roi nomme alors de simples gentilshommes à la pairie, les hissant au sommet de la pyramide des dignités en France. Il faut, pour être pair, jouir d’un fief auquel est attaché une pairie et descendre de la première personne à qui avait été attribué l’office. Le rôle des pairs de France, à l’époque de l’Ancien Régime, à la différence des pairs britanniques, est seulement honorifique.

[16] Le lieutenant général de province était un personnage, issu souvent de la haute aristocratie, qui représentait le roi dans les provinces du royaume. Son rôle était théoriquement d’assurer la suppléance du gouverneur. En fait, les rois espéraient ainsi que leurs influences se neutraliseraient mutuellement, empêchant ainsi toute tentative de révolte. La charge de lieutenant général devint au 17ème siècle et surtout au 18ème siècle purement honorifique : le titulaire résidait à la Cour et se contentait de toucher les revenus sans effectuer de réel travail. De plus, les rois avaient tendance à nommer les fils successeurs de leur père, ce qui fit que les offices de lieutenant général firent quasiment partie du patrimoine de ces familles aristocratiques. Il ne faut pas confondre l’office de lieutenant général avec celui de « lieutenant de roi ». Le lieutenant de roi était subordonné au lieutenant général et son rôle (par essence le même : représenter le roi dans les provinces) n’était tenu que dans des ressorts beaucoup plus réduits.

[17] La guerre de Hollande se déroule de 1672 à 1678. Elle oppose la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies, le Saint-Empire, le Brandebourg et l’Espagne. Triomphant de ses adversaires, la France, par le traité de Nimègue qui met fin à la guerre, confirme son rang de première puissance européenne en acquérant la Franche-Comté et plusieurs villes de Flandre.

[18] Woerden est une commune et une ville des Pays-Bas, en province d’Utrecht. Lors de la guerre de Hollande, la ville est prise en 1672 par le maréchal de Luxembourg. Elle comte nombre d’édifices construits durant le siècle d’or néerlandais, de style néo-classique.

[19] Utrecht est une ville néerlandaise, chef-lieu de la province d’Utrecht. Située au centre du pays, la ville est jeune et dynamique et aujourd’hui connue pour sa cathédrale et son université.

[20] Maastricht est une ville des Pays-Bas, située dans le sud de la province du Limbourg dont elle est le chef-lieu.

[21] Philippsburg est une petite ville d’Allemagne, située dans l’arrondissement de Karlsruhe dans le Bade-Wurtemberg. Avant 1632, la ville s’appellait Udenheim. Dans la littérature historique française elle est souvent appelée Philipsbourg ou Philippsbourg. Elle est une possession de l’évêque de Spire de 1371 à 1718. C’est l’un d’entre eux, Philipp Christoph von Sötern (évêque de 1610 à 1652), qui donne son nom à la ville. En 1646, il confie la forteresse à la France. C’est, avec Brisach (Vieux-Brisach), une des deux têtes de pont françaises sur la rive orientale du Rhin. Lors du siège de Philippsburg en 1676, la place, défendue par son gouverneur Charles du Fay, est assiégée à partir du 1er mai 1676 par l’armée impériale que commande Charles de Lorraine. Elle est prise le 17 septembre. Elle est reprise par les Français en 1688.

[22] Le traité de Nimègue fut signé le 10 août 1678 à Nimègue (actuels Pays-Bas) entre les Provinces-Unies et la France. Il mit fin à la guerre de Hollande.

[23] L’affaire des poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses.

[24] La guerre de la Ligue d’Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, guerre de la Succession Palatine ou guerre de la Grande Alliance, eut lieu de 1688 à 1697. Elle opposa le roi de France Louis XIV, allié à l’Empire ottoman et aux jacobites irlandais et écossais, à une large coalition européenne, la Ligue d’Augsbourg menée par l’Anglo-néerlandais Guillaume III, l’empereur du Saint Empire romain germanique Léopold 1er, le roi d’Espagne Charles II, Victor Amédée II de Savoie et de nombreux princes du Saint Empire romain germanique. Ce conflit se déroula principalement en Europe continentale et dans les mers voisines, mais on y rattache le théâtre irlandais, où Guillaume III et Jacques II se disputèrent le contrôle des îles britanniques, et une campagne limitée entre les colonies anglaises et françaises et leurs alliés amérindiens en Amérique du Nord. Cette guerre fut la deuxième des trois grandes guerres de Louis XIV.

[25] La bataille de Fleurus a eu lieu le 1er juillet 1690 à Fleurus (en Belgique actuelle). Ce fut une victoire pour l’armée française commandée par le maréchal de Luxembourg contre les armées d’une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l’Espagne et l’Angleterre dirigée par le général allemand Waldeck. La France perdit 4 000 hommes, alors que les coalisés ont perdu 20 000 hommes

[26] La bataille de Leuze a lieu le 18 septembre 1691 à Leuze-en-Hainaut, en Belgique actuelle. Ce combat d’arrière-garde est l’une des plus fameuses victoires de la cavalerie française dans la guerre de la Ligue d’Augsbourg. Le maréchal de Luxembourg, qui se trouve à proximité de Tournai, envoie Marsilly en reconnaissance. Celui-ci lui apprend que le corps principal de l’armée alliée est en train de s’éloigner, ne laissant qu’une arrière-garde de cavalerie à Leuze (aujourd’hui Leuze-en-Hainaut).

[27] La bataille de Steinkerque (aujourd’hui Steenkerque en Belgique wallonne) eut lieu le 3 août 1692 et se solda par une victoire française sur la Ligue d’Augsbourg.

[28] La bataille de Neerwinden ou de Landen eut lieu dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg le 29 juillet 1693 entre l’armée française sous le commandement du maréchal de Luxembourg et les forces alliées sous les ordres de Guillaume d’Orange.